La Morale Dans Macbeth

le tragique effondrement des Muffat » (p. 457). C’est l’humiliation progressive du comte Muffat qui sert de fil directeur au chapitre : l’extrait qui nous occupe relate les dernières étapes de sa descente dans l’abjection, jusqu’à l’anéantissement moral. L’attention accordée par le romancier à la déchéance de Muffat confirme la place centrale qu’occupe ce personnage dans le « roman expérimental » qu’est Nana : figure exemplaire de la « réaction » (au sens chimique) d’un homme

association d’idées, libre parole). Le sujet devient maître de sa mémoire, de son passé donc de son présent. (plus besoin de recourir à des moyens indirects pour se masquer à lui-même) 3- L’oubli dans la vie morale Lorsqu’une personne se rapporte à son passé pour juger d’un point de vue moral les actes qu’elle a pu commettre, se manifeste le caractère subjectif du souvenir (et du même coup de l’oubli) , toujours relatif aux valeurs qu’elle reconnaît (« j’ai bien, mal agi » remords, repentir, pardon)

train de composer le scénario de sa pièce . C’est sans doute parce qu’il adopte cette posture qu’il désigne son drame comme étant une « tragédie » (chap. VI). A l’image des grandes figures de la tragédie antique ou classique telles Œdipe, Phèdre, Macbeth, il se trouve victime de situations relevant de l’ironie tragique comme lorsqu’il fait lire à sa fille un papier dont il ignorait le contenu alors qu’il y était question de son propre arrêt de mort (chap XLIII) Certes, son attente de la mort n’est

tragedies shakespeariennes: "au commencement etait le Crepuscule", "Donnez-nous le cafard quotidien", "Ies doctrines passentles anecdotes demeurent", "an m'a jete un sort", "il y a quelque chose de pourri dans l'idee de Dieu", "Înţeleg groaza lui Macbeth. Dt;: mult au plecat pădurile". 18 "La maxime stoîcienne selon laquelle nous devons nous plier sans murmure aux choses qui ne dependent pas de nous, ne tient compte que des malheurs exterieurs, qui echappent il notre volonte. [... ]" (O, 1320) 160

tous lieux et dans toutes ses dimensions : dans ses rapports au monde, en tant qu'être social, moral, tourné vers certaines valeurs et perfectible. La finalité de l'Humanisme est d'étudier l'homme afin d'améliorer ses conditions d'existence terrestre. L’homme devient la mesure de toutes choses, rien n’est désormais plus admirable que l'homme comme modèle de perfection physique, intellectuelle et morale. Le roman: Gargantua, Pantagruel de François Rabelais L'Heptaméron de Marguerite de Navarre

de publier les traductions des textes d’Edgar Poe et notamment le recueil des Nouvelles histoires extraordinaires en 1956. Un an plus tard Il publie les Fleurs du mal. Mais un mois après cette parution ce recueil est condamné « pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Malgré l’appui de critique et écrivain français, Charles Baudelaire et son éditeur se voient condamnés, et contraints de payer une amende importante. Six poèmes sont retirés du recueil. La même année son beau-père décède

jeu dangereux sans garde-fou et dont les seuls moyens de se préserver sont le mensonge, le faire semblant, les jeux de masques et de travestissements, en un mot, la comédie. Très complexe le théâtre de Marivaux m’interroge par son absence de message moral bien défini, ce qui le rend très subversif. Dans chacune de ses pièces, le point de départ nous est connu, quant à celui de l’arrivée, il est toujours une surprise pour ses personnages qui entrent volontairement ou malgré eux dans ce jeu du mensonge

de l’humanité, l’Histoire apparaît au premier abord comme une simple succession d’événements, sans ordre, soit marquée par la violence, soit par la répétition des événements : des guerres, des vies, des morts… Cf célèbre phrase de Shakespeare in MacBeth, qui conçoit l’Histoire comme « un conte raconté par un idiot, plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien » ; A. Camus fait quant à lui appel au mythe de Sysiphe (condamné à pousser un rocher en haut d’une montagne dont il redévale sitôt

objectif commun réunit les poètes parnassiens ? Deux maîtres guident l'école parnassienne: Théophile Gautier qui a été le premier à proclamer les vertus de l'Art pour l'Art, d'une poésie dégagée du souci de l'utilité et de la morale, puis Leconte de Lisle qui, en s'inspirant des mythologies de tous les peuples et de toutes les époques, a su enrichir l'univers poétique de nouveaux mots et de nouvelles formes tout en respectant

illustrant des scènes ou des allusions du « Paradis perdu » de Milton (exécutées après son installation définitive à Londres 1790-1800). Illustration pour le Nibelungunlied de Füssli (1805) Il s’est également inspiré de Shakespeare. Lady Macbeth somnambule de Füssli (1784). Les visions de Füssli le rapprochent de deux hommes dont il fut ami, Flaxman et William Blake. Celui-ci utilisait un nouveau procédé d’eau forte colorée, grâce auquel il illustra tantôt ses propres œuvres tantôt