La Pension Vauquer

RÉALISME Le père Goriot (extraits), Honoré de Balzac I. Une pension bourgeoise Madame Vauquer, née de Conflans, est une vieille femme qui, depuis quarante ans, tient à Paris une pension bourgeoise établie rue Neuve-Sainte-Geneviève, entre le quartier latin et le faubourg Saint-Marceau. Cette pension, connue sous le nom de la Maison-Vauquer, admet également des hommes et des femmes, des jeunes gens et des vieillards, sans que jamais la médisance ait attaqué les moeurs de ce respectable établissement

I) Une description misérabiliste à l’extrême 1) Description ordonnée et minutieux Le narrateur commence cet extrait en dérivant l'odeur de la première pièce en liant cette odeur à la pension « Cette première pièce exhale une odeur sans nom dans la langue (hyperbole), et qu'il faudrait appeler l'odeur de pension ». Il décrit l'odeur en utilisant des gradations « elle sent le renfermé, le moisi, le rance » ce qui nous donne l'impression que plus on respire ce poison plus nous allons mal. D'ailleurs

siècle. Le régime était la monarchie constitutionnelle sous le règne de Louis XVIII. 3- La pension où se déroule l’histoire s’appelle la pension Vauquer. 4- La pension Vauquer appartient à Madame Vauquer et est située dans le bas de la rue Neuve-Sainte-Geneviève à Paris. Cette pension bourgeoise est miteuse, nauséabonde et sordide. Elle est très mal entretenue et misérable. 5- Dans cette pension habite plusieurs pensionnaires très différents les uns des autres. On peut citer : Vautrin :

INTRODUTCION A partir du 19 e siècle, une nouvelle forme de roman nait : le roman réaliste. De nombreux auteurs tel que Balzac se donnent comme objectif de reproduire la réalité ordinaire et quotidienne des gens des milieux populaires. C'est dans ce contexte que Balzac publie Le Père Goriot en 1835. Le romancier Balzac écrit "All is true" qui signifie tout est vrai au début du roman Le Père Goriot . Le réalisme signifie un courant artistique

des anges, et nécessairement au-dessus de lui, le pauvre homme ! Il aimait jusqu’au mal qu’elles lui faisaient. (« Le Livre de poche », p. 146–147) Le roman s'ouvre avec la description de la Maison Vauquer, une pension parisienne située dans la rue Neuve-Sainte-Geneviève, appartenant à la veuve Vauquer. Plusieurs résidents s'y côtoient, dont Eugène de Rastignac jeune étudiant en droit, un mystérieux personnage nommé Vautrin et un ancien fabriquant de vermicelles retraité surnommé le Père Goriot.

l’incipit de ce roman. Peu avant icelui, on y pouvait découvrir la situation géographique de la pension Vauquer ; il s’agit là d’une visite guidée, extrêmement détaillée, du rez-de-chaussée. Cette description porte en elle un réalisme inouï, provoquant une forte aversion par la stimulation de nos sens. Par là nous pouvons découvrir quelques traits des résidents du lieu, et nous faire une première image de Mme Vauquer. L’on comprend par cette description que de Balzac puisse être réduit à son seul attribut

Résumé du roman: Le Père Goriot Partie I: Une pension bourgeoise La pension de Mme Vauquer abrite de nombreuses personnes venant de tous horizons: Mme Vauquer, la propriétaire avare, Mme Couture, veuve, sa fille adoptive, Victorine Taillefer, Vautrin, un forçat évadé; Poiret, Mlle Michonneau, et quelques étudiants, dont Eugène de Rastignac. Après s'être fait congédier de la demeure de la comtesse de Restaud, Eugène de Rastignac prend conseil auprès de sa cousine Mme de Beauséant. Celle-ci

détaillée. Au-delà de satisfaire le désir des lecteurs lointains, Balzac était payé à la ligne. Pour l’auteur, le décors est un personnage : il y a osmose entre la personne et le lieu dans lequel elle vit- « enfin toute sa personne explique la pension comme la pension implique sa personne ». De plus, la ville de Paris est un véritable personnage- « A nous deux maintenant »-, observé avec une vision fascinante aussi bien qu’infernale. Bien que ces lieux ne soient pas toujours réels, Balzac les décrit

I. RÉSUMÉ DU ROMAN Le récit débute à la fin de l’année 1819, dans la Maison-Vauquer, rue Neuve-Sainte-Geneviève, près du Panthéon, à Paris. Il s’agit d’une pension où vivent madame Vauquer, l’hôtesse et ses pensionnaires, mademoiselle Michonneau, une vieille fille, et Poiret, un ancien employé qui la suit partout. Il y a aussi Victorine Taillefer, une jeune fille déshéritée par son

impliquant un laisser-aller. On note de plus une allitération en « s » a la ligne 6 : « Elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées » faisant penser au bruit des pantoufles frottant le sol, ce qui montre une certaine nonchalance de la part de Mme Vauquer, Balzac renforce cette description péjorative par des comparaisons d'animaux dévalorisantes : « nez à bec de perroquet » (l.7) c'est-a-dire un nez pointu, faisant penser a une sorcière qui un personnage malsain, aigrie ; « comme un rat d'église »