La Littérature Et Le Réel

d'objets magiques. Le conte merveilleux est coupé du réel, le fabuleux ne s'y trouve ni expliqué, ni rationalisé. « On le pressent : le merveilleux n'est pas absurde ou insignifiant, il a sa raison d'être. Simplement, aucun déchiffrage, mythique ou structural, ne semble pouvoir le définir totalement. Le merveilleux reste une belle énigme, et c'est peut-être là son sens premier : donner à réfléchir, donner à rêver. » (A Preiss, Dictionnaire des littératures de langue française, Bordas, Paris, 1984). Dans

société sans aucune idéalisation. (le terme « réalisme » vient du latin « realis » signifiant « réel » de « res » = chose, réalité). Le Réalisme : contexte & esthétique. A. Contexte Tout d’abord revendiqué par Champfleury, le projet réaliste de tout montrer apparaît d’abord en peinture avec Courbet avant de toucher la littérature. Cet ancrage de la fiction dans un terreau réel voit le jour en France au XIXe siècle durant la révolution de 1848 qui marque la fin du Romantisme

autobiographique ou encore le roman épistolaire. Etant donné le vaste nombre de sortes de roman qui existent on peut se demander si la littérature constitue réellement une initiation à la vie ou si elle ne risque pas de nous enfermer? Tout d’abord nous verrons que oui, la littérature peut constituer une initiation à la vie. Puis nous pourrons constater que la littérature peut également être un danger pour le lecteur. Depuis toujours l’Homme a eu besoin de se construire à partir d’un modèle. Il

fantastique [...] se caractérise [...] par une intrusion brutale du mystère dans le cadre de la vie réelle. » (Le conte fantastique en France de Nodier à Maupassant, Paris, Corti, 1951, p. 8). L. Vax : « Le récit fantastique [...] aime à nous présenter, habitant le monde réel où nous sommes, des hommes comme nous, placés soudainement en présence de l'inexplicable. » (L'art et la littérature fantastiques, Paris, P.U.F., Que sais-je? 1960, p. 5). T. Todorov : « Celui qui perçoit l'événement

  A première vue, on pourrait penser que « sport » et « littérature » semblent opposés. En effet, l'effort athlétique est bien loin de la création littéraire. Cependant le sport est une activité qui se propage et intéressent de plus en plus les écrivains, car celui-ci permet à la population de se divertir. Effectivement le sport est un exercice physique, se pratiquant sous forme de jeu individuel et collectif qui met en jeu le corps. Celui-ci est institutionnalisé par des instances fédérales.

comme un monstre, même par ceux que l’expérience passionne. » Poids, absence de liberté : « nous nous sommes habitués à ce que cette littérature (…) fonctionne comme une grille, munie de verres diversement colorés, qui décompose notre champ de perception en petits carreaux assimilables. » Ni signifiant, ni absurde, le monde est, tout simplement. La littérature n’a pas encore réussi à écorner la surface lisse des objets du monde. Le cinéma, « héritier lui aussi de la tradition psychologique

En littérature, il ne faut pas faire le beau Il faut rester modeste, rendre la littérature accessible, simple (Francis Ponge) Par exemple, comme voulait Francis Ponge, Réda, Benadar, l’auteur du poète comme meuble la poèsie devait rester un art accessible aux hommes, puisqu’il s’agit avant tout de transmettre des idées. Utiliser un objet du quotidien pour le rendre poétique. Albert camus Roman document historique privilégié Constitue parfois un lieu d’exposition de la réalité La

droit à l’Université de Gand, mais il renonce au barreau pour entrer à la Bibliothèque royale de Belgique. Il s’établit à Ixelles. En 1909, il y a la publication des contes « Hors-le-vent », salué par un article d’Edmond Picard : « F.H. Le fantastique réel ». Hellens passe un long séjour sur la Côte d’Azur qui lui fait rencontrer Modigliani, Maeterlinck, le musicien Rogowski et Maria Marcovan Miloslawski qui devient son épouse. En 1920, Hellens reprend à Bruxelles ses fonctions de bibliothécaire

pas de littérature. Je fais une chose tout à fait différente ; je fais ‎du théâtre. » Cet auteur du théâtre de l'absurde, ou théâtre de l'insolite comme il préfère l'appeler, relance ‎ici un débat récurrent de toujours : quelle est la réelle place du théâtre par rapport à la littérature ? Nous ‎savons que le théâtre a lui-même des sous-genres, tels que la tragédie qui, comme on le voit par exemple ‎dans "Phèdre" de Racine, comporte peu de didascalies et dont on peut se demander quelle réelle importance

fidèlement possible la réalité, de peindre le réel sans l’idéaliser. D’abord introduit en peinture grâce aux peintres de l’école de Barbizon, ce mouvement s’oppose au romantisme et veut faire de la littérature le reflet de la réalité en dépeignant la société : l’importance des classes moyennes, ouvrières et bourgeoises, le déclin de la noblesse, avec l’importance de l'histoire et du contexte, parfois avec des connaissances scientifiques (naturalisme). En littérature comme en peinture, les scènes religieuses