La Lettre Du Voyant Rimbaud

Les correspondances entrainent une plénitude de l’existence puisqu’elle réalisent la fusion de l’expérience sensuelle et de l’expérience spirituelle. • La théorie baudelairienne des correspondances influencera de manière décisive la poésie (Rimbaud, Verlaine, Mallarmé…) • Cette théorie influence également la peinture (voir le poème « Les Phares », où Baudelaire transpose en images poétiques l’émotion que les tableaux lui procurent) • Et Baudelaire, en tant que critique musicale, évoque

des orientations différentes selon les époques et les individus. On peut par exemple distinguer le poète artiste soucieux d'abord de beauté formelle, le poète « lyrique » qui cultive le « chant de l'âme », le poète prophète, découvreur du monde et « voyant » ou le poète engagé, sans cependant réduire un créateur à une étiquette simplificatrice[]. Quelques mots de la même famille que le mot « poésie » : poème, vers, versification, rimes, poète,… Des citations : |"Le but de l’art est presque divin

fil des siècles bon nombre d'écrivains, tels que Platon, Virgile, ou encore Dante. Joachim du Bellay Né à Liré (France) en 1522 ; Mort à Paris (France) le 01/01/1560 Joachim Du Bellay, poète français de la Renaissance (la Pléiade), s'intéresse aux lettres après une courte carrière militaire. Il découvre les auteurs de l'Antiquité grecque et romaine et compose alors ses premiers poèmes. Il écrit d'abord des sonnets amoureux en décasyllabe comme dans l'Olive en 1549. Du Bellay choisit ensuite d'opter

prochain », Dictionnaire philosophique portatif | | |(1764) | | |Montesquieu, Lettres Persanes, Montesquieu, Lettre 24 de « nous sommes à Paris » à « de cette espèce ». | | |(1721) | | |Voltaire

n’a d’importance que parce qu’il offre au poète tout ce qu’il peut ressentir. Ainsi, Rimbaud disait du poète, dans sa célèbre « Lettre du voyant » (1871) : « Toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n’en garder que les quintessences. ». Il ne s’agit ainsi pas pour le poète de dire avec exactitude ce qui est, mais, comme le souligne Rimbaud, de tout expérimenter, de tout ressentir, pour pouvoir l’écrire de la façon la plus « pure »

choses plus que les choses » - poéte = prophéte ( inspiration divine ) cf « Hymne de l'automne » « il devient un prophéte,/ il prédit toute chose avant qu'elle ne soit faite/ il connaît la nature et les secrets des cieux » Rimbaud = poéte voyant «  le poéte se fait voyant par un long, immense et raisonné déréglement de tous les sens » - idée d'un travail nécessaire à effectuer pour accéder à un autre type de réalité II Néanmoins, domaine de la poésie pas si illimité que l'on pense – questions

| |- thèmes : patrie, courage, foi… | | | |LE CLASSICISME : pour Louis XIV les Arts et des Lettres |- formes : la poésie est codifiée : mesure, | | | |contrôlés et rationalisés (académies, retour aux modèles |sobriété, exactitude, ordre, équilibre, raison. Le | |

poésie invite à la méditation religieuse ou célèbre la liberté individuelle par la créativité.LA PRECIOSITE devient une marque de distinction aristocratique. La poésie est le genre littéraire supérieur.LE CLASSICISME : pour Louis XIV les Arts et des Lettres contrôlés et rationalisés (académies, retour aux modèles antiques) doivent célébrer les Grands et exalter les valeurs traditionnelles avec clarté, modération, respect des règles.|La poésie baroque - thèmes : violence, inconstance, illusion, fascination

invite à la méditation religieuse ou célèbre la liberté individuelle par la créativité. LA PRECIOSITE devient une marque de distinction aristocratique. La poésie est le genre littéraire supérieur. LE CLASSICISME : pour Louis XIV les Arts et des Lettres contrôlés et rationalisés (académies, retour aux modèles antiques) doivent célébrer les Grands et exalter les valeurs traditionnelles avec clarté, modération, respect des règles. La poésie baroque - thèmes : violence, inconstance, illusion, fascination

Bateau Ivre », Arthur Rimbaud, 1871. Eléments de présentation En 1871, Rimbaud, jeune poète de 17 ans, étouffé ds un univers provincial et maternel qu’il juge étroit et ennuyeux a déjà fugué trois fois (courant 1870 d’abord puis en février 1871). Même s’il ne connaît toujours pas la mer, avec ces fugues il a mordu à l’exaltation de la liberté, de l’inconnu, du voyage, avant un retour forcé à Charleville. Il a aussi déclaré à Paul Demeny et G. Izambart dans deux lettres du 13 et 15 mai 1871