La Vanité Tous Les Matins Du Monde

aient été comprises par les saintes filles agenouillées dans ce cloître. Une rigidité conventuelle que rien n'avait altérée recommandait cet asile dans toutes les mémoires du monde catholique. Aussi, la pureté de sa règle y attira-t-elle, des points les plus éloignés de l'Europe, de tristes femmes dont l'âme, dépouillée de tous liens humains, soupirait après ce long suicide accompli dans le sein de Dieu. Nul couvent n'était d'ailleurs plus favorable au détachement complet des choses d'ici-bas, exigé

DES BIENS DE FORTUNE. Fragment 25 (V) Si vous entrez dans les cuisines, où l'on voit réduit en art et en méthode le secret de flatter votre goût et de vous faire manger au-delà du nécessaire ; si vous examinez en détail tous les apprêts des viandes qui doivent composer le festin que l'on vous prépare ; si vous regardez par quelles mains elles passent, et toutes les formes différentes qu'elles prennent avant de devenir un mets exquis, et d'arriver à cette propreté et à

civilisation, le drame de l’incommunicabilité. Il critique ce qu’on appellera la « société de consommation » et peut se traduire par une violence exercée ou subie (comme celle des personnages de Kafka). Au travers d’une analyse de l’absurdité du monde, l’expressionnisme revendique une métamorphose, une conversion individuelle ou collective après la découverte de la vérité, pour la rédemption de l’humanité. Il reprend en 1915 sa correspondance avec Felice Bauer et publie Devant la loi, fragment

                  J’écoute            Quelqu’un qui frappe du pied                        La voûte  III             Dans une fosse comme un ours            Chaque matin je me promène            Tournons tournons tournons toujours            Le ciel est bleu comme une chaîne            Dans une fosse comme un ours            Chaque matin je me promène             Dans la cellule d’à côté            On y fait couler la fontaine            Avec les clefs qu’il fait tinter            Que le geôlier aille

le grand-père. Toussaint, fils de Bonnemort, et la Maheude ont sept enfants. C’est une famille de mineurs typique qui a travaillé au Voreux sur cinq générations. On assiste à l’éveil de leur maisonnée, petite maison dans le coron, dès 4 heures du matin. Zacharie, Jeanlin et Catherine, les trois aînées, se joignent à leur père pour aller travailler. Chapitre 3 Après avoir longuement alpagué les mineurs à la recherche d’un travail, Etienne Lantier est finalement embauché comme haveur (ouvrier qui abat

à cent lieues de Madrid, arrêté tous les matins sous les fenêtres d'une femme à qui je n'ai jamais parlé, il me prendrait pour un Espagnol du temps d'Isabelle... Pourquoi non ? Chacun court après le bonheur. Il est pour moi dans le coeur de Rosine... Mais quoi ! suivre une femme à Séville, quand Madrid et la Cour offrent de toutes parts des plaisirs si faciles ?... Et c'est cela même que je fuis. Je suis las des conquêtes que l'intérêt, la convenance ou la vanité nous présentent sans cesse. Il est

Ses camarades le dépossèdent alors de son cheval pour le fournir au général Comte d'A... qui vient d'être renversé avec sa monture. Abandonné sur le champ de bataille et désespéré : " il défaisait un à un tous ses beaux rêves d'amitié chevaleresque." Fabrice retrouve "sa " cantinière du matin qui l'accueille dans sa voiture. Epuisé, Fabrice s'endort profondément. A son réveil, Fabrice est pressé de se battre. Il suit un caporal et tue, tout joyeux, son premier ennemi. Autour de lui, c'est la débâcle

qu’il a faite au marquis en écrivant cela avec deux « l ». Julien découvre non sans stupéfaction que tout le monde est extrêmement poli avec lui, même le jeune Norbert de la Mole, fils du marquis, avec qui il fait du cheval. Cependant, « malgré tant de bontés, Julien se sentit bientôt parfaitement isolé au milieu de cette famille. Tous les usages lui semblaient singuliers, et il manquait à tous. Ses bévues faisaient la joie des valets de chambre ». Julien apprécie cependant le marquis de la Mole,

empruntés aux auteurs grecs, latins ou italiens, car c’est un ouvrage culturel et un exercice de style. Cependant, l’auteur déplore la folie humaine et sa fragilité, à la fois selon le sentiment païen de la fatalité et le sentiment chrétien de la vanité. Une seconde partie, Le Songe, inspirée de Pétrarque, traite les mêmes thèmes dans une vision allégorique en quinze sonnets. En mariant la culture et l’élévation de la pensée, Du Bellay est fidèle aux principes de Défense et illustration de la langue

SOLEIL S'EST COUCHÉ CE SOIR ... Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées; Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ; Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ; Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit ! Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule Sur la face des mers, sur la face des monts, Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons. Et la face des eaux, et le front des montagnes, Ridés