Lalie Bijard

marteau avec noblesse. Zola montre des ouvriers fiers de leur ouvrage mais il dénonce l’impasse sociale dans laquelle ils se trouvent. Parmi les scènes de misère, un des sommets est atteint avec le martyre des enfants Bijard : le père, ivrogne, tue sa femme d’un coup de pied au ventre ; Lalie, leur fille aînée, élève son frère et sa sœur ; malade, elle meurt des sévices infligés par son père. Résumé : L'Assommoir raconte la grandeur puis la décadence de Gervaise Macquart, blanchisseuse dans le quartier

de l'alcoolisme de son mari Coupeau : Ses sauts d'humeur, sa violence ainsi que sa mort. Son mari va la battre, s'énerver sur elle jusqu'à mourir de « delirium tremens » Elle va commencer à boire par dégoût de son mari. Et va prendre plaisir à ça. Lalie, la petite fille avec laquelle elle est amie va reconnaître dans les yeux de Gervaise qu'elle a bu. Elle est épouvantée, Gervaise lui rappelle son père alcoolique qui la bat. Finalement, la vie de Gervaise va finir anéantie par l'alcool : elle ne pourras

Bec-Salé - Ouvrier forgeron, compagnon de Goujet. Dit aussi Boit-sans-soif. • Bibi-la-Grillade - Ouvrier, témoin de Coupeau à son mariage. Grand mangeur. • Bijard - Ouvrier serrurier. Alcoolique, il est violent. Sa femme, maîtresse laveuse, meurt d'un coup de pied dans le ventre. Le ménage habite la maison de la rue Goutte-d'Or. Sa fille aînée, Lalie, dirige le ménage à la mort de sa mère, avant de mourir elle aussi de mauvais traitements. Deux autres enfants : Henriette et Jules. • Boche - Concierge

Bancale » sans doute) ; jalouse de cette belle-soeur qui parvient à s'établir dans un commerce ; refusent d'aider G. lorsque celle-ci sombre dans la misère. Autres personnages : Bijard : ouvrier serrurier. Alcoolique, violent. Sa femme, meurt d'un coup de pied dans le ventre. Habite maison Goutte-d'Or. Sa fille aînée, Lalie, dirige le ménage à la mort de sa mère, avant de mourir elle aussi de mauvais traitements. Deux autres enfants : Henriette et Jules. Boche : concierge de l'immeuble de la rue

ouvrir sa blanchisserie, sans jamais lui reprocher ses dettes. À la fin du roman, alors qu’il trouve Gervaise dans l’humiliation de la prostitution, il prend pitié d’elle. d) Bijard Ouvrier serrurier, il est une figure type de l’alcoolique. Il tue sa femme d’un coup de pied dans le ventre, puis finit par tuer sa fille Lalie, que Gervaise avait prise sous son aile, à force de mauvais traitements. e) Le père Bazouge Croque-mort alcoolique, il devient pour Gervaise l’allégorie de la mort. Elle est

quitter les Lorilleux, à qui elle a mendié dix sous (qu’elle n’a pas eus). Elle passe devant la porte des Bijard et entend des plaintes. Gervaise découvre Lalie, couchée et agonisante. Son frère et sa sœur sont devenus ses enfants depuis que sa mère est morte sous les coups de son mari. L’alcoolique Bijard arrive à ce moment et voyant sa fille couchée veut la fouetter. Gervaise s’interpose. Lalie continue de protéger son père maltraitant. Gervaise découvre sous les draps un corps meurtri par les

complimentée, et souhaitait mourir dans son lit, mais le plus tard possible (page 168). Coupeau reprit le travaille, mais travaillait à l'autre bout de Paris, et n'allait pas tous les jours à son chantier. C'est ainsi que Coupeau commença à boire. Mme Bijard vient prendre le linge des clients de Gervaise pour les laver au lavoir. Goujet rendait visite à Gervaise. Pour la soulager d'Étienne (16ans) et pour le sauver des coups de pieds de Coupeau, il l'embaucha dans sa fabrique de boulons, pour tirer

Une cruauté généraleLa situation de misère de Gervaise, son aliénation, auraient pu susciter la compassion, sinon la sympathie : n'invitait-elle pas le père Bru à se réchauffer et à manger dans sa boutique ? N'a-t-elle pas assisté régulièrement Lalie Bijard ? Mais Gervaise n'a droit à rien. Elle divertit : "une des curiosités de la maison", en monstre de foire. "On avait parié qu'elle ne mangerait pas quelque chose de dégoûtant". "On la chargeait des sales commissions du quartier". Même les enfants

marteau avec noblesse. Zola montre des ouvriers fiers de leur ouvrage mais il dénonce l’impasse sociale dans laquelle ils se trouvent. Parmi les scènes de misère, un des sommets est atteint avec le martyre des enfants Bijard : le père, ivrogne, tue sa femme d’un coup de pied au ventre ; Lalie, leur fille aînée, élève son frère et sa sœur ; malade, elle meurt des sévices infligés par son père. Source

ouvriers qui va au travail ou en revienne. Ce sont des « bêtes de somme », on entend un « piétinement de troupeau ». Gervaise est elle-même souvent comparé à une bête de somme, à une mule dévouée. Son grand rêve : «avoir la niche et la pâtée ». Bijard est un loup, Mme Lorilleux est « la femelle de son mari »,… Zola désigne ainsi ses personnages, pour lui les hommes ne sont plus que des bêtes dans un tel milieu. Ce titre parle aussi des personnages et représente le monde ouvrier comme le voit Zola