La Solitude Spleen De Paris

du « rouge et noir », mais aussi chez Lucien de Rubempré dans « Illusions perdues ». Passéiste ou résolument tourné vers le ciel contemporain, le romantisme est critique ; il ne s’accommode pas de ce qui existe, il dénonce la perte de foi, les solitudes nouvelles dans les grandes villes. Révolté et dynamique, mélancolique et enthousiaste, le romantisme apparaît comme un prodigieux créateur dans tous les domaines et tous les genres Mais qu’importe du degré d’implication du nouveau mouvement :

Chateaubriand) - La nostalgie du passé : Comme en Allemagne et en Angleterre, les écrivains redécouvrent le Moyen Age (ex ; Notre Dame de Paris de Victor Hugo, Lorenzaccio d’Alfred de Musset et Les trois Mousquetaires de Alexandre Dumas) - Le goût du morbide : la mort n’est pas une fin en soi, c’est un voyage vers l’inconnu Ce sentiment correspond à celui du Spleen(mélancolie) de Baudelaire dans les Fleurs du Mal. Le vocabulaire de la mort est très spécifique, un lexique tel que »mort joyeuse » est

aussi à la construction de plans et/ou à la rédaction de parties de commentaires sur d’autres textes du recueil. En fonction du recueil choisi, on pourra explorer par exemple : • Un groupement sur « le voyage et l’ailleurs » : – Saint-Amant : « La solitude », p. 192 ; – Rimbaud : « Les Poètes de sept ans », p. 212 ; – Mallarmé : « Brise marine », p. 217 ; – Michaux : « La Cordillera de los Andes », p. 230. • Un groupement sur « l’inspiration poétique » : – Boileau : « Art poétique », p. 195 ; – Fourcade

en partie. Il se lie avec Marie Daubrun et s’engage aux côtés des révolutionnaires de 1848. Mais les lendemains de la révolution l’écœurent, tout comme le révoltera le coup d’État du 2 décembre 1851. Prodigieusement doué pour la souffrance et la solitude, il achève de se fragiliser en s’intéressant au vin et au haschich. Sa passion pour Jeanne Duval, la femme qu'il aime continue bien que traversée d’autres amours. En 1857, il publie Les Fleurs du Mal, qui est aussitôt condamné pour ‘immoralité’ et

fer forgé où s'entassent disques d'or et photos, dont une, du Don Juan de Vadim, où Birkin est lovée contre Bardot, toutes deux nues... C'est ici, dans cet antre ténébreux, à l'agencement savant et codé, que l'artiste cultivait son spleen et entretenait détresse et solitude. C'est aussi dans cette pièce, en rez-de-chaussée, qu'il reçoit, dans les années 80, les journalistes, prenant soin, suivant l'intérêt de son interlocuteur, de mettre en avant tel http://www.lepoint.fr/musique/dans-l-antre-de-gainsbourg-18-02-2011-1296752_38

porte du temps= fait perdre la notion du temps· Exaltation (l’or est rouge) → hallucination visuelle et olfactive= transformation des états et des sensations · Rimes intérieure=référence à l’or· Comparaison avec le crépuscule et nébuleux → moment du Spleen et de l’alchimie (matin/soir) et crépuscule=moment éphémère · L’opium· “L’opium” est placé au début de la stroph· Énumération de verbe au Présent de vérité général → L’opium va donner l’illusion

événements, sa colère trouve un aliment tout frais dans la politique du second Empire. La guerre franco-prussienne éclate en juillet 1870. Un instant, il imagine Le Dormeur du Val, un jeune soldat mort. Il profite du désastre de Sedan pour s’enfuir à Paris. Arrêté, libéré grâce à l’intervention d’Izambard, il se réfugie à Douai chez celui-ci; il en profite pour mettre au point son premier recueil, qu’il confectionne à l’intention de Paul Demeny, familier d’un éditeur parisien tenant la Librairie artistique

condamné à mort. Réflexion intervient après le rejet violent par Meursault de l'hypothèse religieuse et après le rejet d'un espoir chimérique. Meursault a perdu toute illusion avec la vie. La fin du roman est paradoxale. Le fruit de l'absurde est cette solitude. ■ Société veut que l'on parle et condamne Meursault parce qu'il se tait, elle invente un autre Meursault. Dans ce monde d'idéologies, il faut parler pour se faire entendre même si la parole est ambigue. Celui qui refuse la voie de facilité d'épouser

charge dans son chant la nature, ou le sort de l’humanité. Aux alentours de 183O, Victor Hugo incarne plus que tout autre les trois domaines du lyrisme nouveau: dramatique dans Hernani, intime dans Les Feuilles d'automne, épique dans Notre-Dame de Paris. Le critique Brunetière résume ce triomphe d'une formule, en écrivant: "avec le romantisme, c'est le lyrisme qui pénètre la littérature entière." Pour préciser cette équivalence entre lyrisme et roman­tisme, il introduit un troisième terme: "l'individualisme"

prodigieusement doués pour la souffrance et la solitude, ils achevaient leur souffrance en s’intéressant au vin et au haschich ; c’était pour eux un moyen d’évasion et de création. Ces étrangers du monde réel fuyaient ce monde écœurant pour se créer un monde meilleur. Son recueil « Les fleurs du mal » (1857) avait été condamné pour immoralité, il était jugé de scandaleux. Il est vrai que dans son poème « l’albatros » extrait du « Spleen de Paris », il évoque un homme déchiré entre l’aspiration