La Poésie Peut Elle Rendre L Homme Plus Heureux

attira-t-elle, des points les plus éloignés de l’Europe, de tristes femmes dont l’âme, dépouillée de tous liens humains, soupirait après ce long suicide accompli dans le sein de Dieu. Nul couvent n’était d’ailleurs plus favorable au détachement complet des choses d’ici-bas, exigé par la vie religieuse. Cependant, il se voit sur le Continent un grand nombre de ces maisons magnifiquement bâties au gré de leur destination. Quelques-unes sont ensevelies au fond des vallées les plus solitaires ; d’autres suspendues

Victor Hugo et le drame romantique Victor Hugo (Besançon, 1802- Paris, 1885) : est un artiste complet (poète, dramaturge, prosateur romantique) qui a créé une œuvre abondante dans tous les genres (poésie, théâtre, roman). C'est aussi un auteur engagé, un homme politique libéral qui a dévoué sa plume à la défense d’idéaux moraux et politiques. Engagé : ses choix qui furent variés, dont celui qui marqua la seconde moitié de sa vie: la prise de position intransigeante, en faveur de la République

travers de histoire. Je pense que l'amour est aussi une valeur qui peut rendre heureux comme triste. C'est un sentiment que chacun cherche à ressentir, et la quête de l'Amour est importante au sein de la vie de tous. L'amour fait battre nos cœurs, rythme notre vie, provoque bonheur ou mal-être, joies ou déceptions. L’amour désigne un sentiment d'affection, d'attachement et d'attirance envers un être ou une chose, cette attirance peut être physique, spirituelle ou même imaginaire. C'est un thème récurrent

dans la poésie d'APOLLINAIRE Introduction Etant donné la place exceptionnelle qu'il a e tenue dans les lettres françaises du XXè siècle, Guillaume Apollinaire demeure le parrain de la modernité. Dès 1904, il publie un ensemble de poèmes sous le nom du «vent de Rhin». Sa verve créatrice s'éclate en 1913 avec la publication d'«Alcools» suivant d'un mois « les peintres cubistes», méditations du poète sur l'art; deux mois plus tard

insignifiant mais si on ajoute les 6 pièces condamnées: 126+6 = 132 = 66 x 2 : nombre doublement diabolique) organisés en 6 parties : « Spleen et Idéal » : 85 poèmes (moins 3 des 6 poèmes supprimés, moins des poèmes déplacés, comme « Le Soleil », plus de nouveaux poèmes, comme « Duellum »)« Tableaux parisiens » : 18 poèmes (dont 8 figuraient en 1857 dans « Spleen et Idéal » : « Le Soleil », « Le Jeu », « Brumes et pluies », « Le Crépuscule du matin », « La Servante au grand cœur dont vous étiez

Il y rencontre une jeune russe de son âge en exil Helena Diakonova qu'il surnomme Gala. La forte personnalité, l'impétuosité, l'esprit de décision, la culture de la jeune fille impressionnent le jeune Éluard qui prend avec elle son premier élan de poésie amoureuse, un élan qui se prolongera dans tous ses écrits. Elle dessine son profil, et il ajoute à la main : « Je suis votre disciple ». Ils lisent ensemble les poèmes de Gérard de Nerval, Charles Baudelaire, Lautréamont et Guillaume Apollinaire.

et Horace, lut Chateaubriand et éprouva une grande ferveur religieuse. Au sortir du collège, marqué par la Révolution, ne voulant pas servir «l’usurpateur», il mena à Milly la vie d’un aristocrate oisif, consacrée à la rêverie, à la lecture, à la poésie chrétienne (1808-1811). Pour dissiper son ennui, il entreprit avec son ami Aymon de Virieu un voyage en Italie (1811-1812) où il noua une charmante idylle avec une jeune Napolitaine dont il allait faire l’héroïne de “Graziella”. L’Empire s’écroulant

du souvenir en poésie est très souvent utilisé. Il nous permet de nous remémorer notre passé comme celui de notre enfance avec ses moments joyeux ou tristes. Ce thème est aussi très utilisé chez les poètes engagés, qui écrivent, par exemple, pour se souvenir des atrocités de la guerre et de tous ceux qui y sont morts. En écrivant leur souvenir dans leurs poèmes, les poètes effacent cet oubli, pour qu’ils puissent traverser les années et même les siècles après leur mort. La poésie assure donc aux

VOLTAIRE LETTRES PHILOSOPHIQUES, 1734 PREMIERE LETTRE SUR LES QUAKERS J'ai cru que la doctrine et l'histoire d'un peuple si extraordinaire méritaient la curiosité d'un homme raisonnable. Pour m'en instruire j'allai trouver un des plus célèbres quakers d'Angleterre, qui, après avoir été trente ans dans le commerce, avait su mettre des bornes à sa fortune et à ses désirs, et s'était retiré dans une campagne auprès de Londres. Je fus le chercher dans sa retraite; c'était une maison petite, mais

Mythologie, religion et poésie : On ne peut guère supposer que les hommes aussi sensibles que les anciens eussent manqué d’yeux pour voir la nature et de talent pour la peindre si quelque cause puissante ne les avait aveuglés. Or cette cause était la mythologie, qui a longtemps peuplé l’univers d’élégants fantômes. Il a fallu que le Christianisme vienne chasser ce peule de faunes, de satyres et de nymphes, pour rendre aux grottes leurs silences et aux forêts leurs rêveries. Il y a dans l’homme un