Le Bleu Dans Bovary

moindre et peu capables de se suffire à euxmêmes du point de vue affectif. Je ne porte pas de culte à Flaubert et cependant, si l'on m'assure que de son propre aveu il n'a voulu avec Salammbô que « donner l'impression de la couleur jaune », avec Madame Bovary que « faire quelque chose qui fût de la couleur de ces moisissures des coins où il y a des cloportes » et que tout le reste lui était bien égal, ces préoccupations somme toute extra-littéraires me disposent en sa faveur. La magnifique lumière des

Britanniques et étaient coiffés d’un béret. Cette mode est restée dans l’esprit des Britanniques et s'est répandue à travers le monde.Manon GUIZERIX, Elisa JESTIN, Clémentine PECHOULTRES TC2-groupe 2A 4 La marinière ! Le fameux tricot blanc avec des rayures bleues servait de maillot de corps pour les matelots d’équipage. En 1916, Coco Chanel lance la mode de la marinière sur une collection féminine. Depuis, des créateurs reprennent la collection comme Yves Saint Laurent en 1966 qui nomme sa collection « matelot

modèle. SECONDE – FRANÇAIS CONSEILS généraux Sommaire des textes enregistrés Séquence Enr. n° Texte 1 Mérimée, Mateo Falcone 2 Balzac, Le Cousin Pons 3 Musset, Histoire d’un merle blanc 4 Flaubert, Madame Bovary 5 Flaubert, Un cœur simple 6 La Fontaine, Fables : « Le Singe et le Léopard » 7 Molière, Tartuffe, acte III, scène 3 8 Montesquieu, Lettres persanes, lettre XXIV 9 Voltaire, Candide, ch. VI 10 Voltaire, « Prière

chante très bien…). Elle fait des romans, elle crée des fictions. Il y a pour moi, pour nous, une fascination du roman, et un mystère. Les êtres de la fiction semblent exister comme des êtres réels, quoique nous sachions qu'ils ne le sont pas. (Madame Bovary, Julien Sorel, les frères Karamazov, le Roquentin de Sartre…) Nancy HOUSTON fait la distinction du terme « primitif ». En effet pour elle, les pays primitifs (Allemagne nazi et la Russie stalinienne) sont ceux qui se réfèrent complètement aux arché-textes

cheveux blancs, dans la maigreur, dans les rides, dans l’affaissement croissant qui fait dire avec un frisson : « Bigre ! comme il a changé ! » elle prenait plaisir à l’engraisser celui-là, à le faire monstrueux et drôle, à l’enluminer de rouge et de bleu, à le souffler, à lui donner l’apparence d’une santé surhumaine ; et les déformations qu’elle inflige à tous les êtres devenaient chez lui risibles, cocasses, divertissantes, au lieu d’être sinistres et pitoyables. « Espère un brin, espère un brin

cheveux blancs, dans la maigreur, dans les rides, dans l’affaissement croissant qui fait dire avec un frisson : « Bigre ! comme il a changé ! » elle prenait plaisir à l’engraisser celui-là, à le faire monstrueux et drôle, à l’enluminer de rouge et de bleu, à le souffler, à lui donner l’apparence d’une santé surhumaine ; et les déformations qu’elle inflige à tous les êtres devenaient chez lui risibles, cocasses, divertissantes, au lieu d’être sinistres et pitoyables. « Espère un brin, espère un brin

théâtre hugolien telles que celle de Ruy Blas pour la reine d’Espagne ou celle d’Hernani pour Doña Sol, ou encore aux apostrophes lyriques du « Lac » de Lamartine, le poème roman- tique par excellence, que Flaubert parodie d’ailleurs dans Madame Bovary (dans la promenade en barque d’Emma et Léon, troisième partie, chapitre 3). Dans le discours amoureux hypocrite de Bel-Ami, et dans celui de Mme Walter, sincère mais pathétique, Maupassant utilise les clichés du lyrisme romantique pour tourner

villes crient à I'homme, ce qui est écrit sur les murs avec du charbon, sur les pavés avec de la boue, sur les visages avec du sang extravasé.» Et cet aristocrate, qui pouvait aussi assister «à une fête brillante, voyant sauter toutes ces femmes roses, bleues, blanches, avec leurs bras nus et leurs grappes de cheveux.» (page 62), à «ces assemblées fameuses qu’on appelle les bals masqués des théâtres» (page 87), ne manque pas d’une certaine conscience sociale : il indique que «trente mille femmes ont,

giroflées, de marguerites, de tubéreuses et de fleurs d'oranger, noués avec des faveurs de soie, semble écraser les deux corps délicats, ne laissant sortir de ce lit éclatant et parfumé que les épaules, les bras et un peu des corsages dont l'un est bleu et l'autre lilas. Le fouet du cocher porte un fourreau d'anémones, les traits des chevaux sont capitonnés avec des ravenelles, les rayons des roues sont vêtus de réséda ; et, à la place des lanternes, deux bouquets ronds, énormes, ont l'air des deux

Werther, Les Affinités électives, Clarisse Harlowe, Émile, Candide, Cinq-Mars, René, Les Trois Mousquetaires, Mauprat, Le Père Goriot, La Cousine Bette, Colomba, Le Rouge et le Noir, Mademoiselle de Maupin, Notre-Dame de Paris, Salammbô, Madame Bovary, Adolphe, M. de Camors, L’Assommoir, Sapho, etc., ose encore écrire : « Ceci est un roman et cela n’en est pas un », me paraît doué d’une perspicacité qui ressemble fort à de l’incompétence. Généralement ce critique entend par roman une aventure