Fernandez affirme : « la littérature occidentale valorise la nuit, l’échec, la mort, le pessimisme contre le jour, la réussite, la vie, l’optimisme. » fernandez a-t-il raison ?
Premièrement, Fernandez n’a pas tout à fait tort dans son affirmation. Pour le démontrer, nous exposerons le côté sombre de la littérature occidentale. « Les gens heureux n’ont pas d’histoire » disait Flaubert. En effet, le bonheur absolu ne dure pas : l’euphorie ne peut être que passagère. Le bonheur se fait donc plus rare que le malheur et la tristesse. Et un des plus grands plaisirs de la lecture est l’identification de soi-même dans les personnages, leurs actions, leur vie, leurs péripéties. Or si l’on ne devait que raconter le bonheur, seulement une très petite partie des lecteurs se reconnaîtraient dans les personnages. De plus, une personne heureuse, ayant atteint déjà le bonheur absolu, ne