La Separation Des Pouvoirs Et Michel Debré

la collaboration des pouvoirs (A) ainsi qu’à l’exigence de communication entre les pouvoirs, avec une révocabilité mutuelle (B). A - Une interprétation particulière de la théorie de la séparation des pouvoirs de Montesquieu Tout d’abord, dans un régime parlementaire, les trois pouvoirs collaborent ; c’est une séparation souple des pouvoirs de la théorie de Montesquieu. Sa théorie, en France, s’entend surtout de manière binaire, entre pouvoir exécutif et pouvoir législatif. Il faut noter

Si pendant très longtemps , la France a vécu au gré des pulsions du parlement et donc du pouvoir législatif que résume d’ailleurs l’expression «  dérive légicentriste » , le remède à ce déséquilibre , cependant a été trouvé par De gaule . La France jusqu'alors navigué de gouvernements en gouvernements, jamais président n’était supporté par le parlement - de sorte que toutes les initiatives gouvernementales restaient lettre morte et se soldés par une remise en cause de celui-ci. Les gouvernements

faire appel au général Charles de Gaulle (1890-1970) pour dénouer la crise de mai 1958. Ce dernier constitue un gouvernement (il est donc le dernier président du conseil de la IVème République), obtient les pleins pouvoirs de l'assemblée et fait rédiger une nouvelle constitution par Michel Debré, haut fonctionnaire mais docteur en droit et résistant gaulliste, (chronologie) approuvée par le référendum du 28 septembre 1958 par 79 % des Français malgré l'opposition des partis politiques (François Mitterrand

l’Etat est menacé (construction UE ou décentralisation) on peut parler de menace sur la souveraineté. Construction UE et décentralisation : c’est l’Etat qui consent à des transferts de souveraineté. Hobbes au XVIe siècle : le Roi s’oppose au pouvoir spirituel Jean Bodin : asseoir l’autorité de l’Etat par rapport aux autres autorités politiques, le Pape et l’Empereur. XXe siècle : extension de la forme d’Etat car nécessaire pour être reconnu internationalement. Etat = échelon non pertinent

Sous la Vème République, le Président de la République est-il un arbitre ou un garant ?« Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités. »En vertu de l’article 5 de la constitution le chef de l’etat incarne l’autorité de l’État. Il va assurer le fonctionnement normal

étaient caractérisées par une forte instabilité gouvernementale, en effet entre 1947 et 1958, on compte pas moins de 24 gouvernements différents. Cette instabilité s’explique d’une part par la soumission du pouvoir exécutif au pouvoir législatif, c’est-à-dire le parlement avait plus de pouvoir que le gouvernement et celui-ci était souvent remis en cause. D’une autre part, le mode de scrutin proportionnel provoquait une forte hétérogénéité des partis politiques, et étant donné qu’aucun parti n’était

de Gaulle au pouvoir. Pflimlin démissionne à son profit, et le général De Gaulle est investi Président du conseil par l’Assemblée nationale le 1er juin 1958. Fort de son nouveau pouvoir, et ayant depuis longtemps manifesté son antipathie vis-à-vis des institutions de la IVème République (cf. discours de Bayeux le 16 juin 1946), le Général De Gaulle fait voter trois textes au Parlement : - Mise en congé du Parlement pendant la session ordinaire - Une loi accordant les pleins pouvoirs au Gouvernement

maintenir l’Union française. La démocratie exige cependant un parlement de deux chambres (la seconde, formée d’élus locaux et des représentants des organisations économiques, familiales, intellectuelles), chargé de voter les lois et le budget. Mais le pouvoir exécutif ne doit pas procéder du Parlement. Il aura pour clé de voûte un président de la République désigné par un collège d’élus, chargé de constituer le gouvernement, d’orienter la politique du pays, de promulguer les lois, d’arbitrer, de consulter

jusqu’à notre actuelle constitution, la France a connu près de 15 constitutions. On peut définir la constitution avec l’article 16 de la DDHC du 26 août 1789 : « Toute société dans laquelle la garanti des droits n’est pas assuré, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution ». Sa fonction principale est de plus de déterminer la souveraineté de l’Etat. C’est à partir de cette définition que vont se baser les constitutions suivantes. 1789 représente le début de l’histoire constitutionnelle

dans les erreurs de la 4ième que l’on veut éviter Section 01 : La fin de la 4ième République. L’appel au Général De Gaulle est dû notamment à l’incapacité de la 4ième république à régler le problème algérien. Les parties du centre alternent le pouvoir et n’ont en commun que la défense des institutions de la 4ième république. Le 15 Avril 1958, La chute du gouvernement du radical Félix Gaillard provient de l’absence de majorité aussi bien pour la poursuite de la guerre que pour la négociation avec