Lantier Coupeau Goujet

aussi vivante qu’il pourra ! Je ne démens aucun conte, je travaille, je m’en remets au temps et à la 6 bonne foi publique pour me découvrir enfin sous l’amas des sottises entassées. ÉMILE ZOLA Paris, 1er janvier 1877. 7 I Gervaise avait attendu Lantier jusqu’à deux heures du matin. Puis, toute frissonnante d’être restée en camisole à l’air vif de la fenêtre, elle s’était assoupie, jetée en travers du lit, fiévreuse, les joues trempées de larmes. Depuis huit jours, au sortir du Veau à deux têtes

blanchisseuse dans le quartier de la Goutte-d'Or à Paris. Gervaise et son amant Auguste Lantier viennent à Paris avec Claude et Etienne, leurs deux fils. Chapelier de métier, Lantier est paresseux et infidèle. Il quitte Gervaise pour Adèle, la laissant seule avec ses fils. Au lavoir, Virginie, la sœur d’Adèle, provoque Gervaise. Une bagarre éclate entre les deux femmes. Gervaise l’emporte sur son adversaire. Coupeau, un ouvrier zingueur lui fait la cour à L’Assommoir, le cabaret du Père Colombe. Ils

Maman Coupeau porte les colis et revient avec l’argent. Dès qu’elles récupèrent suffisamment d’argent grâce au Mont de Piété, elles le fête en buvant un verre de goutte. La vente de la pendule qu’elle avait si longtemps désirée frappe un petit peu Gervaise. Coupeau boit toujours, ne travaille presque plus et réclame bruyamment son repas. Lantier se fait toujours entretenir et est en plus exigeant sur la qualité de la nourriture. Gervaise se fait grasse et est battue par Coupeau et Lantier quand ils

une femme mariée à Lantier avec qui elle a deux enfants, Etienne et Claude. Un soir Lantier découche chez Adèle, la sœur de Virginie. Gervaise, anéantie rencontre un homme, Coupeau qui lui fait des avances, elle cède vite, se marie avec lui et à une fille surnommée Nana. Gervaise ouvre une blanchisserie, tout lui sourit jusqu'au jour où Coupeau est victime d'un accident et elle décide de s'occuper de lui s'épuisant peu à peu. Un jour, Lantier revient et devient ami avec Coupeau demandant à celui-ci

Auguste Lantier, Gervaise Macquart et ses deux enfants, viennent d'arriver de Plassans (Aix-en-Provence) et logent depuis quinze jours à l'Hôtel Boncoeur (Paris). Abandonnée par Lantier, Gervaise commence alors une nouvelle vie, en tant que blanchisseuse, et traîne avec le zingueur Coupeau, qui lui fait des avances. Ils se marient, par une météo capricieuse, le 29 juillet. Après cette date, une certaine prospérité s'installe chez les Coupeau, qui sont désormais de "bons ouvriers". Mais Coupeau fait

Avec le tête-à-tête avec Coupeau, une première séduction surgit : Gervaise par elle-même. (texte 3) – Son idéal (texte 4) – Gervaise par Coupeau (texte 5) – Gervaise par Goujet (texte 6) Une pièce tombée du bon côté : réussite de la blanchisseuse à 28 ans – "Un bout de trottoir à elle" (texte 7) – Gervaise vue par ses voisins (texte 8) – Un idéal atteint (texte 9) Relâchements : ruine lente et force de l’hérédité – Première nuit chez Lantier sous les yeux de Nana (Coupeau ivre) (texte 10) – La torpeur

principal, une Provençale originaire de Plassans, boiteuse, a suivi son amant, Auguste Lantier, à Paris avec leurs deux enfants, Claude et Étienne Lantier. Très vite, Lantier, paresseux, infidèle et ne supportant pas de vivre dans la misère, quitte Gervaise et ses enfants pour s'enfuir avec Adèle. Gervaise, travailleuse, reprend alors le métier de blanchisseuse qu'elle a appris à Plassans. Elle accepte d'épouser Coupeau, un ouvrier-zingueur auquel elle finit par céder- le bon cœur et la faiblesse sont

personnages |Procédés et registres |Interprétation du sens | |Grâce à leur dur labeur, Gervaise et Coupeau |Description détaillée du nouveau logement et |La description très positive montre la joie | |parviennent à économiser pour prendre un |du quartier. Long portrait des Goujet, de |du couple d’avoir enfin son propre logement. | |logement. |leurs origines etc. |

vivante qu'il pourra! Je ne démens aucun conte, je travaille, je m'en remets au temps et à la bonne foi publique pour me découvrir enfin sous l'amas des sottises entassées. ÉMILE ZOLA. Paris, 1er janvier 1877. L'ASSOMMOIR I Gervaise avait attendu Lantier jusqu'à deux heures du matin. Puis, toute frissonnante d'être restée en camisole à l'air vif de la fenêtre, elle s'était assoupie, jetée en travers du lit, fiévreuse, les joues trempées de larmes. Depuis huit jours, au sortir du Veau à deux têtes

b) Coupeau Ouvrier zingueur fils dun alcoolique, il est surnomm Cadet-Cassis par ses camarades car il prfre le cassis au vin. Au dbut du roman, il est honnte homme, amoureux fou de Gervaise et bon travailleur, veillant au bonheur de son foyer. Mais une chute de toit, alors quil travaillait, change le personnage il garda une sourde rancune contre le travail (p. 135). Il devient paresseux et sombre peu peu dans lalcool. Il se montre mme violent envers Gervaise et les enfants, puis tombe dans la