La Lune Rousse

Et de ton sein je suis avide. Ils me disent que tu es brune, Qu'une brune a des yeux de braise Et qu'un coeur qui cherche fortune S'y brûle... Ô la bonne foutaise ! Ronde et fraîche comme la lune, Vive ta gorge aux bouts de fraise ! Ils me disent de toi, châtaine : Elle est fade, et rousse trop rose. J'encague cette turlutaine, Et de toi j'aime toute chose De la chevelure, fontaine D'ébène ou d'or (et dis, ô pose- Les sur mon coeur), aux pieds de reine. paul verlaine (http://users

dans des montées imaginaires. Les petits s’amusent près du sautoir à entasser des pelletées de sable. La nuit de mon arrivée, il y avait bien, sans mentir, une vingtaine de lapins assis en rond, en train de se chauffer les pattes à un rayon de lune. Le temps d’ouvrir une lucarne, et tous ces petits derrières blancs détalent, la queue en l’air dans le fourré. J’espère bien qu’ils reviendront demain ! Il fait effroyablement froid ; il neige depuis le matin ; il fait déjà sombre ; le soir approche

Isaac Habert, lorsque la nuit arrive et que l'on s'endort, nous oublions nos soucis et nos problèmes, du moins pour un temps d'après moi.. Je vois aussi dans la nuit une évolution au fur et à mesure du temps, car en plus des différentes phases de la lune les saisons modifient aussi son aspect en déplaçant les étoiles d'ailleurs François-René de Chateaubriand et Victor Hugo décrivent des nuits différents dans leurs poèmes respectifs « Nuit de printemps » et « Nuit d'été ». Ces aspects changeants et

se transforme Thèmes : Amour : composante de la nouvelle / 2 types : 1.sentiments amoureux (humains) 2. Amour physique (animaux) Nature (faune) : cadre principal entouré par nature, présente dans métamorphose, est le facteur de la transformation (lune) Apparences : Tous les personnages importants sont décrits précisément/ certains pers. ont des caractéristiques physiques qu’on retrouve lorsqu’ils sont en animaux Fantastique/ métamorphose : présence du fantastique quand métamorphose et car il y a

pourrait le croire ? Les architectes ont été souvent obligés de hausser, de baisser et d'élargir leurs portes, selon que les parures exigeaient d'eux ce changement, et les règles de leur art ont été asservies à ces caprices. De Paris, le 8 de la lune de Saphar, 1717. MONTESQUIEU, Lettres persanes, «Les caprices de la mode», Lettre 99, 1721. Texte 2 Si la mode est considérée comme une tendance caractérisée par son carac­tère éphémère, certains objets, vêtements ou accessoires réussissent

garçon regardait une bougie allumée dans la nuit; il ne voit plus que cet œil : les arbres, le zoo, l'enclos, tout a disparu. Il ne reste qu'une seule chose : l'œil du loup. Et l'œil devient de plus en plus gros, de plus en plus rond, comme une lune rousse dans un ciel vide, avec, en son milieu, une pupille de plus en plus noire, et des petites taches de couleurs différentes qui apparaissent dans le jaune brun de l’iris, ici, une tâche bleue (bleue comme l’eau gelée sous le ciel) là, un éclair d’or

monde  Et de ton sein je suis avide. Ils me disent que tu es brune,  Qu'une brune a des yeux de braise  Et qu'un coeur qui cherche fortune  S'y brûle... Ô la bonne foutaise !  Ronde et fraîche comme la lune,  Vive ta gorge aux bouts de fraise ! Ils me disent de toi, châtaine :  Elle est fade, et rousse trop rose.  J'encague cette turlutaine,  Et de toi j'aime toute chose  De la chevelure, fontaine  D'ébène ou d'or (et dis, ô pose-  Les sur mon coeur), aux pieds de reine. Paul Verlaine.

des poètes « Je suis aussi nu que le feu… » Je suis aussi nu que le feu Que la fougère Que la nuit où crèchent les bœufs Nu comme un ver. Mes mains. Des insectes dedans. Mes mains me brûlent. Les oiseaux y boivent souvent Une eau de lune. Mains qui consacrent Qui consolent. Messe des mains Qui déplacent la nuit des hommes Jusqu’au matin. Suis-je si seul d’être si vieux Quel est mon crime ? Je suis aussi nu que le feu Que Dieu domine… Charles LE QUINTREC, Stances du Verbe

font partie de notre quotidien autant que de nous. C’est pourquoi, s’ils n’ont le droit à un poème en entier, les poètes y font souvent référence dans tous les contextes : en parlant de la lune « De beaux rêves faits de meilleurs mensonges, / Es-tu le soleil des morts bienheureux, / Dans le doux abîme, ô Lune, où tu plonges ? » (Leconte de Lisle dans La lampe du ciel) ; ou en songeant au passé tel que le fait Rimbaud : « Je rêvais croisades, voyages de découvertes » (Alchimie du verbe) Enfin, le

fuir là-bas sur les flots, Blanche sous le soleil, la voile de Thésée, O douce vierge enfant qu'une nuit a brisée, Tais-toi ! Sur son char d'or brodé de noirs raisins, Lysios, promené dans les champs Phrygiens Par les tigres lascifs et les panthères rousses, Le long des fleuves bleus rougit les sombres mousses. - Zeus, Taureau, sur son cou berce comme une enfant Le corps nu d'Europé, qui jette son bras blanc Au cou nerveux du Dieu frissonnant dans la vague. Il tourne lentement vers elle son oeil vague