La Tradition Germanique

Romains ont durablement administré, est très grande mais pas toujours aisément quantifiable selon l'angle dans lequel on se place. Il y a en Europe occidentale une frontière linguistique majeure entre les pays de langue latine et les pays de langue germanique. La frontière étant de la mer du nord à la mer noire, elle évoque inévitablement une autre frontière: celle de la romanité. Au sud-ouest le latin s'est enraciné, hormis dans les montagne basque. Il a éradiqué sur le continent toute les langues pré-romane

conflits de valeurs et les tentatives de synthèse. La synthèse la plus frappante est celle de charlemagne qui fut couronné à Rome empereur en 800 et est revêtu de la dignité impériale, il est empereur. Il y a une renaissance carolingienne car la tradition romaine est remise à l’honneur et le rétablissement de la dignité impériale manifeste cette promotion, ce retour à l’esprit et aux valeurs des romains. Il faut donc prendre en compte les valeurs que les peuples introduisent dans l’histoire. L’histoire

les Romains confiaient aux chefs de guerre Francs des terres en échange du service militaire. Ces chefs, une fois maîtres de la Gaule, semblent avoir voulu reconduire cette pratique avec leurs subordonnés. Mais elle ne correspondait ni aux traditions germaniques ni aux habitudes gallo-romaines et on la voit combattue dès la troisième génération (Formulaire de Marculfe, tournant des VIIe et VIIIe siècle: «Il existe chez nous une coutume ancienne mais impie, que les sœurs n'ont pas de part avec leurs

chute de l'Empire romain d'Occident. Au 5ème siècle, l'Empire d'Occident va être dévasté par des vagues successives d'invasion, les invasions barbares (qui sont étrangers a l'Empire). Ces barbares viennent de l'Est d'ou l'expression d'invasion germanique pour désigner cette période. Ils vont chercher a s'infiltrer en Occident. Trois questions se posent : Comment expliquer ces invasions et pourquoi ont ils voulu venir en Occident ? Des difficultés économique des barbares a la même période

qui mettent fin à l’un des conflits les plus sanglants de l’histoire. La guerre de Trente Ans, dont le foyer initial s’embrase de manière improbable en 1618 en Bohême à partir d’une faible étincelle, n’affecte au départ que le Saint Empire romain germanique. Mais peu à peu, cette conflagration va impliquer pratiquement toutes les grandes puissances européennes de l’époque. Sur fond de conflit religieux, la guerre de Trente Ans est en réalité un bras de fer opposant les puissances impérialistes de la

Charlemagne va rapidement comprendre, que seule l’idée d’empereur source de la loi peut stopper la tradition du principe de personnalité des lois, consistant à appliquer une législation spécifique à chaque population. Charlemagne va donc prendre Rome pour modèle. Son souhait est alors de tendre vers l'idée d'une législation universelle, en corrigeant les lois germaniques et en s'inspirant grandement des traditions latines. Pour se faire, il va mettre en place des réformes administratives dans un but de stabilisation

sait. Il prône le retour à un grand père de l’Eglise : St Augusin. « L’homme ne peut comprendre d’où il vient et où il va ». Idée reprise par Lüther « tout pouvoir vient de Dieu ». Double rejet (de la tradition humaniste et scolastique) Rejet de la tradition humaniste et de l’autonomie humaine. L’homme est condamné, sauf volonté de Dieu. Rejet de la doctrine de St-Thomas d’Aquin « L’homme est raisonnable et grâce à sa raison peut appréhender Dieu ». Il va

On prend quelquefois le mot classique comme synonyme de perfection. Je m'en [285] sers ici dans une autre acception, en considérant la poésie classique comme celle des anciens, et la poésie romantique comme celle qui tient de quelque manière aux traditions chevaleresques. Cette division se rapporte également aux deux ères du monde: celle qui a précédé l'établissement du christianisme, et celle qui l'a suivi. On a comparé aussi dans divers ouvrages allemands la poésie antique à la sculpture,

Né à Francfort-sur-le-Main le 28 août 1749, Goethe est l'héritier d'une double tradition germanique, celle des artisans du nord par son père, lui-même jurisconsulte et conseiller honoraire, celle des juristes du sud par sa mère, dont le père a été bourgmestre de Francfort. Elevé librement dans un milieu protestant aisé, cultivé, il s'imprègne tout autant des classiques anciens et modernes, que de la Bible, de la mythologie antique et des légendes populaires allemandes. De 1765 à 1768, il fait à Leipzig

Partout en Europe les peuples sont en quête d'identité. Partout on redécouvre les langues nationales, et l'on cherche dans l'Histoire « l'âme du peuple ». Les écrivains et les artistes vont rechercher dans les traditions populaires des légendes médiévales qui l'exalte ( aidés en cela par le courant du romantisme qui commence à se développer partout ). b) Le désir d'unité nationalePar le congrès de Vienne, les grandes puissances se sont partagées les territoires