Le Bonheur Est Il Nécessairement Une Illusion

Sujet n°1 : Eléments de correction du texte de Rousseau (+ cf cours) Idée générale (pour votre propre compréhension) : le bonheur, pour l’homme n’est pas dans l’absence de désir ni dans sa banale satisfaction, il est dans le désir lui-même  ( - il n’est pas de place dans la vie de l’homme pour la tranquillité  - le bonheur auquel l’homme peut prétendre réside dans un mélange de souffrance et de jouissance, cad une sorte de tension intérieure par

être soi-même signifierait alors : ne pas être ce qu’on croit être. Est-ce que ce qui nous apparaît de nous, ce à quoi nous avons accès, n’est qu’une apparence de ce que nous sommes vraiment, de notre personnalité ? Le soi-même n’est alors qu’une illusion, ce n’est pas notre être. On est toujours ici du côté de Freud. Ne pas être soi-même, chez Freud, c’est quand l’inconscient remonte à la surface : je ne me comprends plus, je fais des choses dont le sens m’échappe, dans lesquelles je ne me reconnais

puis glisse progressivement vers une ridiculisation de l’oiseau qu’il identifie au poète, mélancolique et exclu de la société. Ce dernier n’arrivant pas à s’intégrer aux hommes et s’enferme donc dans son propre monde aspirant à la liberté et au bonheur. Baudelaire veut en fait fuir le fait que le poète est ridicule et maladroit sur terre (son élément étant le ciel), au contact des hommesLes poètes s’inspirent donc de leur vie, de leur vécu, mais aussi du monde de leur époque, notamment grâce à la

pas à cerner ce qu’on met derrière le mot « moi ». Qualité inessentielles (beauté, jugement, mémoires, générosité). Illusion d’être un sujet conscient de soi (se connaissance lui-même). « Je suis le mieux placé pour savoir qui je suis ». F.Nietzsche, 19ème : un sujet auteur de ses pensées. « Une pensée ne vient pas quand je veux mais quand elle veut » donc je ne suis pas nécessairement auteur de mes pensées. Un sujet est-il auteur de ses actes ? Est-il responsable de ce qu’il fait ? Je suis responsable

pragmatisme, c’est l’utile. La valeur d’une idée est constituer par les effets d’elle permet d’obtenir dans l’action. Certes, si une action réussit, ce n’est pas pour cela que son principe est vrai. En admettant que le bonheur consiste dans la réussite, il ne faut pas confondre le bonheur et vérité. On peut même soutenir l’opposé et montrer avec Nietzsche que la vérité apporte plutôt des désagréments, voire le malheur. En effet, quelle est la vérité fondamentale que l’être humain apprend très tôt sur

Chapitre 1 : La Vérité Notions abordées : - raison / réel - matière / esprit - sujet - conscience et liberté - bonheur et désir - morale et justice La vérité dépend-elle de nous ? La vérité c'est l'adéquation de la pensée ou du discours à la réalité, la réalité étant l'ensemble des choses qui existent. On doit se conformer aux propriétés de la réalité. Valeur objective et universelle. "dépend" : elle n'existe pas sans nous : - c'est nous qui l'inventons, qui

vivants) ne cherchent-ils pas le plaisir et le bonheur ? Mais cette réponse sonne creux : les concepts de plaisir et de bonheur sont creux, car ils désignent une foule de situations différentes et même opposées. Si chaque être, à travers ses multiples actions, cherche le bonheur, alors ce mot ne veut rien dire du tout, ou en tout cas il ne nous avance guère. Car la question est alors de savoir qu’est-ce qui nous donnera du plaisir ou du bonheur ? B. Le désir de vie Heureusement, il est possible

éthique », pas seulement une vie responsable, mais une vie où la visée du bien nous change : une vie libre pourrait alors être animée par le souci du bien ou la vertu. On le constate aisément, l’éthique a quelque chose à voir en profondeur avec le bonheur et la liberté. Pourquoi cependant faut-il que la morale s’impose comme obligatoire, comme une sorte de contrainte intérieure à laquelle nous ne parvenons pas à échapper ? Distinguer contrainte et obligation. Pourquoi la morale s’impose t-elle sous

il ne possède pas de savoir et il ne sait pas que plusieurs choix peut s'offrir à lui. Il pense donc qu'il est libre. Être libre c'est faire des choix sans être contraint de suivre des choses qui sont imposées. Mais être libre ne signifie pas nécessairement faire ce que l'on veut. L'être libre a des limites; il doit respecter les lois pour ne pas nuire à la liberté d'autrui et ses droits fondamentaux. Être libre c'est penser ce que l'on veut. Mais ne peut pas tout exprimer. (Comme des pensées racistes

envie de mourir depuis que j’étais réellement malheureux, mon chagrin était devenu une occupation qui remplissait tous mes moments : tant mon cœur est naturellement pétri d’ennui et de misère. » « Si cette mélancolie qui s’engendre de l’excès du bonheur … » « …une grande âme doit contenir plus de douleurs qu’une petite… » Malgré le fait qu’il souffre, il est toujours animé de passions et plus il souffre plus il se sent vivant. La souffrance qu’il endure est un des signes de son enthousiasme.