La Prostitution Maupassant

Deux pages Si «jouir de la foule est un art», il faut savoir «peupler sa solitude». Or le poète «jouit de cet incomparable privilège, qu'il peut être à la fois lui-même et autrui», qu’il peut se livrer «à cette ineffable orgie, à cette sainte prostitution de l’âme qui se donne tout entière, poésie et charité, à l’imprévu qui se montre, à l’inconnu qui passe», qui consiste à se plonger dans la foule, à prendre son «bain de multitude», à chercher à se mêler à d'autres existences : «Celui-là, qui

airs minables tels que « Ah, il a des bottes, il a des bottes, Bastien », « Ohé, les petits agneaux » ou « J’ai un pied qu’i r’mue » (chapitre 6). Tout respire donc la grossièreté et la vulgarité. De plus, la dépravation est de mise. Luxure et prostitution, amours lesbiennes, homosexualité masculine (Baptiste, « c’étaient les palefreniers qu’il aimait », chapitre 7) et inceste (chapitre 4) salissent le théâtre impérial, dominé non par des tragédies sublimes mais par des vaudevilles mesquins. Zola

airs minables tels que « Ah, il a des bottes, il a des bottes, Bastien », « Ohé, les petits agneaux » ou « J’ai un pied qu’i r’mue » (chapitre 6). Tout respire donc la grossièreté et la vulgarité. De plus, la dépravation est de mise. Luxure et prostitution, amours lesbiennes, homosexualité masculine (Baptiste, « c’étaient les palefreniers qu’il aimait », chapitre 7) et inceste (chapitre 4) salissent le théâtre impérial, dominé non par des tragédies sublimes mais par des vaudevilles mesquins. Zola

souffle épique ou lyrique, sa prose vise à l'émotion et son imagination ne recule pas devant les visions fantastiques. Il revendique les multiples facettes d'une œuvre inclassable : « II y a des études sociales, le petit et le grand commerce, la prostitution, le crime, la terre, l'argent, la bourgeoisie, le peuple, celui qui pourrit dans le cloaque des faubourgs, celui qui se révolte dans les grands centres industriels [...] Il y a de la fantaisie, l'envolée de l'imagination hors du réel, des jardins

dans la misère (comme Van Gogh ou Gauguin). Il ne lui restait donc plus que la littérature. Heureusement sa mère n’a aucun préjugé contre cet art mais lui dit de faire attention afin de ne pas attraper de maladies vénériennes (MST) comme Guy de Maupassant. Elle lui conseille de commencer par trouver un pseudonyme mais il n’y arrive pas car tous ceux qu’il aimerait ont déjà été pris. En fait ce pseudonyme qu’il cherche serait celui du « grand homme » qu’il voudrait être aux yeux de sa mère et aucun

l’eau croupir et le bourbier se former. » Un des débats fondamentaux du siècle est ainsi posé : en représentant le monde dans toutes ses dimensions, et la société dans son ensemble, le roman va être amené à aborder des thèmes choquants, comme la prostitution ou l’adultère, et les auteurs subiront parfois des procès pour « immoralité », comme ce fut le cas pour Flaubert en 1857 avec Madame Bovary (histoire d’une petite bourgeoise de province qui s’ennuie et se livre à l’adultère). a. le réalisme

souffle épique ou lyrique, sa prose vise à l'émotion et son imagination ne recule pas devant les visions fantastiques. Il revendique les multiples facettes d'une ?uvre inclassable : « II y a des études sociales, le petit et le grand commerce, la prostitution, le crime, la terre, l'argent, la bourgeoisie, le peuple, celui qui pourrit dans le cloaque des faubourgs, celui qui se révolte dans les grands centres industriels [...] Il y a de la fantaisie, l'envolée de l'imagination hors du réel, des jardins

continuation du courant réaliste pour représenter la société de leur temps. Ses objectifs sont de montrer de mettre en évidence l’influence du contexte familial dans lequel évolue l’individu, de décrire les fléaux sociaux, comme l’alcoolisme ou la prostitution, qui menacent l’ensemble de la société. Ses formes privilégiées sont le roman et la nouvelle mais aussi l’adaptation au théâtre des œuvres romanesques. Ses thèmes essentiels sont les malheurs du peuple, amplifiés par l’urbanisation et le capitalisme

idéaliste et pauvre qui habite dans une chambre modeste située dans le grenier d’un immeuble parisien, dans un quartier populaire, fait par hasard connaissance avec Laurence, une colocataire, courtisane, qu’il se donne pour tâche de «sauver» de la prostitution. Malgré tous ses efforts, l’entreprise échoue : Laurence renonce à changer de vie, échappe finalement à Claude et à son affection paternaliste et demeure «une âme souillée à jamais, une intelligence perdue, une créature endormie». Elle va jusqu’à

ville qui semble permettre de vaincre l’angoisse et le sentiment d’isolement. Mais c’est une fraternité illusoire, l’homme est renvoyé à a propre solitude. De plus, la ville n’est pas un lieu de rédemption mais le théâtre de la corruption et de la prostitution. « Le Vin » : célèbre son pouvoir d’évasion. Il permet aux pauvres d’oublier leur misère mais le remède apporté par le vin n’est qu’un artifice éphémère. « Fleurs du Mal » : l’homme tente de guérir le mal par le mal. Il s’agit d’une débauche pour