Lamartine Le Vallon Sentiments

le manque d’emprise sur sa vie que peut aussi signifier l’expression répétée « elle n’avait plus rien à faire, plus jamais rien à faire » (l. 1), puis : « Alors plus rien à faire, aujourd’hui, ni demain ni jamais » (l. 11). Elle est en proie au sentiment désespérant d’une vie vide à l’infini, comme le suggère la gradation dans l’emploi des adverbes de temps. D’ailleurs, le passage nous montre qu’elle semble tourner en rond, s’abandonnant faute de mieux à des attitudes nonchalantes : elle « vint coller

L’auteur de théâtre n’a pas la liberté illimitée du romancier qui peut faire voyager ses personnages où bon lui semble ! b) Les impératifs du dialogue • À aucun moment l’auteur de théâtre ne peut raconter directement les faits ou expliquer les sentiments de ses personnages ; tout doit passer par le dialogue entre les personnages qui échangent des répliques. Ainsi : – toute action qui ne se déroule pas sur la scène est racontée et commentée ; – les personnages ne peuvent livrer leurs états d’âme

par l'émigration d'une partie des officiers nobles, n'a pas les capacités requises pour mener une campagne et subit ses premières défaites[87] qui laissent les frontières nord et nord-est dégarnies. Ces événements développent chez les patriotes un sentiment de trahison de la Cour, des aristocrates et des prêtres réfractaires. Sous la poussée des Girondins, l’Assemblée vote alors trois décrets de précaution et de défense organisant la déportation des prêtres réfractaires (27 mai), le licenciement de

voire le manque d’emprise sur sa vie que peut aussi signifier l’expression répétée « elle n’avait plus rien à faire, plus jamais rien à faire » (l. 1), puis : « Alors plus rien à faire, aujourd’hui, ni demain ni jamais » (l. 11). Elle est en proie au sentiment désespérant d’une vie vide à l’infini, comme le suggère la gradation dans l’emploi des adverbes de temps. D’ailleurs, le passage nous montre qu’elle semble tourner en rond, s’abandonnant faute de mieux à des attitudes nonchalantes : elle « vint coller

Hussonnet ambitionnait la gloire et les profits du théâtre. Il collabo-rait à des vaudevilles non reçus, « avait des masses de plans, tournait le couplet ; il en chanta quelques-uns. Puis, remarquant dans l’étagère un volume de Hugo et un autre de Lamartine, il se répandit en sarcasmes sur l’école romantique. Ces poètes-là n’avaient ni bon sens ni correction, et n’étaient pas Français, surtout ! Il se vantait de savoir sa langue et épluchait les phrases les plus belles avec cette sévérité hargneuse

représentation : le paysage comme source d’inspiration, sorte de « fenêtre ouverte » sur le roman et la poésie avec en particulier le grand foisonnement romantique de Wordsworth, Heine, Foscolo, Holderlin, Manzoni, Gautier, Leconte de Lisle à Balzac, Lamartine et Victor Hugo ; • la création imaginaire : invention de lieux fantastiques, inoubliables, apparition de paysages oniriques ou rêvés, développement des légendes, territoire du roman de la littérature fantastique de Potocki, Stocker et Shelley

Qui d'amertume et de souillure, Partout empoisonne ses eaux. (v. 1 – 10) Ici, la pureté de l’eau est gâchée par les sentiments du poète (v. 15 – 21) mais globalement l’eau (douce ou de mer) a une valeur positive de fécondité. Ainsi, le « printemps » d’Avril [87] ( v. 10) s’incarne dans une « nymphe fraîche » qui « sort de l’eau[88]. » De plus, c’est la « pluie » qui

lui-même, il se montra pour les autres d'une implacable intolérance; une chose surtout le soulevait de colère et de dégoût: l'amour. S'il eût vécu dans les villes, au milieu des civilisés et des raffinés qui dissimulent derrière les voiles délicats du sentiment et de la tendresse les actes brutaux que la nature commande, s'il eût confessé dans l'ombre des grandes nefs élégantes les pécheresses parfumées dont les fautes semblent adoucies par la grâce de la chute et l'enveloppement d'idéal autour du baiser

force n’est mie soe » (v. 1889-1890) « Que por Renart, que por l’anui Que l’en li a fait si grant hui. Del don del anel se repent. » (v. 1903-1905) « Mes n’en velt fere nul senblant » (v. 1909) Les vers 1875-1876 et 1889-1890, qui nous dévoilent les sentiments de Renart et de Grimbert, sont en fait marqués par la prédominance de la fonction émotive du langage. L’auteur vise en effet par ce procédé à abolir toute distance entre le personnage principal et l’auditeur. Et l’on constate d’ailleurs que tous

Constanţa : Ovidius University Press, 2007 ISBN : 978-973-614-381-6 821.133.1.09 Baudelaire,Ch. 929 Baudelaire,Ch. ISBN : 978-973-614381-6 © Ovidius University Press – 2007 4 À mon très cher et très vénéré MAÎTRE ET AMI JEAN-MARIE DÉCAUX avec les sentiments de la plus profonde humilité je dédie CES FRUITS MALADIFS, ces nourritures terrestres, ces pourritures célestes… 5 Table de matières / 6 Argument liminaire / 9 PREMIÈRE PARTIE : UNE PHÉNOMÉNOLOGIE DE L’IMAGINAIRE DÉMONIAQUE… 1.0. 1.1. 1.2