La Neige Incertaine

Embaume : Là, ce mot signifie répendu. Postillons : Autrefois, conducteurs des chevaux d’une voiture de poste. Falots : Grande lanterne. Explication pour les illustrations : La première représente un chasseur à l’entrée d’un bois sur un tapis de neige, il se tient debout, ça correspond donc bien à la première partie du poème. Pour la deuxième illustration, c’est une vue de paris avec la seine de 1850. Alphonse de Lamartine : Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine dit Alphonse de Lamartine

Il fait frais Il fait une chaleur insupportable / horrible / torride : « Quelle canicule ! » Il fait -10° : « Il fait un froid de canard ! » Le temps est au beau fixe Le temps est changeant / incertain Le temps s’améliore Le temps se dégrade L’ETAT DU CIEL : Il y a de la brume / du brouillard / un brouillard épais # Il y a une éclaircie, on voit le soleil à travers les nuages. Le ciel est gris / couvert / nuageux / noir # Le ciel se dégage

clair-obscur sont observés. Les deux champs lexicaux sont présents : d’une part celui du clair « neige », « luire », « sable » et d’autre part celui de l’obscur « de cuivre », « sans lueur », « gris », « corneille »… La coloration est donc froide malgré le cuivre qui vient rehausser le tout. Enfin un décor hivernal nous est bel et bien exposé. Nous pouvons nous l’imaginer grâce au champ lexical de l’hiver : « neige », « nuées », « buées », « loups ». Il nous est présenté comme un milieu mortifère, lugubre

platonique. Une beauté de quinze ans enfantine Une beauté de quinze ans enfantine, Un or frisé de maint crêpe anelet, Un front de rose, un teint damoiselet, Un ris qui l'âme aux Astres achemine ; Une vertu de telles beautés digne, Un col de neige, une gorge de lait, Un coeur jà mûr en un sein verdelet, En Dame humaine une beauté divine ; Un oeil puissant de faire jours les nuits, Une main douce à forcer les ennuis, Qui tient ma vie en ses doigts enfermée Avec un chant découpé doucement

hypothétiques, avec une subordonnée à l’imparfait introduite par « si »). Ex : Si j’avais de l’argent, je ferais le tour du monde. - Opinion illusoire. Ex : Avec cette neige, on se croirait en Sibérie. - Atténuer une demande, une volonté, un conseil. Ex : Je voudrais savoir si le directeur peut me recevoir. - Information incertaine. Ex : Elles seraient transférées au Panthéon (conditionnel présent passif). - Evoquer une action future dans le passé (futur vu à partir du passé). Ex : J’étais sûre

Ennui de la plaine, La neige incertaine Luit comme du sable. Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune, On croirait voir vivre Et mourir la lune. Comme des nuées Flottent gris les chênes Des forêts prochaines Parmi les buées. Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune. On croirait voir vivre Et mourir la lune. Corneille poussive Et vous, les loups maigres, Par ces bises aigres Quoi donc vous arrive ? Dans l’interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable.

L'aveugle berce un bel enfant La biche passe avec ses faons Le nain regarde d'un air triste Grandir l'arlequin trismégiste. Mon explication : Le point de départ nous est donné par le titre "Crépuscule" qui nous indique sur le moment incertain (heure indécise) du poème. Ce titre nous prouve à nouveau que le poète reste fidèle à ces nombreux thèmes évoquer dans son recueil "Alcool" (amours,mort,mélancolie,regret) Crépuscule->mort, ténèbres. -Portrait d'un personnage: L’Arlequine (modèle

suggérait ? Ton bras est invaincu mais non pas invincible. Vous clouez de vos mains mal sûres/Les hiboux au seuil des masures/Et Christ sur la porte des cieux. Boue si méprisée, je t’aime. Je t’aime à raison du mépris où l’on te tient. La neige incertaine/Luit comme du sable. Tes mains ces lys. Et on va la boire la canette sans mousse ! Pour un cœur qui s’ennuie/ô le chant de la pluie. Sois sage, ô ma douleur, et tiens toi tranquille. Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.

La neige en deuil C’est un roman naturaliste. Le naturalisme est le reflet de la réalité. Les personnages principaux sont Isaie et Marcellin Vaudagne, deux frères. La neige en deuil est un roman paru en 1952 qui a été adapté pour le cinéma et qui a été inspiré à l’auteur par le crash du « Malabar Princess » dans le Mont-Blanc en 1950. La neige en deuil c’est tout d’abord deux frères l’un Isaïe, berger, gentil garçon, travailleur, fort, puis l’autre garçon Marcellin, arrogant, paresseux, avare,

le son « n » qui donne l'impression d'une syllabe qui vogue sans arriver à bon port. Tout comme le son « m », c'est une consonne nasale dentale qui donne une sensation de continuité et une certaine musicalité. (interminable, ennui, plaine, neige, incertaine, comme) Tout au long du poème, les rimes sont riches et dans le premier quatrain, elles sont embrassées. On remarque la structure particulière du poème qui est construit comme un chant traditionnel, soit premier refrain - deuxième refrain