La Mort aux trousses

Tranquille. Il a deux trous rouges au coté droit. Poème date d’octobre 1870, publie dans Poésies (1891) INTRODUCTION : Rimbaud, tout jeune poète de 16 ans, écrit « Le Dormeur du Val » en octobre 1870, quelques mois après le début de la guerre franco prussienne. En jouant sur l’effet de chute caractéristique du sonnet, le poète nous montre, dans une nature protectrice et pleine de vie, un jeune soldat endormi dont on ne comprend qu’au dernier vers qu’il est en réalité mort. Nous montrerons comment

il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid. Les parfums ne font plus frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au coté droit. Arthur Rimbaud "Le Dormeur du val" Poésies Arthur Rimbaud Anticonformiste, marginal, Rimbaud étouffe à Charleville, et il lui arrive de fuguer... dans une région dévastée par la guerre de 1870. Il s'est révolté

soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Arthur Rimbaud - Texte du recueil confié à Paul Demeny, fac-similé Messein. - Première publication dans l'Anthologie des poètes français du XIXe siècle, tome IV, Lemerre, 1888. Ce sonnet est inspiré par la guerre de 1870. Rimbaud dresse un tableau très coloré et vivant qui frappe l'imagination pour en faire ressortir toute l'horreur, sans jamais prononcer le mot "mort." Dans un ruissellement de lumière (haillons d'argent

a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Octobre 1870.  Introduction : Contexte: guerre 1870 Découverte progressive cadre-dormeur-cadavre Dénonciation guerre et mort Ironie du sort tragique: mort, apparence de vie Pathétique: jeune homme / mort Etude linéaire: on suivra la découverte progressive du dormeur du val.     Premier quatrain  le val trou, val évolution/précision

dernière phrase du poème nous invite à percevoir la véritable signification. II) Une dénonciation de la guerre 1) Une série d’indices ruine cette sérénité illusoire Dernière phrase → constat objectif : qq mots qui connotent la mort. « Il a deux trous rouges au côté droit. » (v.14) → Périphrase + litote Chute du poème. Exclu tout autres commentaires. Cette dernière phrase nous permet de relire le texte d’une autre façon. Champ lexical de la maladie : « pâle » (v.8), « malade » (v.10)

travail « qui ne peut s’apprendre dans les livres ». Tout cela sur un ton allant de l’ironie (l’auteur se permet de se moquer indirectement de ces personnages) en passant par le drame (avec certains moments de véritable émotion, de désespoir et de mort). Les choix énonciatifs: C’est un récit. L’auteur raconte un fait passé et n’intervient pas dans l’histoire, la narration est neutre. Le narrateur est hétérodiégétique, on ne sait rien de lui, il n’ y pas de relation entre les personnage et

l’image d’un bilan négatif. On a l’idée de l’automne avec « l’automne des idées ». Les feuilles tombent, on peut voir aussi l’inspiration qui disparaît. La vie est présentée comme un jardin dévasté par l’automne « terres inondées, l’eau creuse des trous ». Cependant les dégâts ne semblent pas irrémédiables. L’ide d’un renouvellement est en effet traduit par l’expression « pour rassembler à neuf les terres inondées ». -Le premier tercet montre l’espoir d’une inspiration nouvelle. En effet, cet

le réchauffer. On apprends qu'il a une position assez « spéciale » pour quelqu'un qui « dort », il une main sur sa poitrine, comme l'étaient les morts. Enfin l'auteur nous indique que le soldat a « deux trous rouges au côté droit », le soldat est donc mort. Les deux trous rouges signifiant des trous de balles ou d'épée dans sa poitrine. CONCLUSION: Le texte évolue au fil des strophes, au début l'auteur nous décrit seulement un lieu merveilleux, puis un personnage s'y trouvant, ce personnage étant

est symbole de mort, et des angoisses rencontrées par le poète. A travers cette longue métaphore de la vie de Baudelaire, nous voyons se dresser un second portrait, celui d'un assasin que redoute l'auteur. Mais qui est-il en fait ? Contrairement à la nature, qui elle reprend vie au printemps, l'être humain, lui, ne peut se reconstruire. Cette idée là est présentée dès le deuxième quatrain, avec une évocation de la mort au vers 8 où l'on nous dit que "l'eau creuse des trous grands comme des

La mort aux trousses 1. Acteurs * Cary Grant : Roger O Thornhill * Eva Marie Saint : Eve Kendall * James Mason :Phillip Vandamm * Jessie Royce Landis : Clara Thornhill * Leo G. Carroll  : Le professeur * Josephine Hutchinson: Madame Townsend * Philip Ober : Lester Townsend * Martin Landau : Leonard Description morale et physique des personnages  Roger O Thornhill : le séduisant, marié deux fois, célibataire, victime d’un coup monté Eve Kendall : Très belle