La Verité Exclut Elle Toute Croyance

n’ont doc pas besoin d’autre chose pour subsister. En d’autres mots, le matérialisme considère que la matière construit toute réalité. Il s'oppose de ce fait à tout courant réfutant son affirmation, tel que le fait le dualisme. En effet, celui-ci s’oppose à tout courant pour lequel une transcendance (superstition, religion, déisme) domine la matière. De ce fait, ce dernier exclut les peurs et l’ignorance de l’être humain qui sont souvent entretenus par les religions inculquées dès un jeune âge. La

religion, a aussi des éléments subjectifs indispensables, mais cela n'empêche pas l'objectivité. En outre, la science elle-même est souvent dogmatique et dispose d'un ensemble d'engagements fondamentaux qui ne changent pas, ce qui est semblable aux croyances fondamentales dans les religions. Enfin, bien que la science cherche l'assentiment de tous ses praticiens alors que les gens sont divisés en de nombreuses religions, il ya des moments où la science est et peut-être même devrait être poursuivie

et il aura une fille. Littré est un homme commes les autres, soumis aux vicissitudes de la vie, aux risques du métier et du mariage. Mais Littré est aussi un esprit inquiet, tourmenté, avide de savoir, soucieux de trouver des certitudes et des vérités, un homme en quête de lui-même et de la lumière. Et en 1840 se produit un événement capital, plus important que son mariage, l'événement capital de sa vie c'est la découverte des écrits d'Auguste Comte en 1840, et en 1842, la connaissance du

provocateur. Comment en effet vouloir assigner la religion à résidence sous la juridiction de la seule raison alors que tout les oppose. Là où la raison exige des preuves et des démonstrations, la religion fonde sur la foi des vérités qui ne sont pas démontrées mais révélées. La croyance, c'est-à-dire une adhésion sans raison, intime et personnelle s'impose en lieu et place de la raison jugée impuissante, voire même perverse. « Credo quia absurdum » dit le précepte latin attribué à Tertullien « Je crois

selon qu’un apprentissage est nécessaire à l’actualisation de ce pouvoir. En revanche, tout savoir ne constitue pas un savoir au sens fort du terme. Savoir, c’est savoir que je sais. Le savoir implique doute, incertitude et donc recherche de la vérité. Un savoir-faire n’a pas pour critère le vrai, mais la réussite ou l’échec. Mais le doute ou l’hésitation ne sont pas des critères du point de vue de l’action. 2. Le pouvoir politique repose-t-il seulement sur la contrainte ? Le pouvoir de commander

auquel la science comparée des religions doit pourtant beaucoup, M. Frazer, n'a pas su reconnaître le caractère profondément religieux des croyances et des rites qui seront étudiés plus loin et où nous voyons, quant à nous, le germe initial de la vie religieuse dans l'humanité. Il y a donc là nue question préjudicielle qui doit être traitée avant toute autre. Non pas que nous puissions songer à atteindre dès à présent les caractères profonds et vraiment explicatifs de la religion : on ne peut

conscience est la faculté d'être présent ou d'être en relation à soi, au monde et aux autres. Être présent à la réalité, c'est pouvoir se la représenter (n'être pas seulement dans le monde, mais face au monde). • C'est en ce sens que Husserl écrit : « Toute conscience est conscience de quelque chose » (Méditations cartésiennes, 1929). C'est l'intentionnalité de la conscience. • C'est aussi en ce sens que Freud dit qu'être normal, c'est « aimer et travailler » (puisque le fou inconscient ne peut établir

canonique romain tout en les comparant. Or c’est pourquoi nous pouvons nous interroger sur les caractéristiques de ces différents droits, et nous permettre de poser la question suivante, En quoi le droit musulman est-il un droit fondé sur la croyance divine, comparé au droit canonique romain qui s’apparente plutôt à un droit de création humaine ? Pour répondre à cette question nous envisagerons deux parties, dans un premier temps nous examinerons les spécificités du droit musulman comme

prophète, et Muawiya5, et les Chiites. Les Kharidjites proposèrent plutôt une élection libre du calife, sans regarder à la tribu, ni aux liens de parenté avec le prophète. Ils soutiennent que commettre des péchés graves, sans véritable repentir, exclut de la communauté islamique un musulman même pratiquant. Pour eux, les œuvres sont aussi essentielles que la foi. De l’autre côté, les Chiites, quant à eux, insistèrent pour que le successeur soit impérativement un héritier légitime6. Une majorité

toutes les croyances et tous les cultes sont bons à condition que l’homme, qu’il soit catholique, protestant, musulman, juif voire athée, mène une vie socialement acceptable. Or jusqu’à la Révolution et même plus tard encore, les catholiques ont vigoureusement contesté l’idée selon laquelle les opinions religieuses n’appartiennent qu’à la conscience. Là où rien n’est certain, où rien n’est défini, les sentiments peuvent être partagés, les opinions peuvent varier ; mais quand la Vérité est vécue comme