La Laideur Madame Bovary

casquette sur ses deux genoux. C'était une de ces coiffures d'ordre composite, où l'on retrouve les éléments du bonnet à poil, du chapska, du chapeau rond, de la casquette de loutre et du bonnet de coton, une de ces pauvres choses, enfin, dont la laideur muette a des profondeurs d'expression comme le visage d'un imbécile. Ovoïde et renflée de baleines, elle commençait par trois boudins circulaires ; puis s'alternaient, séparés par une bande rouge, des losanges de velours et de poil de lapin ; venait

réalisme commencera par une tentative de définition. Dans son histoire de la littérature française XIXe siècle (1988), Axel Preiss présente la définition populaire du romantisme : « une provocation esthétique et morale, une apologie pessimiste de la laideur et de la perversie. » (Preiss 1988 : 46). Il liste les sujets dits « réalistes » : « le peuple, la classe ouvrière, ses misères et ses vices, la province, ses bassesses et sa bêtise, la physiologie, la sexualité où même l’argent » (Preiss 1988 : 46)

famille s’indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d’art et critique littéraire. 1857 est l’année de publication des Fleurs du Mal. Baudelaire est attaqué en justice pour « immoralité » (la même année que Madame Bovary) et condamné : plusieurs poèmes sont retirés du recueil et l’auteur doit payer une amende. Baudelaire est très affecté par cet échec et sombre dans la misère (et dans la maladie). Le poids des dettes s’ajoutant aux souffrances morales, Baudelaire

tuer à son tour, c'est un cercle sans fin! L'humour permet de rire se soi même, comme dans les œuvres caricaturales. Rhinocéros de Ionesco, critique, se moque de l'effet de groupe, l'homme essaye de se comporter comme ses pairs, quelque soit la laideur des autres, il souhaite y ressembler. Lorsque que Beranger ( le personnage principale) essaye de barrir comme les rhinocéros il se rend ridicule, le bourgeois gentilhomme de Molière, est une œuvre parallèle puisque Monsieur Jourdain est ridicule lorsqu'il

Le personnage de roman Objet d'étude : Le roman et ses personnages. Corpus : Gustave Flaubert : Madame Bovary (1857) Stendhal : Le Rouge et le Noir (1830) Honoré de Balzac : Le Père Goriot (1835) Victor Hugo : Quatrevingt-treize (1874) Emile Zola : L'Assommoir (1877) Guy de Maupassant : Bel-Ami (1885). e terme de personnage désigne chacune des personnes fictives d'une œuvre littéraire. Le roman

Gustave Flaubert Madame Bovary - Collection Romantisme - Retrouvez cette oeuvre et beaucoup d'autres sur http://www.inlibroveritas.net Table des matières Madame Bovary ..........................................................................................1 Première Partie....................................................................................2 Chapitre I.............................................................................................3 Chapitre II........

Lecture analytique du 1er extrait de Madame Bovary. Incipit de l. 1 à 60. 1ères impressions : le personnage présent au début du roman porte le même nom que le personnage du titre. On peut se demander pourquoi ? = rôle important son arrivée est immédiatement remarqué car il est accompagné et est plus grand que les autres. Il devra probablement changer de classe et est désigné comme le « nouveau » confirmé par la description vestimentaire et physique (laid, mal assorti, coloré) la casquette

Dans Madame Bovary, l’héroïne se suicide faute d’avoir vécu la vie romanesque dont elle rêvait. La faute en incombe, selon Flaubert, aux nombreux romans qu’elle a lus et qui n’étaient que mensonges. Il est cependant paradoxal que ce soit précisément un roman qui mette en scène une telle condamnation du genre. Si, comme le dit un philosophe contemporain, « on associe toujours le roman à l'affabulation, au mensonge, à l'invention et à l'imagination », il n’en demeure pas moins que certains romanciers

décrivent quant à eux une toute autre société, celle de l’aristocratie et de la bourgeoisie. Dans son roman Madame Bovary, Gustave Flaubert décrit avec une grande précision Charles Bovary, personnage purement aristocrate, et en dresse un portrait précis, plongeant le lecteur dans l’espace où se déroule l’action. Il le décrit, non sans ironie, d’ « une de ces pauvres choses […] dont la laideur muette a des profondeurs d’expression comme le visage d’un imbécile », révélant au lecteur son mépris envers

pour s’évader est l’écriture pendant laquelle il vit des moments magiques. 2. " TABLEAUX PARISIENS " (poèmes LXXXVI à CIII),(18poemes) où la ville, " la fourmillante cité pleine de rêves ", impose à la fois au créateur le miroir multiplié de sa laideur et de son mal et le mirage du lieu magique, fantasmatique, où se perdre c'est aussi se retrouver. Le thème de la ville a longtemps été marginal en poésie, et c'est donc un univers esthétique neuf que Baudelaire aborde ici. Il avait pris acte de l'intérêt