Le Bonheur Dans Madame Bovary

qui ne demeurerait insensible au deuil d Victor Hugo pleurant sa fille morte à quinze ans ? Qui ne serait pas touché par la beauté du « Lac » de Lamartine se souvenant de la bien-aimée et regrettant la fuite du temps qui a emporté l’amour et le bonheur ? Ces expériences personnelles des écrivains relèvent de cette fonction cathartique* (libératrice) de la littérature, car le lecteur se retrouve dans la joie ou la peine de l’écrivain et conçoit son expérience comme un repère moral on une référence

supports :Texte1 : Denis Diderot, Jacques le fataliste (1796) (suspensif)Texte 2 : Jean-Marie-Gustave Le Clézio, Désert (1983) (progressif) (confrontation)Texte 3 : Scarron, Le Roman comique (1651-1657) (progressif) (confrontation)Texte 4 : Flaubert, Madame Bovary (1857) (réalisme, incipit statique)GT- L’incipit de romansConsigne : Pour une classe de 1ère année CPGE, vous élaborez une séquence didactique atour du GT suivant dans laquelle vous présenterez votre projet d'ensemble et les modalités de son exploitation

Bruyère : Caractères Madame de Sévigné : Lettres Charles Perrault : Contes vous les connaissez tous mais relisez-en un dans sa version originale pour adultes, par exemple Cendrillon XVIIIème siècle : extraits dans le livre de français Montesquieu : Les Lettres Persanes, Diderot Voltaire : Candide Rousseau : les Confessions Beaumarchais ; Marivaux ; XIXème siècle  première partie du XIX ème siècle : Balzac : le père Goriot Flaubert : Madame Bovary George Sand : La mare

ont multipliés les effets réels, tout ce qui, dans la narration et la description, permet au lecteur d’avoir l’illusion d’un reflet de la réalité. Flaubert décrit l’ennui de la vie provinciale et raconte une histoire d’adultère dans son roman Madame Bovary : cela ne va pas de soi à l’époque, puisqu’à la parution de l’ouvrage, il est assigné en justice au nom du respect des bonnes mœurs. Héritier de Flaubert, Maupassant représente également la société française de son temps, n’hésitant pas à aborder

siècle à nos jours Textes à étudier : La double famille, Balzac Germinal, Zola  Etienne Lantier Le colonel Chabert, Balzac Lucien Leuwen, Stendhal La chartreuse de parme, Stendhal Fabrice Del Dongo Illusions perdues, Balzac  Lucien de Rubempré Madame Bovary, Flaubert Un amour de Swann, Proust Le bruit des trousseaux, Philippe Claudel La dame pâle, Victor Hugo Le rouge et le noir, Stendhal  Julien Sorel Les misérables, Victor Hugo  Jean Valjean Eugénie Grandet, Balzac Vous les entendez ?, Nathalie

pas que tu pleures toute ta vie. Je ne te quitterai jamais, jamais, jamais! Moi non plus je ne me marierai pas. Je resterai près de toi, toujours, toujours, toujours2.» Ces belles paroles dites par la jeune sœur montre à quel point elle tient au bonheur de Suzanne. Pourtant, Marguerite est tout le contraire de ce qu'elle projette. Cette bourgeoise est tout simplement une femme égoïste. Gâtée dès son jeune âge, Marguerite veut posséder tout ce que les autres ont comme présenté dans la nouvelle : «

personnages, vous transporte dans un ailleurs merveilleux. Ce qui aide le lecteur à s’échapper dans les vicissitudes quotidiennes car le roman en tentant de briser le réel et la fiction facilite une élévation de l’âme à la manière de Emma Bovary dans Madame Bovary emportée par les délices de ses lectures. Face aux tracas imprévisibles qui meublent toute vie, tout homme, d’une certaine manière recherche cette ivresse qui le rend fort, puissant et le roman par péripéties, ses intrigues plus que tous

transcription de ce que l’on connaît, une imitation de la vie qui est elle-même un mélange de bonheur et de tristesse. Premièrement, Fernandez n’a pas tout à fait tort dans son affirmation. Pour le démontrer, nous exposerons le côté sombre de la littérature occidentale. « Les gens heureux n’ont pas d’histoire » disait Flaubert. En effet, le bonheur absolu ne dure pas : l’euphorie ne peut être que passagère. Le bonheur se fait donc plus rare que le malheur et la tristesse. Et un des plus grands plaisirs

catégories reviennent. Analyse du document 3 Ce troisième document est extrait d’un célèbre roman du XIXe siècle, écrit par Gustave Flaubert, où l’auteur dépeint les excès du romantisme sur son héroïne, Emma Bovary. Flaubert évoque ici le rêve romanesque d’enlèvement de Madame Bovary, sur un ton ironique. La situation elle-même est ironique : Emma rêve, dans le lit conjugal, d’être enlevée par son amant et ses envolées romantiques sont interrompues par les ronflements de Charles, son époux

naissance à des personnages qui ont le pouvoir de faire réagir le public pour leur divertissement mais aussi pour une réflexion morale ou politique. Pensons à Shakespeare qui avec Hamlet, Othello et Macbeth brossent pour l’éternité les malheurs et les bonheurs de notre humaine condition. Ou encore Molière dont l’art théâtral cathartique par excellence voulait faire rire les gens pour les édifier moralement, fidèle à l’adage antique latin « Castigat ridendo mores ». Ainsi, cette définition de l’art