La Morale Est Elle Intemporelle

La pratique est une action dont le résultat est intérieur : il s'agit de transformer "l'agent" ou l'acteur lui-même. On peut distinguer (depuis Kant et donc après Spinoza) à l'intérieur de la pratique 3 espèces différentes : la pragmatique, la morale, l'éthique. La pragmatique concerne les actes pratiques visant une transformation de soi qui ne vaut pas par elle-même : par exemple, dans l'instruction, celui qui apprend un savoir n'est plus le même une fois qu'il sait, il passe de l'état d'ignorant

morts, ils deviendrons des icones, des saints, un exemple de courage face à la tyrannie. Le poète veut témoigner de la souffrance des résistants, elle ne sera pas vaine, leur sacrifice trouvera son aboutissement et sa justification dans leur victoire morale. Les tyrans eux sont dans ce poème décrits comme « des êtres enroués de mutisme (vers 9) », des personnes dont la seule angoisse réside dans « La liberté effroyable de Dieu (vers 19)». Leur pouvoir est limité et circonscrit « l’ordre dérisoire des

d’humour à l’époque mais il était beaucoup plus restreint qu’aujourd’hui et ce pour deux raisons : - D'une part, fonctionnant à la fois comme unrite de reconnaissance et comme un instrument particulièrement efficace de lacritique intellectuelle ou morale, il était mis au service d'une vasteentreprise de contrôle social desopinions et des comportements. - D'autre part, cet esprit était une qualité propre au monde aristocratique, l’humour, clos sur lui-même et se conformant à des règles de sociabilité

des événements historiques, de la "reproduction" des statuts sociaux, de l’enchainement des interactions psychologiques, nombreux sont les domaines qui incitent à considérer la vraisemblance d'une inéluctabilité. Il semble alors s'imposer un ordre intemporel, impersonnel, une loi des événements, au-dessus de tout. Où tout espoir de lui échapper est vain. Ainsi pensaient par exemple les Grecs de l’Antiquité. Pour eux, la vie est un drame puisque la mort attend chaque être humain. Pour les Stoïciens

homo homini ou deus ou lupus » Essais II, V.    Spinoza s’y réfère dans le scolie de la proposition 35 de la 4e partie de l’Ethique.    Freud cite Plaute dans son texte : Malaise dans la civilisation  et Bergson écrit dans : les Deux sources de la morale et de la religion : «  Les deux maximes opposées homo homini deus et homo homini lupus se concilient aisément. Quand on formule la première on pense à quelque compatriote. L’autre concerne les étrangers. »      Il convient d’abord de souligner le

pays. Le deuxième argument, des lignes 8 à 16, introduit par le connecteur d’ajout « D’ailleurs », en renforçant le précédent se rattache à la morale. L’argumentation est tout aussi rigoureuse, à partir du constat posé comme une cause : « toutes les religions contiennent des préceptes utiles à la société », c’est-à-dire transmettent des valeurs morales. Il est donc souhaitable pour tous qu’elles « soient « observées avec zèle ». Par une interrogation oratoire, « qu’y a-t-il de plus capable d’animer

des formes : reflet d’une beauté universelle et intemporelle que le siècle aurait enfin atteinte sous le règne de Louis XIV. Cet idéal concerne tous les domaines, y compris la langue qui doit être élégante et débarrassée de tous les jargons, celui des médecins ou celui des précieux, tous objets de moquerie chez Molière. L’honnête homme, homme social, poli et mesuré, est porteur des valeurs du classicisme. • La visée de l’écrivain est souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere

Le Surnaturel dans Macbeth Intro: I) Introduction du surnaturel dans Macbeth ⁃ Un contexte inquiétant contexte: tonnerre et éclairs sont associés à chacune des apparitions des soeurs → cadre intemporel, lieu de nulle part, enfers ? Lande de bruyère déserte et désolée, perdue, loin des humains, réelle ? ⁃ Trois sorcières au parlé énigmatique ⁃ le lecteur d'aujourd'hui peut les considérer comme simples personnage de littérature fantastique mais pas à l'époque shakespearienne

déchéance d’un « hors-la-loi » social, méprisant, amoral et arriviste d’après le roman de William Thackeray. Enfin certains courants littéraires ont affirmé avec force que la vocation de la littérature n’était pas d’abord de prouver, d’être utile ou morale. Pour des écrivains comme Baudelaire, Mallarmé, Gautier, le Parnasse, le plus souvent des poètes il est vrai, la littérature n’a pas à rechercher l’utilité et l’efficacité mais plutôt la beauté et le plaisir. Pour eux, d’une certaine manière, persuader

l’équilibre des formes : reflet d’une beauté universelle et intemporelle que le siècle aurait enfin atteinte sous le règne de Louis XIV. Cet idéal concerne tous les domaines, y compris la langue qui doit être élégante et débarrassée de tous les jargons, celui des médecins ou celui des précieux, tous objets de moquerie chez Molière. L’honnête homme, homme social, poli et mesuré, est porteur des valeurs du classicisme. La visée de l’écrivain est souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »)