La Souffrance Apollinaire

que Saltimbanques. Ce poème est dédié à Marie Laurencin, peintre et décoratrice française. Elle publia des poèmes, notamment Les Marges et c’est par la poésie qu’elle fit la connaissance d’Apollinaire et de Picasso. De cette rencontre naîtra avec Apollinaire une liaison aussi passionnée que tumultueuse qui dura de 1905 à 1912. Dans le recueil Alcools, Crépuscule est situé entre « Chartre » et « Annie ». Comme « Chantre » Crépuscule est un poème très mystérieux et comme « Annie » il évoque un

sentiments, le plus souvent dans la souffrance. La poésie est en effet souvent reliée à des sentiments mélancoliques ou de désespoir. Pour Musset, l'inspiration poétique proviendrait même de cette souffrance : "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux", dit-il. Le thème privilégié, surtout chez les romantiques mais aussi chez les poètes des courants suivants, est celui de l'amour. Les femmes inspirant cet amour, dans le bonheur ou dans la souffrance, sont parfois devenues de véritables

multitude d’œuvres à travers les siècles, du Moyen-Age à l’époque contemporaine. L’écriture poétique peut ainsi paraître jouer le rôle d’un journal, de mémoires. §1-Le poète ressent le besoin d’exprimer l’indicible, en particulier celui qui naît de sa souffrance. à le deuil (Hugo : « Demain dès l’aube »), victime de l’incompréhension, des moqueries (Baudelaire : « L’albatros »), la nostalgie, le mal du pays (Du Bellay : « Heureux qui… »), le mal de vivre, la vague à l’âme (Baudelaire : « Spleen »)… §2-L’écriture

APOLLINAIRE, « Le pont Mirabeau », Alcools Commentaire Relevé méthodique des faits de langue • Deuxième poème du recueil dédié à Marie Laurencin (liaison en 1907) : forme codifiée ; publié en 1912 ds revue ; Pont Mirabeau : pont parisien quartier d’Auteuil (adresse de Marie Laurencin) • Analyse de structure : 1. Strophes : 4 quatrains ; 4 distiques (4x le même) = refrain, dimension musicale et répétitive 2. Rimes : Quatrains : abaa / Distiques : rimes suivies (« heure/ demeure »

Apollinaire Alcools 1913 Les colchiques Eléments pour une introduction : Le titre du recueil : référence à Rimbaud Le bateau ivre ( la poésie est ivresse, exaltation de l’imagination). L’automne : « saison mentale » du poète G Apollinaire. Célébration du charme ambigu de l’automne (beauté de la saison + évocation de la mort ). Dans le texte, cette ambiguïté est signifiée par une fleur : le colchique.. Tous les grands thème lyriques figurent dans le poème : l’amour, la mort, la fuite

même que la poésie, elle fait appel à autre chose que l’intelligence la raison ou la logique. Le poète comme Baudelaire dans les ‘ Fleurs du mal ’ est tiraillé entre le Spleen et l’Idéal, marquant un être contradictoire où la vie est un mélange de souffrance et de plaisirs, la poésie est alors un remède aux maux de la vie. De même, les ressources du lyrisme propre à la poésie permettent de communiquer au lecteur l’émotion ressentie, rendre compte de la passion, de la tristesse, par les hyperboles, les

Enfin dans ce premier quatrain il finit par « La joie venait toujours après la peine » il y en a un oxymore ici, « La joie » et « la peine » qui sont deux sentiments contradictoires ce qui met l’accent sur la souffrance du poete apres la perte de son amour. Deuxième strophe, Apollinaire se rappelle de la liaison avec Marie comme on peut le voir à cause de l’ accumulation dans cette strophe « Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe  Des éternels

Lecture analytique : Nuit Rhénane de Guillaume Apollinaire Le poète se trouve sur les bords du Rhin dans un cabaret, il boit et une histoire imaginaire se produit. Il relate son expérience amoureuse en mêllant réel et imaginaire. Ce poème ouvre le cycle des rhénanes (9 poèmes: séjour d'Apollinaire dans les bords du Rhin). Apollinaire était engagé dans la noblesse allemande et il était précepteur d'une jeune aristocrate allemande. Comment le poète mêle-t-il réel et irréel dans ce pème incantatoire

C'est un reflet selon les principes naturalistes, de la vie quotidienne d’une escouade de fantassins dans les tranchées de Soisson, de l'Argonne et de l'Artois avec leurs argots, leurs accents et les expressions d’époque. La difficulté et les souffrances des soldats sont condamnées dans une guerre « aussi hideuse au moral qu’au physique… » et la guerre est considérée comme absurde qualifiée par " Des peuples d’égaux artificiellement dressés les uns contre les autres par une poignée d’importants"

l’objet (m’). Il paraît ainsi subir, comme une obligation, la remontée des souvenirs de cet amour perdu. L’inversion du sujet (Faut-il) fait penser à une question que le poète se poserait à lui-même, comme une déploration, l’expression d’une souffrance, d’une mélancolie. L’inversion questionnante entre en contradiction avec la modalité du devoir ou de l’obligation (« il faut… » / « faut-il…). Le flot des souvenirs est discrètement associé aux flots de la Seine. Le verbe venir, repris dans