La Prose Narrative

« apparaissent comme les œuvres de la différence »2, celles qui se sont dégagées des normes formelles et/ou idéologiques jusque-là en vigueur. En dépit du désaccord autour d’un repère chronologique qui fasse l’unanimité, il faut convenir que « la prose romanesque africaine est entrée dans une phase qu’on pourrait qualifier d’aventures des écritures »3. Cependant, il faut se garder de généraliser étant donné que ce qu’il est entendu d’appeler « nouveau roman africain » n’est pas en fait une pratique

connaissons de nos jours. En effet, il fut d’abord la langue que le peuple parlait, issue du latin et littérairement parlant une histoire d’aventure amoureuse en prose, explique Pierre-Daniel HUET dans son roman De l’origine des romans, paru en 1669. Le genre romanesque est à présent devenu une œuvre narrative de fiction toujours en prose, relativement longue, qui donne vie à des personnages imaginaires les mettant en interaction avec un milieu ou des situations diverses en rapport avec la réalité

que chacun a pu ressentir. Les poètes arrivent à faire ressentir des émotions fortes. Par exemple Arthur Rimbaud avec son poème « Le Dormeur du Val», dépeint en quelques lignes toute l'horreur de la guerre que l'on retrouve dans la littérature en prose dans de longs développements avec « il a deux trous rouges dans la poitrine ». La poésie laisse largement place à l'expression des sentiments et des sensations. Les poètes savent trouver les mots qui traduisent avec certitude le caractère individuelle

verra, Woolf conteste le modèle réaliste au nom de « life itself » -le cœur de la vie, qu’il faut saisir-, tandis que les attaques formalistes de Pour un nouveau roman s’efforcent d’expulser toute trace d’humanisme et d’illusion vitaliste de la prose narrative. De ce point de vue là, la sorte d’alliance objective entre Robbe-Grillet et les grands modernistes (Woolf, Faulkner, Joyce, Kafka) contre, en gros, Balzac et ses continuateurs, ne doit pas masquer les écarts idéologiques et « poétiques » entre

de la littérature ( Baudelaire ). Son domaine romanesque est presque illimité, son identité et sa généalogie sont incertaines, son illégitimité à été maintenue longtemps. Le roman dérive de l'épopée, il devient la forme principale de la fiction narrative par opposition au théâtre ou à la poésie. Le roman est à distinguer du récit, de la nouvelle, de l'essai. C'est une forme littéraire privilégié, particulièrement expressive par rapport aux autres formes dans le sens où il n'a pas vraiment de limites

publié en 1820. Dans celui ci le poète s’adresse au Lac, on y retrouve le romantisme de l’époque par les thèmes de la nostalgie amoureuse abordée, le sentiment, la fuite du temps. Atala, récit de Chateaubriand publié en 1801. C’est une épopée en prose d’inspiration chrétienne où l’action se déroule en Amérique. Le fait que l’influence du paysage soit décisive montre la sensibilité romantique du récit et la rêverie abordée renforce cela. - Victor Hugo : Né en 1802 à Besancon. Poète, romancier

Les premières productions de Marie sont une collection de lais en vers français qui renferment plusieurs histoires ou aventures galantes arrivées à de vaillants chevaliers. Ces lais, qui sont au nombre de quatorze, se trouvent avec la traduction en prose dans le premier volume du recueil des poésies de Marie de France, publié en 1 820 par B. de Roquefort ; nous nous bornons à rapporter le prologue qui les précède.Les fables de Marie, au nombre de cent trois, composées avec cet esprit qui pénètre les

roman. Le récit déborde la seule trajectoire héroïque pour s’ouvrir au personnage féminin : les multiples incursions dans son intériorité sont construites comme les échos d’une chambre de résonance. On valorise :  La référence aux techniques narratives qui soutiennent cette intériorisation du personnage Avec l’emprunt de la technique des monologues intérieurs délibératifs aux romans d’antiquité (le Roman d’Eneas ou le Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure), Chrétien approfondit le monde

avril 1906 - Paris, 22 décembre 1989) est un écrivain, poète et dramaturge irlandais d'expressions anglaise et française, prix Nobel de littérature. S'il est l'auteur de romans, tels que Molloy, Malone meurt et l'Innommable et de textes brefs en prose, son nom reste surtout associé au théâtre de l'absurde, dont sa pièce En attendant Godot (1952) est l'une des plus célèbres illustrations. Son œuvre est austère, minimaliste ; elle est généralement interprétée comme l'expression d'un profond pessimisme

dans le domaine des sciences et des techniques, dans la mesure où elles participent notamment au passage de l’observation d’une réalité concrète à l’abstraction, qu’en est-il dans le domaine de la littérature ? Dans quelle mesure une fiction narrative pourrait-elle avoir une valeur cognitive ? N’est-elle pas au contraire synonyme d’illusion voire de mensonge? 6 Ibid. 7 Voltaire, article « Imagination », Encyclopédie, Vol. I, T. VIII, ouvr. cit