La Morale De Andromaque

Document sans titre=:Synthèse Français ie : le classique et le baroque 1. Le classique : période : 2e moitié du 17e siècle au début 19e signification : - qui ne se démode pas (universel ≠ original). - courant artistique datant de la 2e moitié du 17e siècle, on trouve déjà des manifestations de celui-ci fin 16e siècle. caractéristiques : - sources antiques, réécriture de ceux-ci - oeuvres portant un message général et universel (donc toujours d’actualité) - les 3 règles (au théâtre) : - vraisemblance

– accentue des connotations (« les étrangers qui boivent les eaux du Rhin » [Ronsard désignant les princes allemands huguenots] ; « Me quitter, me reprendre, et retourner encor / De la fille d’Hélène à la veuve d’Hector ? » [Racine, Andromaque ] 6 – la langue précieuse du XVIIe siècle en fit un usage immodéré au nom de la bienséance, certains mots étant jugés inconvenants ; ce qui fait que le lexique racinien est bien moins étendu que le lexique shakespearien ; 7 – parfois

des épopées est dû à des actes et des choix durant des passages clefs de celles-ci, qui nous enseignent des valeurs culturelles ainsi que des leçons de vie. Le héros est un modèle pour sa société, ce qui engage la force physique mais aussi la force morale. Pour les Grecs, les héros sont des hommes qui ont réellement existé, même si les récits de leurs aventures sont romancés à travers les âges. A l'inverse, le héros Marvel est totalement imaginaire, et est créé par des auteurs qui témoignent de

philosophique, article « Guerre » La scène se passe dans l’Antiquité. Les Grecs assiègent la ville de Troie. Des négociations sont encore possibles pour éviter l’assaut et la guerre. Andromaque, belle-fille du roi de Troie, Priam, et épouse d’Hector, lutte de toutes ses forces contre l’idée même de la guerre. ANDROMAQUE – Mon père, je vous en supplie. Si vous avez cette amitié pour les femmes, écoutez ce que toutes les femmes du monde vous disent par ma voix. Laissez-nous nos maris comme ils sont.

déclare, dès sa première apparition sur scène : « «Soleil, je te viens voir pour la dernière fois. » (Phèdre, I,3, v. 172.) Le héros racinien se sait voué au malheur. Sa mort est inéluctable. Soit qu’il périsse assassiné : Pyrrhus par Oreste (Andromaque), Britannicus par Néron, Bajazet par Roxane, Athalie par le peuple juif; soit qu’il se suicide comme Phèdre. C’est en définitive l’histoire d’une chute et d’une déchéance. Comme l’écrit Racine : « Il faut que ce soit [un personnage] qui par sa

(mortel) est le meilleur des guerriers, Ulysse fils de Laërte est le plus habile et rusé des guerriers, Diomède roi d'Argolide, Ajax roi de Salamines . troyens : Priam qui en est le roi, Hécube son épouse, Hector leur fils et héros des Troyens, Andromaque son épouse, Pâris fils de Priam et ravisseur d 'Hélène, Enée fils d'Anchise et Aphrodite et gendre de Priam, Cassandre la prophétesse fille de Priam, et Sarpedons fils de Zeus chef des Lyciens. II – LA BATAILLE La bataille est le grand moment

esthétiques fixées  Peindre avec goût naturel et vraisemblance les caractère et les sentiments  Trouver un idéal fait d’équilibre , de symétrie et d’honnêteté( sur le plan sociale et moral)  Instruire et distraire a la fois le public corneille Tragédies « Horace » « L’illusion Comique » Racine Tragédies « Andromaque » « Bérenice » « Phèdre » « Le bourgeois Gentilhomme » « Le misanthrope » XVI I : Baroque Classicisme Molière Comédies La Fontaine Fables Fables de la Fontaine

plutôt une croyance et un chemin a suivre. Cette voie nous rappelle des valeurs morales ainsi que physique : certains malades par exemple vont puiser leur force dans cette croyance. Mais ce n'est pas tout, en plus des valeurs apportés par les mythes (tout comme les légendes et les contes ), ils peuvent donner des réponses à des choses que l'on ne peut démontrer. On peut remarquer aussi que par exemple pour le mythe Andromaque mais aussi pour d'autres mythes :qu'ils évoluent au cours des temps : non pas

littéraire, c’est l’ordre et la clarté. L’esprit classique construit un monde ordonné régi par des lois précises que la raison de l’homme peut comprendre. Les auteurs imitent les Anciens tout en créant des œuvres personnelles. Le goût pour l’analyse et la morale se développe. L’individu doit se dépasser. L’art recherche une vérité universelle, le Beau idéal. On peut dire que le dessein fondamental du classicisme consiste à plaire tout en conservant équilibre et mesure dans les idées exprimées dans un style

Hoffmann, Sophocle, Oedipe roi, collection études littéraires, 1990. (L’essentiel sur Œdipe-Roi) Lucien Goldmann, Le Dieu caché, "Tel", Gallimard (Application de la sociocritique aux œuvres de Pascal et Racine) Paul Bénichou, Morales du grand siècle, Folio essais, Gallimard, 1948. (Ouvrage essentiel pour comprendre l'esprit du 17ème siècle et le rapport entre littérature et société. Un chapitre sur Racine) Jean Starobinski, L'œil vivant, "Tel", Gallimard, 1961