La Vérité Relative

l’attitude philosophique. Pourtant selon le sens commun le doute remet en question la vérité et serait donc en opposition avec la vérité, et un aveu de l’homme sur son impuissance à parvenir à la vérité, voire un échec. On peut toutefois se demander si la raison nous offre les outils nécessaires de reconnaître la vérité parmi les connaissances dont on doute. Si cette raison peut mettre en question les vérités auxquelles on croyait ou est-ce un risque ne plus y croire ? Est-ce que cela fait du

Même si se mode de pensée a été supplanté par la pensée appelait « rationnel » pour explication du monde. La pensée mythique est un mode de pensée qui est construit à partir d' histoires et de récits, c'est une œuvre collective qui exprime une vérité absolue car ces mythes sont invérifiables. La pensée mythique à différentes fonctions: elle organise le monde et répond à des questions d'ordre philosophique, métaphysiques sur l'univers qui nous entoure. Par exemple, pendant une époque antique tous

quelque chose qui n'est pas perceptible par l'expérience ou prouvé par la science. La croyance résulte d'interactions entre des individus ou avec des textes dogmatiques. Elle révèle une façon de penser qui permet d'affirmer, sans esprit critique, des vérités, l'existence de choses sans avoir à en fournir la preuve. La notion de croyance recouvre plusieurs significations. On pense bien souvent en premier à la croyance religieuse. Les religions sont bâties sur un ensemble de croyances, et fonctionnent

permanence ? Que pouvons-nous retenir de cette réflexion dans le cadre de notre pratique éducative ? A. Peut-on se fier à nos sens ? Est-ce que tout change ? Qu’est-ce que la permanence ou cette impression de permanence ? D’où vient-elle ? Réflexion relative au métier d’éducateur. B. Oui car tout est changement, une personne peut être différente d’un jour à l’autre. Oui et non : structures et projets identiques mais les personnes changent et le contexte matériel aussi ou changement suivant

avec son expérience humaine propre. Le moment où la subjectivité de l'historien prend un relief saisissant c'est celui où, par delà toute chronologie critique, l'historien fait surgir les valeurs de vie des hommes d'autrefois." Ricoeur, Histoire et vérité. "Oeuvre d'un homme, une histoire est le portrait d'un homme, lequel s'y est imprimé avec sa pensée... Pour ma part, j'aime, je l'avoue, à chercher aussi dans l'histoire l'historien." A. Vinet. Études sur la littérature française. "Le bon historien

Grèce antique. Ils jugeaient la vérité subjective tandis que pour eux, les opinions, basées sur les croyances personnelles, permettaient de faire des choix et de progresser dans la vie. C’est pour cela qu’ils en concluaient que toutes les opinions se valent, car elles ont tous un aspect valable. Si un homme a une opinion, alors elle est vraie pour lui. Protagoras, théoricien du subjectivisme, c'est-à-dire la doctrine d'après laquelle toute connaissance est relative à l'esprit qui connaît et dépend

3) Définition de la vérité : la vérité ne renvoie pas à la réalité des choses, qui sont, qui existent, mais à nos jugements sur la réalité des choses, qui peuvent s’accorder à la réalité ou non, càd être vrai ou faux, selon la définition classique de la vérité comme « adéquation de la pensée et de la chose » (St Thomas d’Aquin). Transition II. 1) Des opinions fondées sur des bases fausses ne peuvent être assurées. Les critères retenus pour s’assurer de la vérité des arguments ci-dessus

modèle inquisitoire s’agissant de la phase de mise en état de l’affaire pénale, et préférant donc l’aveu « arraché » à l’aveu « négocié » des système de type accusatoire, la garde apparaît de prime abord comme une mesure nécessaire à la recherche de la vérité, et donc, in fine, à la sauvegarde de l’ordre public. Cette mesure privative de liberté avant jugement, grâce à la situation de tension morale qu’elle institue pour la personne qui en est l’objet, permet le recueil par la police d’indices, d’informations

La vérité I) Les critères de la vérité La vérité porte sur le discours qui énonce un jugement. → Vérité = Affaire de jugement « une décision mentale par laquelle nous arrêtons de manière réfléchie le contenu d'une croyance et le posons à titre de vérité » ( selon le dictionnaire Lalande). 1) L'évidence = caractère de l'idée vraie ( une qualité) → « verum index sui » : le vrai est à lui-même son propre signe; la vérité s'indique d'elle-même. L'évidence est le signe de la vérité. Descartes

109 La vérité 13 S FRANCE MÉTROPOLITAINE JUIN 2003 • SÉRIE S U J E T La vérité dépend-elle de nous ? C O R ■ Éléments NOTIONS EN R I G É d’analyse JEU La vérité ; le langage ; la démonstration (la raison et le réel ; le sujet). REMARQUES ET DIFFICULTÉS m Le sujet du devoir interroge le rapport entre la vérité et la subjectivité, voire l’intersubjectivité. En effet, « la vérité dépend de nous » signifie que la vérité est subjective