La Politique Est Elle Immorale

prémices des bassesses et de la corruption dans le monde. Enfin nous envisagerons le rapport raisonnable à l’argent condition nécessaire pour l’ériger au rang de moyen suprême qui transcende son statut de simple outil. L’homme est un « animal politique », cette caractéristique du genre humain prend tout son sens dans la société consumériste d’aujourd’hui : le besoin et la nécessité appellent le rapport à autrui et l’échange, fondement de la société. C’est ainsi que l’on attribue d’abord à l’argent

délivrent des messages. L’art engagé existe. Des artistes ont mis un contenu moral, ont délivrés des messages politiques, sociaux. Ce n’est pas parce qu’il y a un contenu moral que c’est de l’art. Une œuvre d’art peut elle être immorale ? L’art est amoral, il peut nous arriver de porter des jugements moraux. Exemple : Déjeuner sur herbe de Manet. Ce tableau extrêmement choqué. Il a été jugé immoral. Ce n’est pas un jugement artistique, esthétique. Jamais une œuvre d’art ne doit être interdite. Un jugement

auteur naturaliste s'est par exemple servit d'un personnage réaliste dans Germinal, publié en 1885, afin de décrire les conditions de vie difficiles de la classe ouvrière. Etienne Lantier, mineur ordinaire, permettra les débuts de l'organisation politique et syndicale des mineurs. A son niveau et selon ses moyens, il a permis les prémices d'une révolution sociale, nous prouvant ainsi son courage et sa volonté. Il nous apparaît de faon héroïque, bien qu'il ne soit pas un être d'exception. De plus,

Stendhal, Flaubert, Zola). “Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. Et l’homme qui porte le miroir dans sa hotte sera par vous accusé d’être immoral ! Son miroir montre la fange, et vous accusez le miroir ! Accusez bien plutôt le grand chemin où est le bourbier, et plus encore l’inspecteur des routes qui laisse l’eau croupir et le bourbier se former » Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830 Emma

objectifs (maintien de la suprématie de la race blanche dans cette république) par des méthodes violentes. Un organigramme est créé, avec à sa tête le « Grand Sorcier du Ku Klux Klan ». De ce fait les partisans espèrent faire du KKK un mouvement politique influent. Après de récentes lois qui accordent aux Noirs des droits plus proches de ceux des Blancs, le Klan va s’opposer en influant par toutes sortes de moyens : intimidation, chantage et corruption pour imposer ses candidats au sein du parti républicain

puisque mentir revient à ne pas dire la vérité. Pour appuyer cette idée, nous allons nous intéresser au texte polémique d'Emmanuel Kant Du prétendu droit de mentir par humanité, dans lequel il répond aux déclarations de Benjamin Constant (écrivain et politique franco-suisse) qui affirmait ceci : « Le principe moral que dire la vérité est un devoir, s’il était pris de manière absolue et isolée, rendrait toute société impossible [...]. Dire la vérité est un devoir. Qu’est-ce qu’un devoir ? L’idée de

« épouserez la fille du maire »). 4 * Vautrin n’insiste pas sur les sentiments de l’être humain, contrairement à la vicomtesse. Mais il propose tout de même à Rastignac de se pervertir en commettant « quelques-unes de ces petites bassesses politiques » afin d’obtenir la protection des plus puissants et par conséquent, arriver à ses fins. 5 * --- Vautrin établit une relation de complicité avec Rastignac à plusieurs reprises : « notre cousine » ; « nous avons une cuisinière et un domestique » ;

des incriminations contenues dans la loi pénale. Du point de vu civil, le code Code civil rend « nulles les conventions contraires au bonnes mœurs » selon J. Carbonnier, car elles sont de cause immorale. On trouve les Articles 1131 et 1133 du Code Civil comme étant relatifs à la cause illicite et immorale. Les tribunaux du XIXème siècle jugeront selon la notion des bonnes mœurs pour certains cas juridiques impliquant la morale. Sous le président de la République de 1873 Mac Mahon sort l'expression

libre, heureux, et où même parfois il se montre corrompu, intéressé et immoral. Tout d’abord, l’individu ne peut échapper aux jugements, et aux critiques des gens de la cour. Lorsque la princesse de Clèves danse pour la première fois avec Nemours, « il s’éleva dans la salle un murmure ». Tout le monde se regarde, s’observe, se jalouse même. Cette société apparait aussi comme un monde dans lequel les obligations morales et politiques du fait de l’appartenance à un rang social élevé sont contraignantes

et vertueux (Philippe) ou plus fougueux (Pierre) qui veulent changer le monde par la force de leurs idées ou en passant à l’acte en risquant d’être écrasés par l’Histoire (ils meurent, sont emprisonnés, exilés ou se retirent de la scène politique) ; débauché immoral et cruel, prédateur du monde qui est saccagé comme une aire de jeux, un champ de bataille ou un terrain de chasse (Alexandre). B. Hostilité, méfiance, malentendu Les Florentins éprouvent un complexe obsidional car ils subissent