La Solitude Spleen De Paris

le poète comme le sage si bien que pour les catholiques la tristesse continue est un péché, les romantiques ont un goût prononcé pour la mélancolie et le vague à l’âme identifiés par le philosophe Diderot au XVIIIème siècle sous le nom anglais de spleen (qui dérive du grec et veut dire rate qui est le siège de la mélancolie puisqu’elle produit dans la théorie des quatre humeurs la bile noire). Or une telle tristesse n’a pas de cause identifiée. C’est une « déchirure de l’âme » (Chateaubriand) inséparable

Dans la solitude des champs de coton, Roberto Zucco III. Poésie Liste d’œuvres Du Bellay, Les Regrets Ronsard, Les Amours, Sonnets pour Hélène Sponde, Essai de quelques poèmes chrétiens Malherbe, Œuvres poétiques Voiture, Œuvres La Fontaine, Fables Chénier, Bucoliques Lamartine, Méditations poétiques Musset, Poésies, Les Nuits Hugo, Les Contemplations, Les Châtiments Nerval, Les Chimères Gautier, Emaux et Camées Heredia, Les Trophées Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Le Spleen de Paris

d’où la nécessité de l’usage courant de la langue. réglé* par une versification rigoureuse. Arrangeur de syllabe. XVIIième siècle Théophile de Viau Ne soucie nullement des poètes antiques/contemporains. Veut écrire librement. Dans la solitude, loin des autres mais proche de la nature. Voiture XIXème siècle Lamartine : Auteur des Méditations Poétiques (Œuvre qui marque le début du mouvement romantique). Dans le lac, Lamartine évoque la puissance du temps qui passe («O

des << ténèbres futures >>. ♦ Le paysage aride ( << sable >>, << rocher >>, << désert >> ) s’accorde bien avec ce pessimisme . Ce décor de désolation participe à ce double effet de dénuement et de solitude qui émane du poème , un décor simple, épuré , qui permet de mettre en valeur le déplacement des personnages . Baudelaire insiste sur leur errance tant spatiale ( les mots << rocher >> et << désert >> suggèrent l’immensité

Charles Baudelaire Le Spleen de Paris (1862) LittérACTION! 2 www.carlosignorellieditore.it Enivrez-vous Il faut être toujours ivre1. Tout est là: c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau2 du Temps qui brise3 vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise4. Mais enivrezvous. Et si quelquefois, sur les marches5 d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne6 de votre chambre

dern quatrin2. La méthode poétique a) présence du poète b) richesse de l’imaginat° -fertile, féconde -allitérat° [f],[m] -les enjambements c) le choc initial d)l’associat° des images de l’exil Andromaque = exil culturelLe vieux Paris = exil person.Le cygne = exil symboliqueL’H d’Ovide = forme supérieure de l’exil. e) personnificat° du cygne | 1. La rpz° des aveugles a) la laideur -« affreux » = rime + adv intensif = CURIOSITE b) le mystère -direct° regard inconnu

Chevelure ») La solitude, cet éloignement volontaire, ce recul propre aux romantiques est aussi omniprésent dans toutes les oeuvres de Charles Baudelaire. Tel Chateaubriand dans René, où le personnage éponyme se complet, se perd dans son sentiment d'isolement : « Un penchant mélancolique l'entrainait au fond des bois; il y passait seul des journées entières et semblait sauvages parmi des sauvages. » Baudelaire magnifie de désir ardent de solitude. Le Spleen de Paris, poème 23 « La Solitude » Cf " Amoureux

siècle, spleen -valorisation de l’individu (moi) -mission prophétique du poète Formes : -prose ou poésie poétique : registre élégiaque ou épique -goût du pittoresque et du symbole -musicalité -au théâtre mélange des genres Musicien romantique : -Hector Berlioz -Richard Wagner -Franz Peter Schubert -Claude Debussy -Franz Liszt Auteur Romantique : -François-René Chateaubriand (1768-1848) : Après avoir eu une enfance délaissée en Bretagne, il devient officier et part à Paris. Par

ENIVREZ-VOUS(Charles BAUDELAIRE)Ce poème de C. Baudelaire est issu du recueil « Le Spleen de Paris » (sous-titré « Petits Poèmes en prose »). Il s’agit d’une publication posthume de 1869. Il s’articule autour de deux thèmes très présents dans l’œuvre de Baudelaire : la nécessité de s’enivrer pour échapper à l’angoisse du temps qui passe.Problématique : en quoi ce poème est-il une invitation à l’ivresse poétique ?2 parties : A : Le titre et l’injonction (ou l’exhortation) au lecteur (et à l’universel)

qui le saluèrent comme « le vrai Dieu », « le premier surréaliste » et le « saint ». Mais il vaut mieux placer l’auteur des Fleurs du mal « à la charnière de deux époques, L’Ancien Régime poétique et l’âge moderne, à la charnière de deux mondes, le Spleen et l’Idéal »(Brunel: p. 478). Pour pouvoir comprendre, apprécier et pénétrer la complexité des Fleurs du mal, il faut avoir, selon Saillet, « le goût de Baudelaire » qui correspond « à un besoin aussi profond, aussi irréprisible et inexplicable que