La Neige En Deuil

Derrière lui traînaient un long mugissement. Sganarelle en riant lui réclamait ses gages, Tandis que Don Luis avec un doigt tremblant Montrait à tous les morts errant sur les rivages Le fils audacieux qui railla son front blanc. Frissonnant sous son deuil, la chaste et maigre Elvire, Près de l'époux perfide et qui fut son amant, Semblait lui réclamer un suprême sourire Où brillât la douceur de son premier serment. Tout droit dans son armure, un grand homme de pierre Se tenait à la barre et coupait

les vieilles armoiries hongroises de Kossuth. Nous demandons pour l’armée hongroise de nouveaux uniformes dignes de nos traditions nationales. Nous demandons que le 15 mars soit fête nationale et jour férié et que le 6 octobre soit une journée de deuil national et un jour de congé pour les écoles ». On voit ici le rejet fondamental du culte de la personnalité, aspect important des démocraties populaires, pour consolider le pays grâce à un nouveau sentiment national. Ce dernier passe par une

. 39 Marizibill............................................................ 42 Le voyageur ........................................................ 42 -2- Marie ...................................................................45 La blanche neige ................................................ 46 Poème lu au mariage d'André Salmon .............. 46 L'Adieu ............................................................... 48 Salomé.............................................................

L’huile de ce Tableau ternira ses couleurs,Et les flots se rompront à la rive écumeuse. J’ai vu ces clairs éclairs passer devant mes yeux,Et le tonnerre encor qui gronde dans les Cieux,Où d’une ou d’autre part éclatera l’orage, J’ai vu fondre la neige et ses torrents tarir,Ces lions rugissants je les ai vu sans rage,Vivez, hommes, vivez, mais si faut-il mourir. Jean de Sponde, 1588  LE ROMANTISME - XIXème Ce terme désigne un style de poésie qui s’écarte des normes classiques pour s’inspirer

certains, blessés et agonisants ou tués dans d’horribles circonstances. Les rats mangeant les cadavres d’autres hommes sont des images marquantes pour les soldats. De plus, la présence des morts ne les quittent pas et les conditions climatiques (froid, neige, pluie et boue) ajoutent un degré à leur calvaire. Ils ne sont pas protégés contre le climat, combattent sous tous les temps. Rien ne les protège également des balles, des obus et de leurs éclats. Un sentiment de stress et d’impuissance les envahis

48 Marizibill............................................................. 51 Le voyageur .........................................................52 –2– Marie ...................................................................55 La blanche neige .................................................57 Poème lu au mariage d'André Salmon .............. 58 L'Adieu ............................................................... 60 Salomé.............................................................

rond Dans la prison des frontières. Le vent souffle sur les tombes La liberté reviendra On nous oubliera Nous rentrerons dans l'ombre Paul Eluard Liberté Sur mes cahiers d'écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J'écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J'écris ton nom Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J'écris ton nom Sur la jungle et le désert

|10 | |Brillon Yves, Pays rêvé |11 | |Chamberland Paul, Deuil 4 juin 1963 |12 | |Chamberland Paul, Ite missa est |13

de Mérette, dont l'enfouissement sous terre lui avait paru intolérable. En effet, pendant l'inhumation du corps maternel, la petite fille "griffait le cercueil (...), se couchait dessus, hurlait". La terre associée jadis à la cérémonie funeste du deuil de sa mère est devenue "entrailles maternelles" tenant lieu désormais de matrice . Ce ventre ravagé et rongé, certes, conserve pourtant son pouvoir d'engendrement car il s'avère capable de faire croître une "fleur pâle à la petite tâche noire". Image

inonde, Quand partout à l’entour de vos pas vous voyez Briller et rayonner cristaux, miroirs, balustres, Candélabres ardents, cercle étoilé des lustres, Et la danse, et la joie au front des convié […] Songez-vous qu’il est là sous le givre et la neige, Ce père sans travail que la famine assiège ? […] Ses enfants affamés, et leur mère en lambeau, Et sur un peu de paille, étendue et muette, L’aïeule, que l’hiver, hélas ! a déjà faite  Assez froide pour le tombeau. […] Donnez ! afin que Dieu