Lanterne des morts

femmes se tordaient sous le noir firmament, Et, comme un grand troupeau de victimes offertes, Derrière lui traînaient un long mugissement. Sganarelle en riant lui réclamait ses gages, Tandis que Don Luis avec un doigt tremblant Montrait à tous les morts errant sur les rivages Le fils audacieux qui railla son front blanc. 19 Frissonnant sous son deuil, la chaste et maigre Elvire, Près de l’époux perfide et qui fut son amant, Semblait lui réclamer un suprême sourire Où brillât la douceur de son

femmes se tordaient sous le noir firmament, Et, comme un grand troupeau de victimes offertes, Derrière lui traînaient un long mugissement. Sganarelle en riant lui réclamait ses gages, Tandis que Don Luis avec un doigt tremblant Montrait à tous les morts errant sur les rivages Le fils audacieux qui railla son front blanc. Frissonnant sous son deuil, la chaste et maigre Elvire, Près de l’époux perfide et qui fut son amant, Semblait lui réclamer un suprême sourire Où brillât la douceur de son premier

regard au travers et offusquent notre vue en la faisant circuler dans un jeu de clair-obscur, dans un système de paravents minces mais opaques. Aussi l'image de la caverne de Platon peut-elle être évoquée avec ses passages d'ombre (ombres chinoises et lanterne magique)[52]. Le poète est un "ténébreux"[53] qui désigne de lointaines et passagères clartés à une "ombre"[54] qui l'accompagne. De plus, "si l'oeil est conduit par de tremblants dédales, par des essaims d'étincelles et d'ombres, vers une grotte[

l'Hostière nu comme un cueilleur de pommes du Perche ? Cette considération l'avait empêché d'aller offrir ses services comme domestique à quelque prince. Aussi beaucoup de gens croyaient-ils que les Sigognac étaient éteints, et l'oubli pousse sur les morts encore plus vite que l'herbe, effaçait cette famille autrefois importante et riche, et bien peu de personnes savaient qu'il existât encore un rejeton de cette race amoindrie. Depuis quelques instants, Béelzébuth paraissait inquiet, il levait la tête

les premiers jours ont été très durs pour moi. J’ai vomi plusieurs fois à la vue d’un membre arraché ou sanguinolent. Alors que je m’étais habituée à la vue de scènes horribles, un obus atterrit sur la tente qui faisait office d’hôpital. Tous sont morts, sauf moi. La vie avait prévu que je rencontre d’autres personnes avant de mourir…             J’ai repris connaissance dans une chambre très sombre. Une douleur fulgurante m’a traversé le visage. Ce visage qui était à présent le mien, comme je fus

baiser, la mordre. Je m’enroulais autour de mon visage, je la buvais, je noyais mes yeux dans son onde dorée afin de voir le jour blond, à travers.61 De la chevelure finit par sortir une jeune femme qui prend littéralement vie aux dires du fou. Les morts reviennent ! Elle est venue. Oui, je l’ai vue, je l’ai tenue, je l’ai eue, telle qu’elle était vivante autrefois, grande, blonde, grasse, les seins froids, la hanche en forme de lyre ; et j’ai parcouru de mes caresses cette ligne ondulante et divine

1-le11-septembre-tous-les-jours.php Exemple Résumé : « Le 11-septembre tous les jours » Depuis des années, la vie quotidienne des Irakiens ressemble à un perpétuel « 11 septembre 2001 » : chaque jour apporte son lot d’attentats, de blessés et de morts. Cette insupportable réalité est perçue à travers quatre séjours du journaliste Pierre Foglia en Irak, échelonnés sur 14 ans. Déjà en 1997, les Irakiens vivent dans la peur du pouvoir dictatorial, des enlèvements mystérieux, des exécutions sommaires

e11-septembre-tous-les-jours.php ExEmplE Résumé : « Le 11-septembre tous les jours » Depuis des années, la vie quotidienne des Irakiens ressemble à un perpétuel « 11 septembre 2001 » : chaque jour apporte son lot d’attentats, de blessés et de morts. Cette insupportable réalité est perçue à travers quatre séjours du journaliste Pierre Foglia en Irak, échelonnés sur 14 ans. Déjà en 1997, les Irakiens vivent dans la peur du pouvoir dictatorial, des enlèvements mystérieux, des exécutions sommaires

l'Hostière nu comme un cueilleur de pommes du Perche ? Cette considération l'avait empêché d'aller offrir ses services comme domestique à quelque prince. Aussi beaucoup de gens croyaient-ils que les Sigognac étaient éteints, et l'oubli pousse sur les morts encore plus vite que l'herbe, effaçait cette famille autrefois importante et riche, et bien peu de personnes savaient qu'il existât encore un rejeton de cette race amoindrie. Depuis quelques instants, Béelzébuth paraissait inquiet, il levait la tête

l'Hostière ou comme un cueilleur de pommes du Perche ? Cette considération l'avait empêché d'aller offrir ses services comme domestique à quelque prince. Aussi beaucoup de gens croyaient−ils que les Sigognac étaient éteints, et l'oubli, qui pousse sur les morts encore plus vite que l'herbe, effaçait cette famille autrefois importante et riche, et bien peu de personnes savaient qu'il existât encore un rejeton de cette race amoindrie. Depuis quelques instants, Béelzébuth paraissait inquiet, il levait la tête