La Raison Peut Elle Se Tromper

LETTRE 161Roxane à Usebak Montesquieu est un philosophe ayant vécu au XVIIème siècle, il appartient donc au mouvement des Lumières qu prône la réflexion, la raison et le savoir. En 1720, il publie une œuvre épistolaire, Lettres Persanes , qu’il publiera un an plus tard anonymement. Cette œuvre est composée de lettres fictives afin de pouvoir s’exprimer et éviter la censure. Dans ces lettres, il met en scène deux personnages principaux, Usbek et Rica qui ont quitté

suivie. Mais, afin que Votre Altesse en puisse juger plus aisément, je tâcherai ici d'expliquer en quelle sorte il me semble que cette matière eût dû être traitée par un philosophe tel que lui, qui, n'était point éclairé de la foi, n'avait que la raison naturelle pour guide. Il dit fort bien, au commencement, que vivere omnes beate volunt, sed ad pervidendum quid sit quod beatam vitam efficiat, caligant (tout le monde veut vivre heureux, mais quand il s'agit de voir clairement ce qui rend la vie

France le classicisme arrive au 16e s, entre 1530 et 1580. C’est la « renaissance française ». La France ne le découvre pas par elle-même et ne la pratique pas de la même manière. Elle revendique une « supériorité culturelle », une « identité ». On peut reconnaitre des choses liées à la culture française, lié au gothique dans son classicisme. Par exemple, les français ont une certaine façon de faire les châteaux-forts, composante plastique très forte (volumes). Thème de la verticalité. Emergence progressive

vie de conserver. « choses» ici le mot « chose » désigne l’objet du désir. Toute conscience est conscience de quelque chose, tout désir est désir de quelque chose. Ce terme est en fait très flou, car que savons nous du véritable objet du désir. Ce peut-être un objet (une bague en or), une reconnaissance (la célébrité), un symbole de puissance personnelle (le beau scooter qui me permet de me pavane devant les copains), d’une plénitude inespérée sur le fond d’un manque affectif etc. «estimons » Ce

nuisible à la raison et aux sens. L’imagination est l’une des « puissances trompeuses » qui égarent l’homme et se définit par son absence de réalité objective. CONTEXTE : Le but est de faire prendre conscience aux hommes de leur grandeur. PROBLEMATIQUE : L’imagination prévaut la raison/ Démonstration

de la vera scientia : elle va nous montrer quelle est la cause de l’erreur et quel est le remède à lui opposer. Dieu est infini et parfait, il est la cause de tout ce qu’il y a de positif dans nos représentations, donc je suis sûr de ne pas me tromper quand je limite mon jugement à ce que je conçois clairement et distinctement [voir DM : « nos idées ou notions, étant des choses réelles, et qui viennent de Liberté – Descartes – Dupond © Philopsis - Dupond 1 www.philopsis.fr Dieu,

de leur temps, et de voir leur demande si facilement accordée par ceux qui en sont l’objet ; les uns comme les autres songent à la raison pour laquelle on demande ce temps ; ni les uns ni les autres ne songent au temps lui-même. On le demande comme si ce n’était rien, on l’accorde comme si ce n’était rien ; on joue avec la chose la plus précieuse qui soit. Ce qui trompe, c’est que cette chose est incorporelle, et qu’elle ne tombe pas sous les regards ; aussi paraît-elle de très peu de valeur, et même

le locuteur peut convaincre (par le logos = la raison) ou bien persuader (par les sentiments). En occident, l'argumentation logique s'appuie sur la tradition antique de la rhétorique. La rhétorique, ou art de bien parler, remonte à la Grèce antique. Elle donne une marche à suivre : trouver les idées = phase d'invention, organiser ses idées = phase de disposition, illustrer et valoriser ses idées par le style et le phrasé = l'élocution. b) Les types d'arguments ou façons de raisonner: argument d'autorité

est celle de Platon avec un monde que l’on ne peut pas toucher où se situent les Idées. Tout commença avec un philosophe qui parla d’une thèse que dans notre monde tout est en mouvement et en perpétuel changement, ce personnage historique est Héraclite. Sa thèse sur le monde a inspiré deux thèses complètement différentes celle de Platon et celle d'Aristote. Maître d'Aristote, Platon défend la thèse que le fondement de la connaissance vient de la raison. Tandis que, Aristote va vers l’opposé, que tout vient de

serait le résultat de notre réussite, car comme le prétend Descartes : Dieu, qui est parfait, ne nous trompe pas. Descartes défend ici la thèse que Dieu a pour rôle d'être le garant de la vérité. En effet, nos idées claires et distinctes seraient vraies puisque Dieu existe et nous garantirait leur cohérence. C'est ainsi que prend forme la "véracité divise" : Dieu est parfait et ne peut nous tromper. Descartes nous montre que Dieu est un être bon et infini. Son existence ferait de nous des êtres