La Regionalisation Libre Echange

mondialisation se traduit par une interdépendance croissante entre les différentes parties du monde. Cette interdépendance est avant tout économique : les économies des pays du globe sont de plus en plus dépendantes les unes des autres, notamment par leurs échanges commerciaux. Cette mondialisation est encouragée et encadrée par un certain nombre d’acteurs institutionnels internationaux, dont le plus connu est l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). La mondialisation est aujourd’hui source de débats : pour

fait embryonnaire en France, pour ne pas dire complètement méconnu, alors qu’il s’était déjà fait une place dans le paysage scientifique et institutionnel aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans plusieurs pays d’Europe continentale. Je dois à mes échanges intenses avec Gérard Kébabdjian dont l’ouvrage Les théories de l’économie politique internationale [1999] constitue le premier manuel de référence en français sur le sujet d’avoir soutenu et souvent guidé ce projet de contribuer à l’essor de programmes

la décolonisation et l’arrivée massive de pays du tiers-monde au sein des organisations internationales universelles impliquent une redistribution des pouvoirs au sein des organismes et des agences de l’ONU. Les pays développés réorganisent leurs échanges dans une perspective tantôt de coopération politique, tantôt d’intégration économique, en utilisant soit une approche institutionnelle (intégration par les structures organisationnelles), soit les mécanismes de l’union douanière (intégration par

l’économie mondiale au libre échange, le commerce international a connu une augmentation remarquable sur l’ensemble des flux des échanges de biens et services entre les pays ces deux dernières décennies. A ce jour, le volume des exportations et importation mondial sont 20 fois supérieurs à celui de 1950, cette évolution est surtout marquée par les progrès techniques qui ont permis une diminution des coûts de transport et la réduction progressive des barrières aux échanges sous l’égide des grandes

politique monétaire, politique budgétaire, consommations collectives, service public, service universel | Zone de libre-échange, union douanièreCoordination des politiques économiques et sociales, déréglementation / nouvelles régulations, subsidiarité | Robert Schuman déclarait en 1950 que l’Europe se bâtirait par des . Nous avons vu dans le chapitre précédent que le libre échange est censé apporter un sucroît de croissance économique. C’est pour cela que des Unions régionales ont vu le jour

le pourcentage est important, plus cela signifie que la produit étudié est impliqué dans le commerce mondial. C’est un indicateur de dépendance à l’égard du monde extérieur. Dans quelle mesure l’économie participe aux échanges internationaux ( Contribution nette du pays aux échanges internationaux. - Le taux d’exportation : (Valeur des exportations/PIB) x 100 En France, par exemple ce taux est d’environ 30% et en Allemagne de 40%. Taux intéressant car quand on le traduit, puisqu’il s’agit des

les pays africains) et le développement d’une concurrence des pays à bas salaires. D’un autre côté, même si les échanges entre le Nord et le Sud sont une des causes de l’accroissement des inégalités de revenus entre les travailleurs qualifiés et non qualifiés dans les pays développés, les facteurs internes aux pays ont aussi une part de responsabilité. La libéralisation des échanges a avantagé ceux qui ont su se doter de structures performantes et souples et a en revanche pénalisé les pays ayant

intermédiaires financiers et bancaires. Le décloisonnement des marchés désigne l’abolition des frontières qui existaient entre les marchés financiers nationaux, et à l’intérieur de chaque marché entre les différents compartiments : le marché des changes (échange des monnaies entre elles), le marché monétaire (capitaux à court terme), le marché financier (capitaux à long terme), les marchés à terme… Ainsi, les agents économiques ont la possibilité de se constituer un portefeuille de titres comprenant des

international du développement, la création d’instances internationales comme la Cnuced, les multiples tentatives de dialogue Nord-Sud. C’est justement à la formalisation concrète d’un nouvel ordre économique international que l’espoir de réformer les échanges mondiaux dans un sens plus équitable se heurta. La difficulté d’obtenir satisfaction par l’appel à la solidarité ou à la négociation avait poussé les pays pétroliers à déclencher la crise de 1973. Mais, après quelques succès du Tiers Monde, le rapport

2nd partie II. L’impact de la mondialisation sur les échanges L’impact de la mondialisation sur les échanges est le reflet des délocalisations industrielles. Les transformations qui en résultent remettent en cause les théories classiques : - les échanges intrabranches et intrafirmes qui se développent (échanges de biens intermédiaires et de composants) contredisent les théories de « spécialisation internationale ». Ces nouveaux échanges sont le résultat des délocalisations des activités industrielles