La Tour des anges

VENDÉMIAIRE.............................................................................107 iii Alcools Auteur : Guillaume Apollinaire Catégorie : Poésie Licence : Domaine public 1 ZONE À la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation

Guillaume Apollinaire ALCOOLS (1898 – 1912) Zone À la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X Et toi que les fenêtres

http://www.casden.fr Zone À la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme L’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie X Et toi que les fenêtres observent la honte te retient D’entrer

était condamné à mourir parce qu'il aimait une fée plus habile que lui. Il mourut donc et fut pétrifié. en savoir + Le fort de Brégançon à Bormes-les-Mimosas C'est à l'époque mérovingienne qu'un château-fort fut édifié sur l'ilôt de Brégançon. Tour à tour repaire de pirates, château fort pour la Reine Jeanne et pour Bonaparte. Assiégé, désarmé, réarmé, détruit et reconstruit, Brégançon a subi "les caprices de ses occupants plus qu'il n'a pesé sur le cours de l'histoire". En 1964, le Général de

Ainsi, on montrera l'ambivalence et l'évolution des personnages féminins Dona Sol et la Reine, des femmes prisonnières de leur époque, de leur château, aux femmes éprises de liberté, des femmes dominées et dominantes, objets du désir et sujets, mi-anges mi-démons, faibles femmes et héroïnes dramatiques. I Mouches et araignées. La femme dans ces deux pièces a un rôle ambigu: prisonnière telle une mouche dans une toile d'araignée, elle est aussi araignée et cause la perte de l'autre mouche qui

mer répondent donc à l’infini du ciel, car il existe une correspondance secrète entre ces deux univers, de même qu’entre la lumière et les ténèbres, le Bien et le Mal. Et le rôle du poète consiste à déchiffrer ces correspondances, en explorant tour à tour ou simultanément le spleen et l’idéal. Forcé de subir le spleen, parfois apaisé par l’idéal, peu importe à Baudelaire puisque telle est la voie qui mène vers l’infini, ou vers Dieu, lorsqu’il se persuade de son existence. Résignation sans doute

plomb Eclipses fatales aux forts Degrés d'hermine sacrifiée Ou quand ton visage se trouble Ce que j'aime dans ton visage c'est l'arrivée D'une lampe ardente en plein jour. La blanche neige(APOLLINAIRE) Les anges les anges dans le ciel L'un est vêtu en officier L'un est vêtu en cuisinier Et les autres chantent Bel officier couleur du ciel Le doux printemps longtemps après Noël Te médaillera d'un beau soleil D'un beau soleil Le cuisinier plume les oies

roi, je donnerais l'empire,Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genouxEt ma couronne d'or, et mes bains de porphyre,Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire,Pour un regard de vous !Si j'étais Dieu, la terre et l'air avec les ondes,Les anges, les démons courbés devant ma loi,Et le profond chaos aux entrailles fécondes,L'éternité, l'espace, et les cieux, et les mondes,Pour un baiser de toi ! Victor Hugo, Les feuilles d'automne, 1831 Victor Hugo (1802-1885) qui est considéré comme l'un

Elle donnait comme on dérobe, En se cachant aux yeux de tous. Oh ! la belle petite robe Qu'elle avait, vous rappelez-vous ? Le soir, auprès de ma bougie, Elle jasait à petit bruit, Tandis qu'à la vitre rougie Heurtaient les papillons de nuit. Les anges se miraient en elle. Que son bonjour était charmant ! Le ciel mettait dans sa prunelle Ce regard qui jamais ne ment. Oh ! je l'avais si jeune encore Vue apparaître en mon destin ! C'était l'enfant de mon aurore Et mon étoile du matin. Villequier,

Guillaume Apollinaire ALCOOLS (1898 – 1912) Zone À la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X Et toi que les fenêtres