La Visite Chez Les Briseville

au loin la falaise, tout est décrit avec les yeux d’une jeune fille pleine d’espoir et d’attentes… La description occupe une place très importante dans l’œuvre de Maupassant mais elle est parfaitement intégrée à la narration et donc il n’y a pas chez le lecteur l’impression d’un ralentissement du récit. Les paysages et les milieux sont toujours décrits en fonction de l’état d’âme du personnage: dans ce passage Jeanne est pleine d’espoirs et de joie de vivre et elle entre, avec tous ses sens, en

jour et de la nuit parut dans Le Gaulois le 14 avril 1882 ; le plus récent, dans le même journal, le 16 mars 1884. Sept seulement des vingt et un contes parurent dans le Gil Blas sous la signature balzacienne de Maufrigneuse. Le recueil fut publié chez Marpon et Flammarion, en 1885 -la même année que Yvette. 1884, 1885, 1886 : des années d'une fécondité folle. L'auteur a bien assuré succès et fortune. Son séjour dans les ministères de la Marine, puis de l'Instruction publique, a pris fin en 1880

campagne autour du bourg de Vireville, et, quand il revenait, le soir, de son long pas fatigué, il avait parfois plus de quarante kilomètres dans les jambes. Donc la distribution serait vite faite ; il pourrait même flaner un peu en route et rentrer chez lui vers trois heures de relevée. Quelle chance ! Il sortit du bourg par le chemin de Sennemare et commença sa besogne. On était en juin, dans le mois vert et fleuri, le vrai mois des plaines. L'homme, vêtu de sa blouse bleue et coiffé d'un képi noir

campagne autour du bourg de Vireville, et, quand il revenait, le soir, de son long pas fatigué, il avait parfois plus de quarante kilomètres dans les jambes. Donc la distribution serait vite faite ; il pourrait même flâner un peu en route et rentrer chez lui vers trois heures de relevée. Quelle chance ! Il sortit du bourg par le chemin de Sennemare et commença sa besogne. On était en juin, dans le mois vert et fleuri, le vrai mois des plaines. L’homme, vêtu de sa blouse bleue et coiffé d’un képi noir

campagne autour du bourg de Vireville, et, quand il revenait, le soir, de son long pas fatigué, il avait parfois plus de quarante kilomètres dans les jambes. Donc la distribution serait vite faite ; il pourrait même flâner un peu en route et rentrer chez lui vers trois heures de relevée. Quelle chance ! Il sortit du bourg par le chemin de Sennemare et commença sa besogne. On était en juin, dans le mois vert et fleuri, le vrai mois des plaines. L’homme, vêtu de sa blouse bleue et coiffé d’un képi noir