La Synesthésie

l’homme, malgré sa confusion essaye d’en comprendre le sens. Par la suite, la conception du langage poétique va nous permettre de considérer ce poème comme un art poétique. Le poète afin d’inscrire son œuvre comme un art poétique a recours aux synesthésies, c'est-à-dire à une association de sensations de natures différentes. Ainsi, le vers 8 est considéré comme central puisqu’il nous révèle les principaux thèmes, sujets de son sonnet ; il en résume l’idée. « Les parfums, les couleurs et les sons

embrassées. Il suit un voyage dans le rêve : il y a une progression. Le poème est construit en 2 parties, on le remarque grâce à la ponctuation. Plan: I.Les circonstance de la rêverie II.La description de l’île III.Vision du port et la synesthésie Dévelopement du Plan: I.Les circonstance de la rêverie -moment de la rêverie et de la situation : v.1 et v.2. Ils sont construits sur des sonorités douces et de longs alexandrins font rentrer le lecteur dans la rêverie. Moment entre été

cultiver quelque chose de bon. L'auteur est Charles Baudelaire. 6) Terme issu du grec « sunaisthêsis » qui signifie « perception simultanée ». On pratique la synesthésie lorsqu’on fait appel, pour définir une perception, à un terme normalement réservé à des sensations d’ordre différent.es écrivains utilisent souvent la synesthésie pour parvenir à exprimer des nuances d’impressions ou de sentiments. Dans son poème Voyelles, Arthur Rimbaud attribue une couleur aux voyelles, avec le vers célèbre

argumentation. Dans « L’Échafaud » Victor Hugo utilise une ponctuation dynamique, des marques énonciatives avec l'emploi des déictiques « je» » « tu ». Lyrisme personnel (expression du moi). « Le Dormeur du val » : Sonorités + images + sensations (synesthésie). Lyrisme différent de celui de Hugo : ici exhalation de la nature. Sonnet : chute, fin du poème surprenante. Partie II Effectivement, si les deux poètes cherchent à dénoncer l'injustice de deux morts violentes, leurs stratégies argumentatives diffèrent

paysage exotique B. Des lieux propices au voyage II) Un voyage sensoriel A. La sensualité de la femme et du voyage B. Une rêverie visionnaire C. La correspondance des sens : les synesthésies III) La recherche d'un idéal A. La recherche d'un idéal, d'un paradis perdu B. L'expression d'un idéal poétique Quels sont l'importance et le rôle des sensations dans ce poème ? I) Un

quatrain constitue également une analogie, celle des sens notamment présents dans l’énumération au vers 8 avec l’odorat « parfums » (v8) ; l’ouï « sons » (v8) et la vue « couleurs » (v8) A force d’analogie tous les sens s’unissent, cela constitue une synesthésie des sens. Au vers 7, le terme « vaste » anéantit l’antithèse entre les termes « nuit » et « clarté » (v7) puisqu’il indique que la clarté et la nuit se fondent dans une même couleur. Les deux tercets : Ce sont des illustrations des deux quatrains

d’origine haïtienne, comédienne à Paris, qui fut la maîtresse de Baudelaire dès 1842. Ce poème nous donne une vision beaucoup plus imaginaire, idéalisée, d’une femme que le poète a aimée. Celle-ci n’est pas citée mais c’est à travers un jeu de synesthésie qu’elle est représentée. Nous sommes amenés à nous demander comment l’image de la femme devient l’objet de rêverie ou encore, en quoi ce texte est caractéristique du paradis Baudelairien ? Dans un premier temps nous analyserons la vision de la

des romantiques. Dans ce poème Baudelaire pose le principe du « tout » que seul le poète peut comprendre et dans ce poème il tente de nous l’expliquer. Du vers 1 au vers 10 on peut voir que le poète explique les correspondances horizontales (synesthésies) tels que le parfum, les sons et les couleurs. Puis à partir du vers 11 le poète parle des correspondances verticales qui mènent à l’Idéal, le but ultime. (Les deux parties sont séparées par un tiret) 1. L’unité fondamentale du monde A. La nature

mort.
Toutefois, la femme s'efface rapidement en raison de la puissance de son parfum qui engendre une vision imaginaire et idéalisée (cf. titre).
Mouvement en crescendo de la femme à l'île puis au port.
Jeu de correspondance entre les sensations (synesthésie). Le poème  présente, dans un cadre intime et chaleureux, une rêverie exotique inspirée par le parfum de la femme aimée. Il met l'accent sur l'odorat. Le parfum états membres merveilleux et idéal. De plus, il se souvient des images symboliques d'un

possible. Baudelaire inscrit une durée avec la répétition de l’expression « Longtemps » (l. 1). De plus, l’hyperbole « l’éternelle chaleur » insiste sur la longueur du temps présent. Dans ce poème tous les sens sont sollicités. On remarque donc une synesthésie. En effet, le poète l’utilise pour exprimer ses sentiments, et marquer l’importance des sensations. Le principal sens reste l’odorat « l’odeur de tes cheveux » (l. 1), mais on trouve aussi la vue, « ce que je vois » (l. 4), l’ouïe « chants mélancoliques »