La Morale De Andromaque

rester dans le réel et non dans l’extraordinaire ou la rareté, afin de laisser le public tolérer ce qui peut être possible dans leur vie courante. De plus, la bienséance doit absolument être respectée en vue de ne pas choquer son public sur le plan moral et esthétique, par la représentation sur scène de la mort, de la violence ou des allusions marquantes a la sexualité, la vie du corps et la nourriture. Ainsi les scènes trop violentes font l’objet d’un récit ; chez Racine la mort d’Hyppolyte dans

personnelles; d’autre part, la passion est « naturelle » car elle est primitive chez l’homme, une émotion qui le domine naturellement au même titre que la maladie ou la colère. II. 1) Les œuvres : Andromaque : Quelle image de sa passion nous donne Oreste? Est-elle tragique? A quelles valeurs morales du XVIIe peut-on faire référence? Dans ce passage, Oreste nous fait part d'une passion d’ordre amoureuse qui est malheureusement inaccessible. Il est amoureux d'Hermione mais il en souffre. Malgré tout

où, très tôt, il se lia avec Boileau et La Fontaine. 
Il fit représenter la Thébaïde (1664) par la troupe de Molière puis confia Alexandre (1665) aux comédiens de l'Hôtel de Bourgogne. Les dix années suivantes furent fécondes en chefs-d'œuvre : Andromaque (1667), qui fut un triomphe, Les Plaideurs (1668), son unique comédie, puis Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et enfin Phèdre (1677), qu'une cabale fit échouer sans affecter sa gloire. Cette

Mélite ou les fausses lettres, en 1629. Elle est jouée à Paris en 1630 et est couronnée de succès. Le genre était alors jugé secondaire. Corneille contribua beaucoup à le réhabiliter. Entre 1630 et 1633, il écrit de nouvelles comédies sentimentales et morales : Clitandre ou l'Innocence délivrée, La Veuve ou le Traître trahi, La Galerie du Palais ou l'Amie rivale, La Suivante, La Place Royale ou l'Amoureux extravagant. En 1635, Corneille aborde la tragédie, avec Médée, dont il emprunte le sujet à Sénèque

joue aussi). La règle de bienséance Conformément au respect de la vraisemblance et de la morale, l'acteur ne doit pas choquer le spectateur. De ce fait violence et intimité physique sont exclues de la scène. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportées au spectateur sous forme de récits. Quelques exceptions comme le suicide de Phèdre, ou la folie d'Oreste dans Andromaque, chez Racine ou celle de Dom Juanchez Molière sont restées célèbres. Boileau la résume ainsi

avantages de chaque genre, puis leurs inconvénients, afin de pouvoir répondre objectivement à notre problématique. Le premier genre littéraire que nous allons analyser est l'apologue. C'est un récit qui a pour but d'instruire, souvent à l'aide d'une morale. Nous allons présenter les avantages puis les inconvénients de ce genre afin de voir s'il est réellement efficace pour défendre une cause humaine. Premièrement, l'apologue a l'avantage d'être divertissant car il se présente sous la forme d'un récit

pleinement les auteurs. Pouvoir répondre de nous, voilà l'impératif exigé par la morale et la vie avec nos semblables et cela doit pouvoir l'être de tout homme quelque soit son effectif degré de liberté. Kant va même jusqu'à reconnaître qu'il n'existe peut-être aucun acte libre (dont nous serions la cause initiatrice) au monde, c'est pourquoi nous devons postuler la liberté humaine comme condition de l'exigence morale elle-même condition de la valeur de la personne humaine à partir de laquelle le

leur culte excessif 1. Certains ont vieilli et ne sont plus immédiatement accessibles à nos contemporains a) langage qui a vieilli (langue précieuse du XVIIème s, Corneille, Racine) b) les idées, les connaissances (Le Cid, La Princesse de Clèves, Andromaque) c) leur esthétique ( la symbolique des cathédrales, les règles des trois unités au théâtre) 2. Les œuvres contemporaines sont plus en accord avec notre vision du monde et notre conception du beau a) elles sont l’expression d’une réalité qui change

suivant les spectateurs présents au théâtre. Ce renouveau en matière de théâtre nous permet, au travers d'une pièce interactive, de constater que chacun a sa propre vision et interprète différemment une même pièce. Les tragédies grecques telles que « Andromaque » de Racine permettent quant à elles une interrogation sur l'idée de destin. Mais ces différentes analyses ne seraient pas possibles sans les différents avantages que propose le théâtre pour s'interroger sur la société par rapport aux autres genre

une visée principale : il s'agit de plaire. Ainsi, pour divertir le roi et la cour à Versailles, Molière invente la comédie-ballet qui mêle chant et danse aux répliques (Le Bourgeois gentilhomme, Le Malade imaginaire). Mais elle a aussi une visée moral. Elle entend suivre le précepte castigare ridendo mores : <<corriger les mœurs par le rire>>. Il s'agit de mettre à nu les ridicules et les travers des hommes en société pour qu'ils puissent se corriger. II. La tragédie naît en Grèce