La Periode Gaullienne

de la résistance intérieure, le rôle du « peuple », de la « classe ouvrière », des « petits » contre les « gros » qui, évidemment, se seraient compromis avec Vichy. Cette mémoire a aussi ses oublis avec notamment le gommage de la période 1939-1941 c’est-à-dire la période entre le pacte germano-soviétique (août 1939) et l’invasion de l’URSS par la Wehrmacht (juin 1941) pendant laquelle nombre de communistes français, sont restés attentistes. Dans la mémoire communiste, la 2nde guerre est un événement

millions mobilisés, donc on a surévalué nos ressources. Ca n’a servi à rien au front face à l’Allemagne. L’Empire français n’a jamais apporté ce que l’on aurait pu penser pendant la guerre. B. La revanche « La revanche » car on est là dans une période où chacun chercher à se payer, la France avec Clémenceau a perdu 350 000 hommes, choc démographique dont on est jamais vraiment sortis… En temps de guerre, quels pays ont connu une telle saignée ? On veut prendre notre revanche, Clémenceau dit « l’Allemagne

prérogatives sont limitativement fixées par l'article 34 de la constitution qui distingue les domaines relevant de la compétence des élus et ceux qui relèvent de la compétence de l'administration. Le nombre des sessions parlementaires est limité à deux périodes de trois mois. o L'Assemblée nationale est élue pour cinq ans au suffrage universel direct des deux plein exercice, comme le souhaitait, scrutin uninominal majoritaire à deux tours, mode dissoute par premières élections sénatoriales de le président

peu nombreuses et s’illustraient par leur caractère éphémère ou limité comme le Plan national d’aménagement du territoire de 1957 jusqu'à ce que soit mise en place une stratégie de grande envergure (voir plus haut le rôle de la DATAR sous la période gaullienne). Plus récemment, l'abandon du Plan (celui de 1993 ne sera pas appliqué) confirme l'abandon d'une stratégie d'ampleur nationale pour le Territoire avec un grand « T ». L'État affirme alors son rôle dans des domaines plus sectoriels ou bien plus

entre les membres de l’exécutif et plus particulièrement au chef de l’Etat Pétain, puis à partir de l’acte constitutionnel n°11 de 1942 avec Laval chef du gouvernement qui a hérité de l’ensemble des pouvoirs. A sa chute, ce régime est suivi d’une période transitoire avec le gouvernement provisoire datant d’un référendum du 21 octobre 1945 et d’une loi constitutionnelle, le 2 novembre le gouvernement est institué remettant en ordre le pouvoir, et contrôlant le processus de rédaction d’une nouvelle

au suffrage universel. Donc à partir de 62 il est clair qu’on ne reviendra pas à une pratique parlementariste de la 5ème république même si la guerre d’Algérie est finie, la prépondérance du chef de l’état est acquise. CHAPITRE 4 : La république Gaullienne. La préoccupation première du général De Gaulle était de redonner à la France sa position dans le monde. Le principal reproche qu’il faisait à la 4ème république c’était d’avoir compromit l’indépendance national par l’intégration de la France dans

considérés comme nuisible par religion catholique. Mais lutter contre système féodal revient à lutter contre le pouvoir royal et sa légitimité. Monarchie française tient son pouvoir de Dieu, d'où frictions entre roi française et le pape à certaines périodes. Durant le 18ème s, va se dégager une élite intellectuelle qui va lutter contre la religion et l’organisation sociale. En effet on rappelle que la monarchie française a une organisation sociale stricte divisée en 3 ordres : le tiers Etats, le

l’assemblée nationale, il s’agira alors d’une période de cohabitation durant laquelle c’est le premier ministre qui gouverne effectivement. La révision d’octobre 2000 relative au quinquennat et l’aménagement du calendrier électoral en mai 2001 (les législatives se déroulent dans le mois qui suit les élections présidentielles) sont destinées à préserver la pratique présidentialiste des institutions en tentant d’écarter le risque d’un retour d’une période de cohabitation. Ce que veulent les politiciens

mois. Ce " compromis ", qui devait résoudre cette crise, allait cependant fausser durant de longues années le jeu institutionnel. Jusqu’en 1965, aucun problème ne s’était posé du fait que le traité CEE renvoyait à la fin de la seconde étape de la période transitoire prévue pour l’établissement du Marché commun (soit au 31 décembre 1965) l’application du vote majoritaire. Pendant ces premières années, toute délibération ou presque exigeait l’unanimité. Quand est venu le moment de passer à la pratique

changement de lieu de résidence, ont été radiées des listes d’une commune sans être réinscrit ailleurs. Tout cela donne un nombre non négligeable de non-inscrits que différentes statistiques situent en France selon les périodes entre 5 et 15 % de la population en âge de voter. Ainsi, sur la période allant de 1954 à 1964, Alain Lancelot calcule des taux de non-inscription allant de 4,5 à 10,1 % par rapport au nombre d’électeurs potentiels#. René Rémond avance lui pour l’immédiat après-guerre un taux de non-inscrits