La Muse Malade Baudelaire Commentaire

L’histoire de l’art est terminée (1981) 8 L’histoire de l’art est terminée (1981) Introduction Retour à la table des matières Quand Platon voulait chasser les artistes et les poètes de la république, même s'il « touchait juste », selon le commentaire moderne de Proudhon 1, il ne prédisait pas la mort de l'art - qui n'avait pas encore d'histoire. Il dénonçait seulement les artistes comme menteurs néfastes. Curieusement, l'idée de la mort de l'art est née aussitôt qu'est apparue la conscience

s’annulerait lui-même dans la création » . L’œuvre se déploie, elle manifeste l’être. La subjectivité de l’artiste est bien trop limitée. De la même façon, le traitement social des œuvres d’art est loin d’épuiser leur sens. Les œuvres sont dans les musées, les collections mais « N’y sont-elles pas plutôt en tant qu’objets de l’affairement autour de l’art ? »… « Elles sont retirées de leur monde ». L’art est l’une des approches de l’être : « Une manière essentielle dont la vérité s’institue dans l’étant

plus au vice qu’à la vertu. » (Jean-Jacques Rousseau, Émile, ou De l’éducation, 1762, livre second). Rousseau prend l’exemple d’une des fables les plus connues et réputées les plus faciles de La Fontaine, Le Corbeau et le Renard, et en fait un commentaire détaillé pour en montrer les subtilités, inabordables selon lui pour un enfant de 10 ans. Il conclut que lui-même continuera de lire les fables avec plaisir en tant qu’adulte, mais qu’il ne fera pas figurer les fables dans son programme d’éducation

leur café » (pp. 46-49). Ce dialogue désigne à la fois leur ségrégation sociale, le rapport de complémentarité (ils commentent en bas les événements d’en haut) et de similitude (ils reproduisent en bas l’idéologie d’en haut et sa hiérarchie). Les commentaires de Sylvie sur les hôtes de la pension redoublent les jugements de Mme Vauquer, tandis que Christophe se caractérise par un bon sens qui le verra à la fin du roman accompagner la dépouille de Goriot au Père-Lachaise. Ses qualités de cœur restent

vie tranquille à la campagne, loin de la gloire et des conflits armés. On sait peu de choses à son sujet, si ce n’est qu’il a dû, malgré lui, accompagner son mécène Messala dans une campagne militaire qui se termina rapidement pour lui, car il tomba malade. Les valeurs de l’époque sont beaucoup moins guerrières, axées davantage sur la recherche du bonheur individuel, d’autant que l’empereur Auguste a rétabli la paix, après une période de guerres civiles. La tragédie a laissé la place à la poésie lyrique

vie tranquille à la campagne, loin de la gloire et des conflits armés. On sait peu de choses à son sujet, si ce n’est qu’il a dû, malgré lui, accompagner son mécène Messala dans une campagne militaire qui se termina rapidement pour lui, car il tomba malade. Les valeurs de l’époque sont beaucoup moins guerrières, axées davantage sur la recherche du bonheur individuel, d’autant que l’empereur Auguste a rétabli la paix, après une période de guerres civiles. La tragédie a laissé la place à la poésie lyrique

campagne, cache-toi dans ta couverture, ne tourne pas en dérision ce qu’ils font : ils ont soif insatiable de l’infini, comme 1 2 Gaston Bachelard, Op. Cit., pp.32-36. J.-L. Steinmetz indique ici qu'il y a ici une communauté de pensée avec le Baudelaire des Paradis artificiels, qui "souligne la passion de l'infini qui anime les hommes et les entraîne à bousculer les repères moraux habituels." 16 toi, comme moi, comme le reste des humains à la figure pâle et longue. Même, je te permets de

autobiographie, Biffures, Fourbis et Fibrilles, publiés sous le titre d’ensemble de La Règle du jeu. Ces textes sont sans doute plus représentatifs de la mutation dont j’ai parlé que L’Âge d’homme ; j’ai pourtant choisi de m’appuyer dans cet essai sur un commentaire de L’Âge d’homme, parce qu’il m’a semblé que, resitué dans ses relations avec les autres textes, il pouvait servir de point de départ pour une analyse générale de l’écriture de Leiris.         Trompé par les apparences, un lecteur qui ne connaîtrait

Finalement il part à la faculté de Poitiers. Il s’y inspire d’allusions satiriques. • L’étudiant et le voyageur : il étudie médicine à Montpellier car les auteurs grecs utilisent beaucoup d’anatomie humaine. En 1532 il se fait connaître avec ses commentaires sur un livre d’Hippocrate. (1532-1551) il exerce la médicine et il se consacre a ses activités humaniste. Il voyage en Italie et France. En 1531 il publie à Lyon, sous le pseudonyme de « Maistre Alcofribas Nasier », le Pantagruel. Après il arrête

7. La Prisonnière, GF, p. 350. 8. Ibid. p. 350. 9. La Prisonnière, op. cit. p. 481. 10. Voir les ouvrages d'Anne Henry, dans la bibliographie, p. 524. Analyse du "Temps retrouvé" 1. Denise Mayer, "Un chapitre inédit du Temps retrouvé", Commentaire, n° 22, Julliard, 1983. 2. Une note de cinq lignes, Pléiade, 1954, III, p. 1118. 3. Jean Milly, Les Pastiches de Proust, Armand Colin, 1970. 4. Brian G. Rogers, "Deux Sources littéraires d'À la recherche du temps perdu: L'Évolution d'un Personnage