La Peau De Chagrin Aspect Romantique

de pluie. ᕦ Peu après les journées révolutionnaires connues sous le nom de « Trois Glorieuses », Victor Hugo publie Notre-Dame de Paris, roman historique et romantique. ᕧ L’enterrement à Ornans de Courbet fait scandale auprès de la critique. ᕨ Confession d’un enfant du siècle d’Alfred de Musset est le roman du mal du siècle romantique. ᕩ Flaubert, accusé d’outrage à la morale publique et religieuse, est condamné pour la publication de Madame Bovary. µ Victor Hugo publie une immense fresque

théâtre. Les œuvres qui suivent « Les Chouans » témoignent d’une évolution de l’art balzacien du romantisme vers le réalisme. À commencer par « Gobseck » (1831), en passant par « La Peau de Chagrin » (1831) et « Louis Lambert » (1832) les tendances réalistes prennent de la vigueure et repoussent peu à peu celles romantiques pour triompher sur ces dernières dans « Eugénie Grandet » (1833), premier roman réaliste de BALZAC. Ensuite BALZAC publie « Le Père Goriot » (1834 à1835), « Le Lys dans la Vallée »

les déchirements saignants de la gorge, les cœurs de bœuf solides et décrochés comme des cloches muettes. Mais ce qui leur donnait surtout un frisson à fleur de peau, c’étaient les grands paniers qui suent le sang, pleins de têtes de moutons, les cornes grasses, le museau noir, laissant pendre encore aux chairs vives des lambeaux de peau laineuse ; ils rêvaient à quelque guillotine jetant dans ces paniers les têtes de troupeaux interminables. Ils les suivaient jusqu’au fond de la cave, le long des

l’ouragan des songes entre Au même ciel qui fut si beau ! Il faut gémir, il faut atteindre Je ne sais quelle extase, et ceindre 110 Ma chevelure d’un lambeau ! Ils m’ont connue aux bleus stigmates Apparus sur ma pauvre peau ; Ils m’assoupirent d’aromates Laineux et doux comme un troupeau ; Ils ont, pour vivant amulette, Touché ma gorge qui halète Sous les ornements vipérins ; Étourdie, ivre d’empyreumes, Ils m’ont, au murmure

l’ouragan des songes entre Au même ciel qui fut si beau ! Il faut gémir, il faut atteindre Je ne sais quelle extase, et ceindre 110 Ma chevelure d’un lambeau ! Ils m’ont connue aux bleus stigmates Apparus sur ma pauvre peau ; Ils m’assoupirent d’aromates Laineux et doux comme un troupeau ; Ils ont, pour vivant amulette, Touché ma gorge qui halète Sous les ornements vipérins ; Étourdie, ivre d’empyreumes, Ils m’ont, au murmure des neumes

café parisien, un observateur (Pierre Le Grand) a choisi sans raison apparente de s'intéresser à une silhouette qui se détache à peine de la foule indistincte de 18 heures : celle d’Étienne Marcel, «être plat», adolescent en proie à ses premiers chagrins d'amour. Suivie par Pierre, la silhouette prend peu à peu de la consistance : chaque jour elle emprunte le même train de banlieue en compagnie des mêmes passagers aux manies médiocres ; elle habite un pavillon à Obonne avec son beau-fils (Théo) et

d’une cuisinière récemment renvoyée par madame Guillaume, contribuèrent-ils à développer les idées de cette jeune fille qui les avait furtivement dévorés pendant les longues nuits de l’hiver précédent. Les expressions de désir vague, la voix douce, la peau de jasmin et les yeux bleus d’Augustine avaient donc allumé dans l’âme du pauvre Lebas un amour aussi violent que respectueux. Par un caprice facile à comprendre, Augustine ne se sentait aucun goût pour l’orphelin : peut-être était-ce [ 45 ]parce qu’elle

d’une cuisinière récemment renvoyée par madame Guillaume, contribuèrent-ils à développer les idées de cette jeune fille qui les avait furtivement dévorés pendant les longues nuits de l’hiver précédent. Les expressions de désir vague, la voix douce, la peau de jasmin et les yeux bleus d’Augustine avaient donc allumé dans l’âme du pauvre Lebas un amour aussi violent que respectueux. Par un caprice facile à comprendre, Augustine ne se sentait aucun goût pour l’orphelin : peut-être était-ce parce qu’elle

cuisinière récemment renvoyée par madame Guillaume, contribuèrent-ils à développer les idées de cette jeune fille qui les avait furtivement dévorés pendant les longues nuits de l'hiver précédent. Les expressions de désir vague, la voix douce, la peau de jasmin et les yeux bleus d'Augustine avaient donc allumé dans l'âme du pauvre Lebas un amour aussi violent que respectueux. Par un caprice facile à comprendre, Augustine ne se sentait aucun goût pour l'orphelin : peut-être était-ce parce qu'elle

cuisi- nière récemment renvoyée par madame Guillaume, contribuè- rent-ils à développer les idées de cette jeune fille qui les avait furtivement dévorés pendant les longues nuits de l’hiver précé- dent. Les expressions de désir vague, la voix douce, la peau de jasmin et les yeux bleus d’Augustine avaient donc allumé dans l’âme du pauvre Lebas un amour aussi violent que respectueux. Par un caprice facile à comprendre, Augustine ne se sentait au- cun goût pour l’orphelin : peut-être était-ce parce qu’elle