Le Bateau Mystique

l'interprétation. Mais les mots ont plusieurs sens, les symboles sont rarement univoques. À sa mère qui lui demandait un jour ce qu'il fallait comprendre dans Une saison en enfer (c'est sa sœur Isabelle qui rapporte la chose dans un article intitulé Rimbaud mystique), le poète aurait répondu : "J'ai voulu dire ce que ça dit, littéralement et dans tous les sens !" Nous voilà simultanément avertis qu'il y a une vérité à trouver, mais que cette vérité peut être complexe, ambiguë, multiple.   "Trouvez Hortense

terme lexicalisé en 1970 CITATIONS FRANÇAISES « Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. » Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre « Les gyrophares de leur voiture ne cessaient de tourner, ce qui donnait un sens dramatique à la scène, encore plus lorsque le trio se plaça sous un lampadaire, profitant aussi de la lumière des phares de l’auto, comme au cinéma, alors que les

ans son aîné, qui avait déjà Publié des recueils importants, s'enthousiasme et l'invite à Paris. À la fin septembre 1871, Rimbaud est logé chez les beaux-parents de Verlaine, puis en divers endroits. Aux dîners des « Vilains Bonshommes », il lit Le Bateau ivre - 100 alexandrins répartis en 25 quatrains - qui suscite l'admiration de tous et reste son plus célèbre poème. Avec Verlaine, il collabore aux réunions des zutistes, dirigées par Charles Cros, et à l'Album zutique, qui parodiait la poésie

lent : • dicté par le premier vers [2césures] • rimes riches voire très riches b. La théorie des correspondances ▪ Le monde est rempli de symboles qu’il convient d’interpréter ; symbolisme (lien avec le mystique) ▪ Poème basé sur la synesthésie (double sensation) ; association spontannée par correspondance de sensations appartenant à des domaines variés. c. La liberté poétique ▪ Sonnet irrégulier (forme peu innovante) ▪ Aspect

est partout. Il faut, pour cette période, lire Rimbaud sur plusieurs plans sémantiques simultanés et liés. Dans ce contexte politique, "Le cœur supplicié" qui débute les poésies 1970-1971 et qui met en scène le narrateur vomissant à la poupe d'un bateau et qui sous entend qu'il vient de subir une sodomisation est en fait une mise en scène de la ville violée dans le chant de douleur parisien. La lettre qui contient "Le Cœur supplicié" montre les hésitations du jeune homme enfermé dans une vie médiocre

", n'est pas plus effacée par les artifices de l'existence qu'elle n'est dépassée par la mystique de l'outre-tombe. La mort, conclusion somme toute logique, ferme le ban des poèmes avec, outre La Mort des amants, La Mort des pauvres, La Mort des artistes, La Fin de la journée et Le Rêve d’un curieux, et un poignant dernier poème, Le Voyage dédié à Maxime Du Camp, qui, par certains accents, préfigure Le Bateau ivre : Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes, L’univers est égal à son vaste

tortures mentales lui sont infligées. Mais à l’insu de tous, la nuit, il se livre lui-même à des auto flagellations et jeûne « pour faire pénitence « (id., 166). Toujours la nuit, le jeune pasteur est en proie à des « visions « (id.) jusqu’à l’extase mystique. Ici, le sens de stigmate rejoint le sens chrétien d’enracinement corporel de la grâce de Dieu. Alors qu’il est sorti dans la nuit, le révérend se rend sur les lieux du châtiment d’Hester Prynne et crie sa douleur qui se répercute dans l’obscurité

paix/tendresse [assonances-allitérations]=>intimité (=chambre) : femme aimée><poète=>rêverie (=conditionnel) Strophe 3 : balancement jusqu’à l’idéal => voyage /lointain (=bateau) => plénitude atteinte/ bonheur atteint => bonheur de TOUS LES SENS FIGURES DE STYLE :Anaphore : « Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté » = l’endroit

n'est pas son vrai nom, c'est une fausse identité. Clamence en latin veut dire celui qui crie. Son prénom est très chrétien. Dans le nom du personnage on a des allusions bibliques. Il s'adresse à un interlocuteur inconnu. Le vol du tableau « l'Agneau mystique » qui est un retable des frères Van Eich, ce tableau est en Belgique dans la cathédrale de Gand. Toute tourne autour du tableau volé par Jean-Baptiste. Il se présente comme un juge pénitent. On se retrouve avec un mélange de fiction et une partie

crépuscule, c’est l’immensité, l’harmonie de la terre et de l’Océan, où la proue comme la charrue trace un sillon, où le ciel prolonge les flots. Tout se termine sur l’infini de l’amour. Cette poésie retentit encore des accents lamartiniens lyriques et mystiques, elle est floue et irréelle, elle fait entendre une musique des flots qui louent le Seigneur. Deux ans plus tard, en juin 1836, à St Valéry en Caux, il assiste à une vraie tempête que l’on retrouvera dans « Une nuit qu’on entendait la mer sans la