La Laïcité

politiques - La démocratie locale est renforcée par les lois de mars et avril 1884 qui permettent aux Conseils municipaux d’élire leurs maires et confirme la publicité des séances. (exception Paris). 2. Un régime démocratique marqué par la laïcité • Une république parlementaire : DOC 3 P 127 Organigramme des institutions de la IIIème République. Quels sont les pouvoirs ? Sur quoi repose leur légitimité ? Quelles sont les relations entre les pouvoirs que l’organigramme met en avant ? -

jusqu'en 1879. Première guerre scolaire Deuxième loi organique de l’enseignement primaire A l’époque, l’industrie a de plus en plus besoin de main d’oeuvre instruite, l’école devient un enjeu politique, et les libéraux veulent imposer la laïcité de l’enseignement. De 1879 à 1884, la question scolaire est au centre des débats politiques. En 1879, le gouvernement libéral radical impose la deuxième loi organique de l’enseignement primaire, remplaçant celle de 1842. Cette loi prévoit l’obligation

aucun enfant dans les successions. Dans ce but, l’état civil a désormais été tenu par des officiers municipaux laïques agissant sous la surveillance du juge judiciaire et du préfet. La loi créa laïcité de l’état civil (A), mais aussi l’inégalité des successions (B) en en excluant les émigrés. A. LAICITE DE L’ETAT CIVIL. La loi du 20 septembre 1792 uniformisant les actes, les confia aux magistrats municipaux désignés officiers d’état civil. Le choix d’une loi marquait cette volonté de traitement

iiie République (on surnomme les instituteurs les « hussards noirs de la République »). • Ces valeurs s'imposent peu à peu : les républicains combattent la monarchie, l'influence de l'Église dans l'enseignement et la vie publique, ils défendent la laïcité, la démocratie, les droits et devoirs des citoyens, les libertés et idéaux de 1789, l'éducation, la science et bien entendu la République dont les institutions doivent être connues de tous. Un véritable patriotisme républicain est développé dans la

droits de l’Homme et du Citoyen qui stipule, à l’article X, que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. » Cet article, qui est l’ancêtre de la laïcité « à la française », fonde la liberté religieuse en proclamant premièrement que la religion n’est qu’une opinion, n’ayant aucun statut particulier, et deuxièmement que toute religion peut être admise à partir du moment où elle n’atteint pas à la sûreté

éliminer tous ceux (et celles!) dont le mode de vie ou de pensée entrent en contradiction avec les dogmes. Notons que dans le cas des intégrismes, on assiste à un dessein de reconfessionnalisation de la vie publique ( rapport à la question de la laïcité, cf. abolition de la séparation de l'église et de l'état qui est la grande « affaire » de 1789; c'est pourquoi au sujet des intégrismes, on peut légitimement parler d'un retour au monde féodal...). Notons que la vision intégriste est articulée tout

Novarum de LEON XIII (TD). Il modifie l'idéologie officielle de l'Église en introduisant la question sociale, ouvrière. Il encourage à soutenir le régime républicain. Son prédécesseur PIE IX, condamnait l'héritage de la Révolution Française, la laïcité, le socialisme, le libéralisme. 1893 POF, malgré son idéologie révolutionnaire, présente des candidats aux législatives. Il y a des élus, leur but est d'impulser des réformes par jeu parlementaire → Ouvriers se sentent trahis

Diplomacy, Tufts University, Medfor, Massachusetts, États-Unis d’Amérique 1 Éditorial Finance Islamique en France : Problème de forme ou de fond(s) ? Laïcité et finance islamique. Trop souvent, les opposants à la finance islamique invoquent la violation du principe de laïcité1. Est-ce vrai ? La réponse dépend de la manière de concevoir la laïcité. Quant à nous, nous optons pour une conception libérale selon laquelle, dans un régime laïc, l’État ne peut et ne doit pas croire en une religion. De par

Généraux. Chaque assemblée révolutionnaire présente des plans d’éducation nationale. b) L'école française : une affaire d'Etat L’éducation primaire passe sous la responsabilité de l’état : tous les enfants y sont inscrits, même les filles. La laïcité est formulée avec force mais l’Etat n’ose pas imposer l’obligation scolaire, source de difficultés pour les familles pauvres, à cause du manque à gagner. Sous le Consulat et l’Empire, c’est le renouveau des écoles privées et le déclin des écoles publiques

des dogmes religieux. Il sagit de d’exclure l’exercice religieux de l’instruction publique. Dans la volonté qu’a Condorcet de différencier Eglise et Ecole il y a aussi la volonté de se prémunir contre toute dérive religieuse ou même politique. La laïcité concerne l'autonomie du corps enseignant. Un réseau d'écoles laïques présuppose un corps enseignant. La constitution d'un corps enseignant «recruté scientifiquement et titularisé dans des «fonctions permanentes» à abri des pressions civiles et politiques