La Vie Quotidienne Dans Les Tranchées 14 18

avec son Triptyque une œuvre majeure de la Renaissance. L’auteur de cette œuvre est Otto Dix, titre est La Guerre (Der Krieg), triptyque, la date de création est en 1929-1932 c'est-à-dire plus de dix ans après l’armistice et la fin de la guerre 14-18. Otto Dix a réalisé ce grand triptyque aujourd'hui exposé à Dresde. La matière de l’œuvre est fait sur Tempera sur panneaux de bois . La dimension du panneau central est (204 x 204 cm et les panneaux des côtés sont de 204 x 102 cm) pour rappelerL’extrême

experts sur la meilleure façon d’égorger un espion prussien. Etc. Or ces points de vue et ces registres, qui se déploient symphoniquement dans La Débâcle, nous allons les retrouver, diversement isolés et sélectionnés, dans le vaste massif du « roman de 14-18 », tel qu'il s'est accumulé jusqu'à nos jours. Le corpus est considérable : des centaines et des centaines de romans. Je m'en tiendrai au domaine français, parce que c'est celui que je connais le mieux. Mais aussi, je fais le pari qu'en parcourant

une rupture historique, un moment fondateur qui a impliqué ds pans entiers de la population mondiale ? Chapitre 1 : La première guerre mondiale et ses conséquences Pour désigner la première guerre mondiale : « grande guerre », « guerre de 14 », « 14-18 », « guerre des tranchés », « La der des der », « guerre civile européenne », « suicide de l'Europe », 10 millions de morts, creux démographique qui se crée, l'Europe a particulièrement été profondément marqué, traces qui sont encore visibles de

souffrances que nous avons endurées dans ce coin de terre de France ! Il faut y être passé pour comprendre. » Témoignage de Paul Clerfeuille, cité par André Loez, Dossier pour une visite du Chemin des Dames, © CRID 14-18, 2007. 1. Une fête dans le langage des poilus. 2. Bord supérieur d’une tranchée. Document 2. Les combattants face à la mort et à la destruction Otto Dix, Section de mitrailleurs à l’assaut (Somme, 1916), croquis sur carte postale. Kunstmuseum, Stuttgart. QUESTIONS 1. Identifiez le

première partie du livre intitulée « Carnet de route » jusqu'à la page 150 est une sorte de journal de guerre relatant les évènements du front de manière chronologique en suivant le déplacement des troupes. Max Deauville tente de nous raconter son quotidien de médecin jour après jour pendant la guerre en fixant les dates des batailles auxquelles il assiste : « Steenstraete, le 25 mai 1915 » , p. 118 par exemple. Parfois, un sommaire raccourcit le récit comme par exemple à la p.79 : « Les derniers

elles serpentaient Avec les forêts les villages heureux de la Belgique Francorchamps avec l’Eau Rouge et les pouhons Région par où se font toujours les invasions Artères ferroviaires où ceux qui s’en allaient mourir Saluaient encore une fois la vie colorée Océans profonds où remuaient les monstres Dans les vieilles carcasses naufragées Hauteurs inimaginables où l’homme combat Plus haut que l’aigle ne plane L’homme y combat contre l’homme Et descend tout à coup comme une étoile filante

œuvres mûrement travaillées : des toiles comme La tranchée, une série de 50 eaux fortes intitulées Der Krieg (la guerre), d’autres toiles représentant le monde dérisoire des mutilés : les Mutilés de la guerre, Mutilés jouant aux cartes, le Marchand d’allumettes, Pragerstrasse... Ce tableau (huile et collage sur toile mesurant 1,17 m X 0,87 m) a été peint par l'allemand Otto Dix (1891-1969) en 1920. Il représente une scène de la vie quotidienne où des hommes jouent aux cartes. Ils sont assis autour

(1914-1918). Il combat en France et en Russie. Il participe à la guerre des tranchées. Il est plusieurs fois blessé. L'horreur de la guerre le marque énormément. Elle devient la base de ses œuvres. D'après un entretien de 1961, il déclare : Présentation de l’œuvre et de son auteur: « Les joueurs de cartes » est un tableau d’Otto Dix peint en 1920. Ce tableau mesure 1.17m sur 0.87m. Cette toile représente une scène de la vie quotidienne : trois personnes jouant aux cartes. Otto Dix est un peintre, un dessinateur

première guerre mondiale, il s’engage comme volontaire dans l’artillerie afin de voir par lui-même, pour avoir confirmation que cela se passe comme cela. Puis il reçoit une formation de mitrailleur et participe à de nombreuses campagnes dans les tranchées entre novembre 1915 à décembre 1916 où il y réalisa des croquis de paysages désolés et ravagés. Il combat en Russie et en France (Artois, Champagne, puis dans deux grandes batailles sur les bords de la Somme). À sa demande, et à plusieurs reprises

pour son roman, Le Feu. Il s’engage volontairement dans la guerre, à 41 ans et combat en première ligne pendant deux ans. Il assure le poste de soldat puis celui de brancardier. Dans son roman d’inspiration autobiographique Le Feu il raconte la vie quotidienne d’une escouade de fantassins, deux ans après le début de la guerre. L’auteur met en scène un personnage ayant vécu plus ou moins la même histoire que lui. Dans quelle mesure ce texte dénonce-t-il la guerre ? Dans une première partie, nous étudierons