La Tolérance Est Elle Indifférente A La Vérité

LA TOLERANCE EST-ELLE INDIFFERENTE A LA VERITE ? Etre tolérant consiste à respecter, à accepter et à ne pas combattre une opinion contraire à la mienne, montrez donc qu'il s'agit en un sens d'admettre toutes les opinions, de leur accorder à toutes le même statut. Ainsi si parmi elles je reconnais la vérité, je ne dois pas pour autant la distinguer des autres. Cependant dire que je serais alors indifférent à la vérité, c'est supposer non seulement que je détient la vérité, mais c'est surtout supposer

toutes les opinions se valent... d'abord, parce que ce sont toutes des opinions ! Il n'y a pas de raison d'en privilégier une. Si l'on admet cette équivalence dans la société, on soutiendra alors le principe de la tolérance : toutes les opinions - au moins tant qu'elles ne consistent pas à s'imposer comme les seules qui vaillent - doivent pouvoir être admises. Chacun a le droit d'avoir son opinion, et chacun a le droit de l'exprimer. C'est un principe démocratique intangible. Pourtant, d'une toute

Faut il être tolérant? Il peut sembler que le principe de tolérance soit à la fois une évidence et une absurdité. Cette attitude peut sembler paradoxale mais elle n'est pas sans fondement : d'un côté, la tolérance, d'un point de vue moral nous parait être une évidence dans la mesure où chaque être humain à le droit à la tolérance mais aussi le devoir de tolérer. D'un autre côté il parait improbable de pouvoir tolérer les conduites qui nous apporte dégoût, répulsion voire même celles

philosophie Faut il être indifférent pour être tolérant ? Selon l'opinion publique la tolérance et l'indifférence peuvent être deux termes relativement opposés, en effet nous pouvons prendre l'idée que l'un prend comme signification une réelle aptitude a être ouvert d’esprit avec une certaines vertu (nous parlons bien de la tolérance) et de l'autre une attitude assez négative car elle exprime le fait de ne pas être concerné sr un sujet ou même de n'exprimer aucune émotions vis à vis de ce dernier.

Peut on dire : « à chacun sa vérité » ? Réalité = ce qui existe . Contraire vérité, pas toujours erreur, peut être mensonge. Erreur = pb connaissance Mensonge = pb par rapport à autrui , faute morale . Arguments en faveur de l'expression : Chacun fait l'exp de son unicité . L'univers de la sensation est subjectif (chaud/froid) Vécu individuel => jugements persos (subjectifs aussi) Se conformer à une vérité commune peut dénoter un manque de personnalité , un conformisme

John LOCKE (1686) Lettre sur la tolérance (Traduction française de Jean Le Clerc, 1710) Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque

" que "a-t-on le droit?". Il faut donc se poser cette double question à propos du doute. Est-ce qu'il n'y a pas des choses qui s'imposent à moi a tel point que je ne puisse en douter? N'y a-t-il pas des domaines dans lesquels le doute doit être interdit (pensez à la dimension morale ici)? Impossible? Pensez au texte de Descartes par exemple dans le discours sur la méthode ou dans les méditations métaphysiques sur le doute. Pensez aussi au scepticisme par exemple. Vous pouvez vous reporter à ces extraits

VERITE Universalité : Se dit pour une totalité d’êtres ou d’idées Nécessité : Ce qui ne peut pas ne pas être, ce qui peut être autrement, (contraire = contingent) Contingence : Ce qui peut être autrement (contraire = nécessité) Philosophie : Amour et recherche de la vérité (philos : amour et sophia : sagesse) Scepticisme : Fait de n’être jamais sûr d’atteindre la vérité (contraire : dogmatisme) Dogmatisme : Fait de prouver qu’on peut démontrer chaque vérité. Péjoratif : Fait d’être enfermé

par Claude Lévi-Strauss (1908-2009): 1er Texte: 2ème Texte: Dans ce texte Lévi-Strauss envisage la possibilité d’échapper à l’ethnocentrisme: (=disposition spontanée à exclure le différent). - C’est la notion d’humanité qui est donc l’échappatoire auquel l‘auteur fait allusion. La notion d’Humanité a une porté universelle. Cette idée n’est réductible a aucune réalité empirique (=ce qui est une réalité détectable par les 5 sens). - Cette notion est assez récente puisqu’elle trouve son

pense souvent que la vérité est une affaire individuelle. Chaque homme en effet se forge sa propre conception du vrai, sans que celle-ci ne soit de fait et de droit communicable ou critiquable. Dire ainsi que les goûts et les couleurs ne se discutent pas est une façon de clore toute discussion éventuelle et de revendiquer un principe de tolérance ; « à chacun sa vérité ». Mais toutes les opinions ont-elles vraiment la même valeur, comment peut-on à la fois avoir sa propre vérité et la partager avec