La Jeune Tarentine Chénier

encore, dans une moindre mesure, Lormeau de la Croix, qui préparent modestement le romantisme en cultivant une certaine sensibilité à la nature et au temps qui passe. Mais c’est essentiellement André Chénier qui réussit une poésie expressive comme dans le poème célèbre de la Jeune Tarentine ou celui de la Jeune Captive (son œuvre ne sera publiée qu’en 1819, bien après sa mort tragique lors de la Terreur). Communément appelé siècle des lumières par l'esprit philosophique, académique et critique qui le

Partie n°4 : Le 18ème siècle André Chénier (1762-1794) André Chénier a disparu sous la terreur révolutionnaire. Dans ses bucoliques (1785-1787) qui empruntent leur titre à un recueil du grand Virgile il compose des idylles et des élégies dans l’idéal grec et latin Les bucoliques (1785-1787) « La jeune tarentine » Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine1. […] Elle est au sein des flots la jeune Tarentine. 1 : originaire de tarent en Italie du sud

ou de la même expression en début et fin de phrase ou de paragraphe ou de texte. Ex : "L'homme est un loup pour l'homme" Térence. Euphémisme : atténuation d'une idée désagréable, triste, odieuse. Ex : "Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine" = elle est morte. André Chénier. ~G~ Gradation : succession d'idées ou de mots de plus en plus forts (souvent accentuée par un accroissement du nombre de syllabes). Ex : "Va, cours, vole et nous venge !" Corneille. ~H~ Hendiadyn : fait de dissocier un groupe

pleurs au point du jour l’arrose :La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose,Embaumant les jardins et les arbres d’odeur :Mais battue ou de pluie, ou d’excessive ardeur,Languissante elle meurt feuille à feuille déclose :Ainsi en ta première et jeune nouveauté,Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,La Parque t’a tuée, et cendre tu reposes.Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,Afin que vif, et mort, ton corps ne soit que roses. Les

modestement le romantisme en cultivant une certaine sensibilité à la nature et au temps qui passe[6]. Gilbert et Clinchamp ont laissé une image de poètes maudits, mais c’est essentiellement André Chénier (1762-1794) qui réussit une poésie expressive comme dans le poème célèbre de la Jeune Tarentine ou celui de la Jeune Captive (son œuvre ne sera publiée qu’en 1819, bien après sa mort tragique lors de la Terreur). La poésie du XIXe siècle ------------------------------------------------- Le romantisme

par un squelette armé d’une faux. Anacoluthe (f) : rupture de l’enchaînement syntaxique (effet de surprise, bouleversement). Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles, Le vent impétueux qui soufflait dans les voiles L’enveloppe. Chénier, « La jeune Tarentine ». Anaphore (f) : Répétition d’un mot ou groupe de mots en tête de plusieurs phrases ou vers. Il neigeait. On était vaincu par sa conquête. (…) Il neigeait. L’âpre hiver fondait en avalanche. (…) Il neigeait, il neigeait toujours !... Hugo

approfondi de lui-même centré sur son « moi »11. La poesie se developpe d’avantage avec Voltaire qui utilise la forme versifiee dans ses ecrits comme dans L’Henriade. Cependant, c’est Andre Chenier le poete le plus important du 19eme siecle qui reussit une poesie expressive avec La jeune Tarentine ou La jeune captive. Les autre genres : La critique d’art est inventée par Diderot dans ses Salons où il explore la part de la sensibilité dans l’émotion artistique comme à propos de la poésie des ruines

squelette armé d’une faux. Anacoluthe (f) : rupture de l’enchaînement syntaxique (effet de surprise, bouleversement). Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles, / Le vent impétueux qui soufflait dans les voiles L’enveloppe. Chénier, « La jeune Tarentine ». Anaphore (f) : Répétition d’un mot ou groupe de mots en tête de plusieurs phrases ou vers. Il neigeait. On était vaincu par sa conquête. (…) Il neigeait. L’âpre hiver fondait en avalanche. (…) Il neigeait, il neigeait toujours 

Comme il voit une place libre, il se précipite dessus. Rêve Il me semblait que tout fut brumeux et nacré autour de moi, avec des présences multiples et indistinctes, parmi lesquelles cependant se dessinait assez nettement la seule figure d’un homme jeune dont le cou trop long semblait annoncer déjà par lui-même le caractère à la fois lâche et rouspéteur du personnage. Le ruban de son chapeau était remplacé par une ficelle tressée. Il se disputait ensuite avec un individu que je ne voyais pas, puis

constellé, Porte le Soleil noir de la mélancolie. » Sa supplique «  rends –moi » adressée à la cantonade prend des allures de blasphème.La mort prématurée est un leitmotiv du lyrisme. André Chénier met en valeur l’ aspect tragique d’ un destin brisé trop tôt grâce aux euphémismes :  « Elle a vécu Myrto la jeune Tarentine » ainsi que grâce à l’ énumération finale des bonheurs qu’ elle ne connaîtra pas. Cependant plus que la mort accidentelle, l’ assassinat se déplore en un contraste saisissant d’autant