La Nouvelle Justine Ou Les Malheurs De La Vertu De Sade

faire remonter les origines premières du roman aux genres littéraires pratiqués dès l'Antiquité1, comme l'épopée (l’Iliade, l’Odyssée d'Homère, l’Énéide de Virgile), les ouvrages historiques (d'Hérodote et de Thucydide), la tragédie et la comédie nouvelle (Ménandre, Térence) et même la poésie pastorale. C'est en puisant allègrement dans l'ensemble de ces genres qu'apparaît le roman grec, qui se constitue vers le Ier s. av. J.-C. en un genre autonome, comportant déjà l'aspect composite qui le caractérise

structures et des règles quasi-immuables. Ces règles vont prévaloir jusqu’au 19ème siècle. Au 18ème siècle, il n’est pas facile d’être novateur car le théâtre est à la mode et est abondant. (Beaumarchais, Marivaux) ➢ Le roman : grande expansion. La nouvelle classe sociale (la bourgeoisie) va pouvoir s’exprimer dans ce genre. Lieu privilégié pour les inventaires du cœur. -L’Abbé Prévost : « Manon L’Hescaut » -Marivaux (aristocrate) : « La vie de Marie-Anne » >Dans ces romans, on parle

la fois précieuse et passionnée Joachim du Bellay, Défense et illustration de la langue française (veut montrer que le français est aussi digne que le grec ou le latin Pierre de Ronsard, Poésie amoureuse Maurice Scève, Délie, objet de plus haute vertu Louise Labé, féministe, Œuvres Humanisme  on doit maîtriser le plus de matière possible Michel de Montaigne, pour le suicide (c’est ma vie), contre les médecins, contre le colonialisme, « Tout home porte la forme entière de l’humaine condition

Michel Strogoff » (1876), « Les Indes Noires » (1877) • l'imaginaire fait sa place au rêve, au désir, au fantasme, pour mieux ouvrir à la réflexion philosophique : les œuvres de Donatien Alphonse François, marquis de Sade (1740-1814), auteur de « Justine ou les Malheurs de la vertu » (1791), de « La Philosophie dans le boudoir »(1795), « Les Cent Vingt Journées de Sodome »... • bien des romanciers ont inspiré le cinéma : citons par exemple Roald Dahl [1916-1990], qui écrivit « The Gremlins » en 1942

Clarisse Harlowe (1751) et Nouvelles Lettres anglaises ou Histoire du chevalier Grandisson (1755). II. Le personnage de Manon Le titre original du roman est L’Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut et faisait partie des Mémoires et Aventures d’un homme de qualité qui s’est retiré du monde (7 volumes, rédigés de 1728 à 1731). Le livre est jugé scandaleux à deux reprises (1733 et 1735), saisi et condamné à être brûlé. L’auteur publie en 1753, une nouvelle édition de Manon Lescaut

l’individu. Il renoue avec certaines valeurs de l’Antiquité et fait partie intégrante de la Renaissance.Il s’est adjoint à l’esprit de liberté et d’indépendance à l’égard des dogmes trop rigides et constitua un courant qui, grâce à la Réforme, permit une nouvelle libération des hommes et l’apparition d’un esprit de tolérance(Réforme : processus élaboré dans l'Église catholique du XVe et XVIe siècle pour la modification et la réorganisation de ses structures, de ses pratiques et de ses dogmes et ayant abouti

biographie : La vie de mon père , témoignages sur Paris : Les nuits de Paris et sur la Révolution. Robespierre : Avocat et homme politique français. Madame Rolland : Figure de la révolution française. Sade* : (1740-1814) Écrivain et philosophe français, Justine ou les malheurs de la vertue. St Simon : (1760-1825) Économiste et philosophe français J. Swift : écrivain irlandais, connut pour ses pamphlets humoristiques. Vivaldi : (1678-1741) Compositeur italien, Sonates en trio pour deux

comique, parodique : parodie le roman de chevalerie médiéval. ((À la langue noble et aux lieux communs du roman de chevalerie, ces auteurs opposent la diversité des langages de toute la société et un parti pris de réalisme)) Autre inspiration : la nouvelle médiévale. (Decameron et Boccace) (Le roman baroque, Le petit roman galant, Le roman comique et picaresque) 18e siècle : C'est au XVIIIe siècle que le roman prend sa forme et sa place moderne. Il se développe en Grande-Bretagne et s’exporte vers

s’il est une étape obligatoire de la séduction, n’est qu’un moyen ou un prétexte pour arriver à d’autres buts. En effet, le souper offre de multiples possibilités de rencontres, arrangées ou non et plus ou moins heureuses ce qui permet de nouer de nouvelles relations amoureuses. Dans les confessions du comte de ***, le narrateur nous dit à propos d’une de ses maîtresses : « elle aimait la table, et elle y était charmante. Ce fut à un souper que je la connus, il fut poussé fort avant dans la nuit. »

nombre des charrues, occupe le pauvre et l'enrichit, encourage les mariages, établit l'orphelin. Il n'attend rien des hommes, mais leur fait tout le bien dont il est capable ».    Un tel humanisme se situe à rebours de l'espérance chrétienne : « La vertu consiste à faire du bien à ses semblables et non pas dans de vaines pratiques de mortifications », écrit encore Voltaire. Foin des prières et des cierges dans les églises, il faut des actes. Tout l'effort de connaissance est orienté vers l'utilité