La Morte Amoureuse Romantisme

jusqu’à la nuque, s’entrouvre pour un petit halètement court et continu, fleurie d’une langue frisée, rose comme un bégonia. Le reste de son corps traîne, écrasé comme celui d’une grenouille morte… Elle n’a pas bougé ; elle ne bougera pas, elle cuit…Une brume de chaleur baigne la baie de Somme, où la marée de morte-eau palpite à peine, plate comme un lac. Reculée derrière ce brouillard moite et bleu, la Pointe de Saint-Quentin semble frémir et flotter, inconsistante comme un mirage… La belle journée

ce n’est qu’au XVIIIème et XIXème siècles que le terme se répand à l’oral et à l’écrit. L’ironie romantique en Allemagne continue dans la lignée socratique, c’est l’expression d’un esprit habile, qui doute et qui questionne en toute liberté. Le romantisme allemand est critique et philosophique en même temps qu’il est sensible. En revanche, « contrairement à ce qui s’est passé en Allemagne, les grands romantiques français ont écrit leurs œuvres majeures dans l’enthousiasme, la désillusion n’étant

gitan), le mari de Carmen, Garcia le borgne, qu'elle avait fait évader du bagne. José lui fit une mauvaise querelle, et le tua dans un duel au couteau. Mais Carmen, voulant vivre une vie indépendante, se détacha peu à peu de lui et, un jour, fut amoureuse de Lucas, un picador. José, Elle a, selon la coutume gitane, un époux qui revient du bagne, et José le tue. C'est lui, désormais, le mari de Carmen ; il propose à la jeune femme de fuir ensemble en Amérique, pour y mener enfin une vie honnête. Elle

s’il n’est pas un pastiche composé par Platon. Qui parle ? L’identité de l’émetteur est particulièrement problématique. De plus, le contenu du message est lui aussi crypté, dissimulé. Lysias fait en effet une déclaration paradoxale d’indifférence amoureuse : je ne t’aime pas, et c’est pourquoi tu dois m’aimer (233 a6). Les sentiments de Lysias restent masqués :il dissimule le désir amoureux qui le pousse à parler. D’ailleurs, lorsque Socrate prononce son premier discours, il affiche délibérément ces

 »),  qui  a  créé  Arlequin,  le  prototype   du  valet  naïf,  grossier,  cupide,  paresseux,  gourmand,  fourbe  (Voir  Clin  d’œil  N°3),  rusé  et  fin   stratège   dans   les   intrigues   amoureuses.   La   relation   maître-­‐valet   est   alors   devenue   une   convention  du  théâtre  de  comédie.  Le  valet  est  un  type  qui  regroupe  toutes  les  fonctions  de   tous  les  valets

la société prend en charge le sentiment amoureux pour le mêler à des questions d’honneur, d’argent, de réputation. La métaphore de la guerre pour désigner les relations entre hommes et femmes traduit la violence exercée par la société sur la vie amoureuse, décrite avec précision par Mme de Merteuil dans la lettre 81. Le libertinage apparaît alors comme une réponse paradoxale à la censure exercée par « le monde » sur le sentiment amoureux, en permettant au moins l’accès au plaisir, au mieux la naissance

« Elle aurait dû mourir plus tard,/ Il y aurait eu le temps pour un tel mot. » V,5, page 271 : c’est l’expression d’un regret puis d’une résiliation fataliste : elle serait morte plus tard de toutes façons. Cet étonnant détachement le temps d’un vers n’en souligne que d’avantage le passage brutal du discours belliqueux au désir de mort. Ce n’est pas la réalisation des prédictions que Macbeth meurt mais de l’effondrement de

ce monde triste à crever. Je m‟enfermais souvent dans ma chambre pour travailler, lire les livres que j‟empruntais à l‟école. À dix ans, je dévorais déjà les grands classiques de la 11 LA VOLEUSE DE VIES littérature française. J‟ai haï le romantisme dégoulinant de Flaubert, méprisé le monde ouvrier de Zola, trop docile et soumis à mon goût, dormi sur les descriptions sans fin de Proust, ajouté des points et des virgules aux poèmes d‟Apollinaire dont l‟anticonformisme me semblait limité à une

société prend en charge le sentiment amoureux pour le mêler à des questions d’honneur, d’argent, de réputation. La métaphore de la guerre pour désigner les relations entre hommes et femmes traduit la violence exercée par la société sur la vie amoureuse, décrite avec précision par Mme de Merteuil dans la lettre 81. Le libertinage apparaît alors comme une réponse paradoxale à la censure exercée par « le monde » sur le sentiment amoureux, en permettant au moins l’accès au plaisir, au mieux la

et dont le caractère est bien plus pittoresque qu’érotique. 11. Caractérisez la manière dont le narrateur ne cesse d’associer les domaines de l’érotisme et de la superstition. Quel est l’effet produit ? En quoi le romantisme de cette première rencontre est-il essentiellement un romantisme noir ? Le narrateur ne cesse d’associer les domaines de l’érotisme et de la superstition. Un premier indice en est le « tapage infernal » commis par les femmes au bain, un autre en est l’identification des baigneuses