La Periode Gaullienne

directement au domaine de la Défense mais place le Président de la République, en tant qu’autorité de nomination du Premier ministre et des membres du Gouvernement, dans une position centrale en ce qui concerne le choix du ministre chargé de la défense. En période de cohabitation, on sait que le Chef de l’Etat n’hésite pas à faire part de son opinion à un Premier ministre qu’il n’a pourtant pas choisi. L’article 13 de la Constitution concerne la nomination aux emplois militaires de l’Etat et permet l’implication

aurait été bloquée par les parlementaires, il passe donc par la voie du référendum. Pompidou est renversé par l’Assemblée Nationale. De Gaulle la dissout donc. 1962 = tournant pour la nature du régime, consécration par le peuple de la conception gaullienne : référendum gagné et confortable majorité suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale. Ce qui compte, c’est l’interprétation et l’application du texte constitutionnel. En 1965, De Gaulle reste malgré sa mise en ballotage par Mitterrand :

toute entière qui se manifeste dans tous les domaines. En Europe, la contestation étudiante touche plusieurs pays. Au début du printemps des étudiants italiens occupent les universités. Quant à la France, le mouvement survient en période d'usure de la République Gaullienne de 1958. Le pays dit s'ennuyer. C'est à la suite d'une manifestation contre la guerre que naît le mouvement du 22 mars à Nanterre (pour demander la libération d'un étudiant arrêté après une attaque contre l'American Express). Le

rideau de fer. En effet, le pivot de la politique étrangère française est le rapprochement avec l'autre poids lourd du continent : l'Allemagne. Ainsi, de Gaulle tourne le dos aux « Anglo-Saxons ». On pourrait en effet s'étonner de l'intransigeance gaullienne vis-à-vis du Royaume-Uni, tout particulièrement. Pour de Gaulle, comme pour Churchill d'ailleurs, le Royaume-Uni n'avait fait que son devoir en 1940, et il n'existait pas de « dette » française envers Londres liée à la Seconde Guerre mondiale. De

La constitution de 1958 met en place un exécutif bicéphale (cette dyharchie faisait horreur à de Gaulle). Titre 1 Le président de la république C'est l'organe clé du régime. Son rôle est prépondérant dans une période de concordance majoritaire mais plus effacé en période de cohabitation. Chapitre 1 Le statut du président de la république Section 1ère: Les modalités de son élection Depuis la révision constitutionnelle de 1962, le président de la république n'est plus

retour éventuel à l’isolationnisme prôné durant l’entre-deux-guerres dès l’hostilité du Congrès américain à l’égard de la SDN et des engagements du président Wilson. Cette règle de la politique extérieure des États-Unis, qui s’applique à certaines périodes de son histoire, prône le désintérêt pour les affaires de l’Europe, et parallèlement le refus de toute ingérence européenne sur le continent américain. L’isolationnisme, recommandé dès 1796 par George Washington, premier président des ÉtatsUnis,

fait leur apparition. Le nombre de chômeurs s'accroît régulièrement et les jeunes se trouvent les premiers touchés. En 1967, le gouvernement crée l'ANPE. • Les origines politiques Au plan politique, le mouvement survient en une période d'usure de la République gaullienne, en place depuis 1958. En 1965, lors de la première élection présidentielle au suffrage universel direct tenue depuis 1848, le général de Gaulle a été mis en ballottage par François Mitterrand à la surprise générale. Aux élections

reconstruction de la mémoire, et plus plausible en 1942 qu'en juillet 1940 quand s'affirme le gaullisme politique qu'en juillet 1940, ou en 1943-44, quand il oppose à Roosevelt la légitimité du CFLN, on sait aujourd'hui qu'il existe chez de Gaulle, dès la période londonienne, une théorie très singulière de la légitimité, qui justifie doctrinalement sa vocation à gouverner le pays libéré, et dont la politologue Odile Rudelle a recherché et retrouvé les sources avec autant de finesse que de pertinence. Qu'est-ce

agir comme un arbitre national. Il est garant de l'indépendance nationale, intégrité du territoire, respect des Traités. Conception gaullienne : arbitre Les pouvoirs propres du président de la République Il est également co-prince d'Andorre, protecteur de l'Académie française, et est compétent pour déclencher la force nucléaire. A. Les pouvoirs en période normale Ils sont limités et énumérés à l'art 19 de la C°, art 8 alinéa 1, art 11, 12 et 16, 54, 56 et 61 Nomination du premier

revenant », un soldat inutile qui n'a servi à rien13. Il recevra, toutefois, à l'issue de la Grande Guerre la croix de chevalier de la Légion d'honneur, le 23 juillet 1919, et la croix de guerre 1914-1918 avec étoile de bronze14. Concernant cette période de captivité qui a suivi sa reddition, le général Perré a déclaré en 1966 : « Un de mes amis qui fut prisonnier avec de Gaulle m'a rapporté ceci. Les Boches qui faisaient l'honneur aux officiers français qui s'étaient courageusement battus de leur