Le Bonapartisme De

fascisme italien est présente, il s’agit cependant d’une imitation de forme (en terme de virulence, de violence dans le discours et parfois dans les actes), mais sur le fond, le mouvement de Taittinger reste l’héritier des ligues du XIXe siècle et du bonapartisme plébiscitaire. L’existence et la puissance de certains des mouvements montre bien que le régime est en quelque sorte en danger : 100 000 adhérents en 1929 pour les JP notamment. NB : En termes de modernisme, il ne faut pas perdre de vue que

II . Les intuitions de Benjamin Constant sur la fascination romantique pour la religion. Une lecture d’Adolphe. Adolphe, 1806. Constant et de Staël ont une liaison. Ils appartiennent au groupe de Coppet. Libéraux opposés au bonapartisme. Fidèles à l’esprit révolutionnaire de 1789. Exil tous les deux en suisse. Constant fera une carrière pol en France, député de Paris en 1824. Ils se sont battus pour un « spiritualisme laïque » (Bénichou). Adolphe saisit les limites du romantisme

police et sur les révolutions. C’est le premier point qui nous retiendra ici ; et il manque singulièrement d’épaisseur sociale. Hugo esquisse tour à tour les traits de la bourgeoisie urbaine, entre royalisme (M. Gillenormand ; Mlle Baptistine), bonapartisme (le général de Pontmercy) et République (Enjolras et ses amis ; M. Mabeuf, par désespoir) ; du peuple, essentiellement à travers le forçat, la femme et le gamin, Jean Valjean, Fantine et Gavroche ; de la police, avec le personnage inoubliable de

candidats officiels bénéficiant de privilèges. Slt manipulés ? Soutien d paysans à l'Empire a 1 explication simple : conjoncture éco t favorable, diminution pression démographique, gds travaux, politique des traités de commerce. Indéniable force du bonapartisme rural. → régime ne vt ê ni blanc ni rouge. Vote pour qqn pt ê vote contre un notable. Empire = «début de la « fin des notables ». Électeurs se rallient temporairt à un régime avantageux économiqt. Enracint du SU. Oppositions : monarchiste : 1ere

Stendhal. Il y a chez Stendhal des idées, et ces idées sont celles d’Henri Beyle, le publiciste (essayiste) qui défendait des idées qu’on appelait libérales (anticléricales et antimonarchiques). On retrouve dans le R&N des sentiments et thèses du bonapartisme et républicanisme d’Henri Beyle… JS porte-parole de cette jeunesse de petits-bourgeois un peu exploités et qui espèrent pouvoir faire leur chemin dans la vie et affirmer leur personnalité. Espèce de manifeste anticlérical et postrévolutionnaire

restauration n'est que repoussée, dans l'esprit des monarchistes : elle peut advenir sans difficulté pendant les sept années du mandat de Mac-Mahon (voir ci-dessous). La question du régime est résolue [Gambetta vient d'évoquer la remontée du bonapartisme dans les élections] […] et, comme toujours, on fit appel à la seule force qui soit, dans ce pays, en état de refouler les coupe-jarrets du despotisme. (Bravos et applaudissements répétés.) On fit appel à la République. Il devint possible de constituer

années plus tard en 1792. La nébuleuse républicaine est fondée d’entrée de jeu sur un paradoxe et sur une sorte de malentendu. La République s’est définie sur deux rejets : cléricalisme, l’assujettissement de l’église catholique à l’Etat papal et bonapartisme. Cette République s’est affirmée en actes et en institution. Agulhon affirme qu’elle s’est formée sur une doctrine implicite mais non explicite. La République s’est constituée sur une sorte de flou. Le régime n’est pas fondé sur doctrine officielle

l’édifice ». À la fin des années 1850, les circonstances vont l’aider à prendre un virage qui conduira progressivement l’empire autoritaire vers une forme plus libérale puis parlementaire. I. Les causes de l’évolution A. Les ambiguïtés du bonapartisme À la fin des années 1850, l’empereur est tout puissant, mais il mesure également sa faiblesse. La menace de sa mort que lui a révélé l’attentat d’Orsini lui a révélé la fragilité du régime. Il n’a qu’un enfant de quatre ans. Il sait qu’il doit

maximale et soit élu au suffrage universel direct. Les partis ne sont pas du tout d’accord et une déferlante d’oppositions apparait. Le président de l’Assemblée dira à l’époque : « Ce qu’on nous offre, ce n’est pas la République. C’est au mieux un bonapartisme éclairé ». A l’Assemblée nationale, le gouvernement est renversé. Le Général de Gaule se trouve ainsi devant un problème : pour réviser la Constitution, un vote du Parlement est nécessaire. Il va alors s’appuyer sur l’Article 11 pour faire

chef de l’Etat conduise à l’établissement d’un pouvoir exécutif fort, voire d’une dictature, comme celle du GDG. Cette méfiance à l’égard du peuple tient à deux raisons qui sont d’abord le Second Empire de 1848 qui a abouti à un coup d’Etat et au Bonapartisme, et ensuite à cause du retour de DG au pouvoir en s’appuyant sur une menace de coup d’Etat. Il y a donc de la part des constituants une ambivalence au regard du GDG. On fait appel à lui mais on se méfie de lui. En 1958, le peuple ne reçoit pas