La Présidence De Nicolas Sarkozy

aux responsabilités multiples Le régime de la Vème République est considéré comme un régime parlementaire à tendance présidentialiste en raison du rôle prépondérant que s’est octroyé le Président qui gouverne. On qualifie souvent la présidence de Nicolas Sarkozy comme étant une « hyperprésidence ». Lui-même avait déclaré qu’il serait « un Président qui gouverne ». Depuis le passage au quinquennat en 2000 visant à éviter les périodes de cohabitation, les différents Présidents qui se sont succéder

A l’heure de l’hyper présidence de Nicolas Sarkozy, un certain nombre d’individus remettent en question la légitimité et l’action du président de la République, lequel n’a plus l’influence et la popularité qu’a pu connaître De Gaulle dès 1958. La conception du chef de l’Etat semble donc avoir évolué en apparence, mais ce n’est en réalité que parce que « la France vit encore dans le mythe du  ‘héros’, recréant ainsi au travers même d’une stabilité de plus de dix années les conditions de l’instabilité »

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droite : - L’Union pour un mouvement populaire (UMP). Elle est créée sous l’impulsion de Jacques Chirac au lendemain de sa réélection en 2002 pour réunir la droite dans un parti unique. Il s’agit de l’héritier du mouvement gaulliste. Nicolas Sarkozy en prend la présidence en 2004. - Le Nouveau Centre. Issu en 2007 d’une scission de l’Union pour la démocratie française (UDF), - Le Mouvement pour la France (MPF). Petit parti souverainiste, situé aux confins de la droite et de l’extrême droite, A l’extrême

aura un grand retentissement médiatique. La dépénalisation de l'avortement et l'encadrement légal de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) se firent en 1975, à l'époque où Simone Veil était ministre de la Santé du gouvernement Chirac sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. En France, une IVG peut être pratiquée avant la fin de la douzième semaine de grossesse, soit avant la fin de la quatorzième semaine après le début des dernières règles (14 semaines d’aménorrhée)38. Le droit français

contresignés par la Premier ministre. Mais la collaboration semble tout de même être en faveur du Président de la République. B/ La suprématie du président de la république Cette primauté présidentielle était celle qui primait sous la présidence de De Gaulle, Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing, même si cette prééminence avait tendance à s’affaiblir. Cette suprématie du Président était voulu par De Gaulle, un des principaux auteurs de la Constitution, pour lui, le ministre exécute,

l'indépendance et la gloire de la France dans le monde, ainsi que «l'unité intérieure» de la France au service du projet patriotique. De Gaulle possédait néanmoins un certain conservatisme sociétal : il était contre l'avortement (mais c'est sous sa présidence que la pilule contraceptive fut autorisée par la Loi Neuwirth), et pour la peine de mort; cependant il graciera toutes les femmes condamnées à mort. Le Gaullisme a commencé pendant la guerre (1940-1944), considéré comme un mouvement uniquement

période cohabitation qu’en période de majorité parlementaire. Mais les reformes successifs qui ont eu lieu ces dernières années nous amènent à nous interroger sur l’utilité de garder la fonction et le rôle du premier ministre face à une hyper présidence du chef de l’Etat. Se pose la question de savoir quel rapport entretienne le président de la République et premier ministre en temps normale dans un régime parlementaire en France et quel est la place de leurs rapports dans un régime de plus en

(engage la responsabilité de l’État). Il se caractérise aussi par certaines influences libérales. La 1ère phase : D'un point de vue historique et idéologique, il correspond à l'échec... Le RPF se structure autour de DG en 1947. DG avait abandonné la présidence de ce gouvernement provisoire. Il cherche à restructurer ses forces politiques avec son célèbre discours le 16 juin 1946 : le discours de Bayeux dans lequel il exprime sa conception du pouvoir, de la nation, de la France.. Le RPF se solde par d'importants

ministres ont conservé une marge de décision et d’autonomie, comme Pompidou entre 1962 et 1968 sous la présidence du Général De Gaulle, Jacques Chaban-Delmas lors de la période 1969-72, ou encore comme Alain Juppé sous l’autorité de Jacques Chirac en 1995-997. B/ La prééminence du Président au dépend du 1er ministre Cette situation de primauté présidentielle était celle qui primait sous la présidence de De Gaulle, Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing, même si cette prééminence avait tendance à